「 Terrorisées, elles se réfugièrent dans le placard de la chambre. Pour ne plus entendre les bruits de la maison, fouillée de fond en comble par les employés du ministère de la magie, les deux jeunes soeurs se murmurèrent l'une à l'autre : « Unutm...
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Les paupières closes, les jumelles virent poindre dans leur obscurité des halos lumineux, d'abord minuscules, oscillant entre le blanc et le jaune. Les auréoles s'amplifièrent, fusionnèrent, formant une clarté presque uniforme.
— "Sommes-nous mortes ?" chuchotèrent-elles en chœur.
— "Pas encore," répondit leur mère.
Alors, Feryel et Erzsébet ouvrirent les yeux. Le halo s'évanouit, remplacé par les reflets vacillants des bougies sur le cristal d'un immense lustre suspendu au plafond. Les prismes diffractaient la lumière en un spectre vibrant qui embrasait chaque recoin de la pièce, instaurant une atmosphère presque psychédélique.
En arrière-plan, les pas et les murmures des six Serpentard créaient un fond sonore discordant. Le souvenir de leur chute revint brusquement aux jumelles.
L'aînée se redressa sur ses coudes, l'esprit engourdi par le sort reçu plus tôt. Un frisson la traversa en découvrant ses jambes nues. Les Chevaliers les avaient presque entièrement dévêtues, ne leur laissant que leurs sous-vêtements.
Erzsébet l'imita, se redressant alors que les garçons s'approchaient, tous arborant un sourire malsain. Rainier et Abraxas s'agenouillèrent devant elles.
Rainier prit la parole, plus direct que son camarade :
— "Parlons peu, parlons bien. Qui êtes-vous ?"
— "De quoi... tu parles ?" murmura Feryel, vacillante. Parler lui coûtait.
— "Rainier déteste se répéter. Parlez, ou vous mourrez."
Leur position de faiblesse les força à craindre même les moins intimidants d'entre eux. Erzsébet balaya la pièce du regard, espérant apercevoir sa baguette. En vain. Ils ne cherchaient pas à se battre.
— "Si vous avez confisqué nos baguettes, c'est que vous comptez nous tuer. Pourquoi devrions-nous répondre ?"
— "Excellente question..." répondit Lestrange. "Sais-tu, ma chère Rose, qu'il existe pire que la mort ?"