「 Terrorisées, elles se réfugièrent dans le placard de la chambre. Pour ne plus entendre les bruits de la maison, fouillée de fond en comble par les employés du ministère de la magie, les deux jeunes soeurs se murmurèrent l'une à l'autre : « Unutm...
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ambrosía, (ἀμϐροσία), motmasculin issu du grec ancien :
"On ne peut plus sûr, Maître. Avec ça, votre désir d'immortalité s'accomplira immédiatement et à tout jamais."
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ℙ𝕠𝕦𝕕𝕝𝕒𝕣𝕕, 𝟙𝟡𝟜𝟝
Le 14 juin était passé, emportant avec lui les derniers échos des A.S.P.I.C. et, pour les élèves de septième année, une part essentielle de leur jeunesse.
Qu'ils aient brillé ou échoué, peu importait désormais : tous avaient fait vœu de silence sur les examens. Il ne restait plus que l'été, suspendu dans l'air chaud de juin, et la promesse d'un avenir dont chacun prétendait ne pas avoir peur.
Les jardins de Poudlard, inondés de soleil, débordaient de rires et de robes de sorcier allégées.
La bibliothèque, elle, vidée de toute ambition scolaire, était devenue le refuge clandestin de ceux que l'amour liait encore aux pierres du château.
Dans les pubs de Pré-au-Lard ou au détour d'un couloir, des étudiants levaient leurs verres à la défaite de Grindelwald, au retour de la paix, à la fin d'un monde malheureux.
Sue Clearwater, dont le cœur battait pour un moldu, avait quitté Poudlard sans un mot de trop le jour même de la fin des examens. Direction Dublin. La guerre était terminée, et elle voulait la célébrer loin des souvenirs.
Tout le monde semblait heureux.
Tout le monde, sauf Ferdaous.
Trois ans s'étaient écoulés. Trente-six mois. Mille quatre-vingt-quinze jours. Vingt-six mille deux cent quatre-vingts heures depuis qu'il lui avait parlé pour la dernière fois.
Et pourtant, la blessure, bien que recouverte de couches de silence et de dignité, saignait encore.
Au sommet de la tour d'Astronomie, le vent tiède caressant ses boucles sombres, elle comptait les années comme d'autres les cicatrices.
Elle avait honte, parfois, de la manière dont elle s'était effondrée. Après la dernière fois, son esprit avait sombré dans une nuit profonde. Le moindre couloir qu'il fréquentait devenait un champ de mines. Sa simple silhouette suffisait à la faire trembler. Elle avait sérieusement envisagé un transfert à Al-Imtiaz, en Syrie.