「 Terrorisées, elles se réfugièrent dans le placard de la chambre. Pour ne plus entendre les bruits de la maison, fouillée de fond en comble par les employés du ministère de la magie, les deux jeunes soeurs se murmurèrent l'une à l'autre : « Unutm...
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C'était comme tomber sans jamais percuter le sol, se noyer sans ne jamais être asphyxié, brûler sans jamais se consumer.
Feryel n'était plus parvenue à dormir depuis son réveil secoué et elle avait passé le reste de la nuit assise au rebord de la fenêtre. Un froid glacial hérissait le duvet de ses bras et ses fines jambes nues pendaient, désarticulées, les orteils pointant vers le sol quelques mètres plus bas. Elle regardait la nuit noire dont le seul point lumineux était le croissant de lune caché derrière les épais nuages du mois de décembre.
Il suffit d'un coup de bassin, pensa-t-elle. Un mouvement maladroit, une brise un peu trop violente, un sursaut... Et tout serait fini. Pour toujours.
Elle se forçait à ne pas regarder le sol humide des alentours de Poudlard qui pourtant, cette nuit-là, l'attirait particulièrement. Certes, son cadavre serait complètement atomisé après le choc pensa-t-elle, mais il serait tellement violent, tellement rapide qu'elle ne sentirait rien. Elle n'aurait pas le temps d'avoir mal, de regretter d'avoir sauté, de s'en vouloir d'avoir abandonné Erzy et d'avoir fait confiance à Tom. Et c'était précisément ce dont elle avait besoin. Ne plus avoir à penser.