「 Terrorisées, elles se réfugièrent dans le placard de la chambre. Pour ne plus entendre les bruits de la maison, fouillée de fond en comble par les employés du ministère de la magie, les deux jeunes soeurs se murmurèrent l'une à l'autre : « Unutm...
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Feryel s'était effondrée sur le bureau, le visage noyé dans les pages détrempées du journal de Tom. Les larmes avaient creusé des sillons humides sur l'encre, brouillant les mots, mais pas assez pour effacer l'horreur.
Elle n'avait même pas eu la force de se lever, de se traîner ailleurs. Elle était restée là, glacée, brisée, pétrifiée par les vers qu'il lui avait laissés la veille.
Une poésie pourrissante, dégoulinante de mensonges et de menace.
il n'y avait plus de doute. Tom n'était pas simplement dangereux. Il les traquait. Il jouait avec elles. Et maintenant, il les voulait mortes.
Erzsébet était seule, là-bas, dans ce trou immonde, gelée au sol, à sa merci.
Et elle, Feryel, n'avait aucun moyen de savoir ce que ce monstre comptait lui faire.
Aucun.
Des images atroces s'étaient alors mises à défiler dans son crâne — sa sœur hurlant, déchirée, humiliée, brisée — pendant que cette ordure riait, encore et encore, son ombre plaquée sur elle comme un linceul vivant.
Feryel avait tenté de chasser ces visions, de respirer, de penser, mais tout s'écrasait contre la même pensée : elle n'était pas là.