「 Terrorisées, elles se réfugièrent dans le placard de la chambre. Pour ne plus entendre les bruits de la maison, fouillée de fond en comble par les employés du ministère de la magie, les deux jeunes soeurs se murmurèrent l'une à l'autre : « Unutm...
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"Le bien et le mal n'existent pas" pensèrent-elles jusqu'à la fin de leur jour.
"Mais alors, pourquoi les choses se sont-elles déroulées comme ça ?" se demandèrent elles après ce fameux jour.
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Trois joueurs d'échecs Yalta, des pions positionnés, un intrus dans le jeu et un joueur qui renverse la table avant que quiconque n'ait eu le temps de faire le premier mouvement. S'il fallait résumer les évènements tragiques du 24 juin 1995 de manière niaisement imagée pour les lecteurs de Rita Skeeter, c'est ainsi que les choses auraient été faites. Mais ce soir-là, dans le cimetière moldu de Little Hangleton, rien n'avait l'air d'un jeu et la situation aurait pu être décrite comme dantesque si la mort tragique de Cedric Diggory n'enlevait pas tout sublime à la scène. La résurrection de Voldemort fut un cauchemar pur et dur.
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Le pub de Great Hangleton était, à l'image de ceux que l'on pouvait trouver à la frontière écossaise, particulièrement bruyant et empestait l'alcool fort bon marché. Assises au comptoir, les jumelles de Suroj attendirent patiemment qu'arrive l'heure à laquelle leur grand-père était censé faire son come-back tant attendu.
Le coude posé sur le comptoir et la tête appuyée contre sa main, Feryel touilla d'un air absent sa grenadine avec la paille en plastique que le gentil serveur moldu lui avait mis dans le verre. "On lave les verres à l'eau, ici. Une princesse comme vous risque de chopper la gale en posant ses lèvres là-dessus" avait-il dit avant de cligner l'oeil, donnant aux jumelles de légers frissons de mal aise dans le bas du dos. Erzsébet tapotait du bout de ses ongles le bois du bar en essayant de regarder le match de football diffusé sur le téléviseur 16/9 perché dans un coin de la salle. Le câble ayant été piraté, le match était commenté en russe et les beuglements presque insupportables des hommes ivres rendit impossible la moindre concentration. Elle soupira longuement avant de se résoudre à examiner de nouveau son doigt, mordu par un Barty Croupton particulièrement enragé à l'idée d'avoir les poings et pieds liés.
