「 Terrorisées, elles se réfugièrent dans le placard de la chambre. Pour ne plus entendre les bruits de la maison, fouillée de fond en comble par les employés du ministère de la magie, les deux jeunes soeurs se murmurèrent l'une à l'autre : « Unutm...
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Semaine 2 - 21 au 28 juin 1943
La Salle sur Demande avait pris l'apparence d'un vaste salon de réunion aux murs de pierre voûtés, éclairé d'une lumière tamisée et chaude. Au centre trônait une large table ronde en marbre noir, cerclée de huit fauteuils capitonnés et dominée par un imposant siège surélevé : le trône de Tom.
Rainier Lestrange, les pieds nonchalamment posés sur la table, agita paresseusement ses notes de divination au-dessus de son visage. Ses mèches blondes frémissaient au rythme de ses gestes désinvoltes. À sa droite, Abraxas Malefoy et Agravain Mulciber s'efforçaient de terminer leur dernière dissertation de l'année, visiblement accablés par la chaleur moite du tout premier jour d'été.
De l'autre côté, Andreas Avery et Gareth Nott tuaient le temps en soupirant à l'unisson, tandis qu'Elyan Dolohov, adossé près de la porte, fixait un point invisible, le regard perdu.
Le calme ambiant fut brisé par le fracas d'un verre qui éclata au sol, juste à côté du trône vide. Tristan Rosier sursauta, ramené brusquement à la réalité. Il observa les éclats de cristal de son verre de whisky, tombé d'une main trop distraite.
— "Pardon..." murmura-t-il.
— "T'es étrange, ces temps-ci, Rosier", lança Lestrange, un sourcil levé.
— "Laisse-le", intervint Dolohov sans bouger. "Il a passé la nuit à aider son frère à réviser ses BUSES."
— "Tu parles. On sait très bien ce qui te travaille, Tristan. Et tu ferais mieux d'y renoncer avant que notre Maître ne s'en aperçoive", répliqua froidement Abraxas.
Rosier soutint le regard de Malefoy. Il comprit. Ils savaient tous.
— "Qui d'autre est au courant ?" demanda-t-il, la voix basse, scrutant la pièce du regard.
À son grand désespoir, toutes les mains se levèrent — y compris celle d'Andreas Avery, visiblement incapable de saisir les sous-entendus, mais suivant le mouvement.
