「 Terrorisées, elles se réfugièrent dans le placard de la chambre. Pour ne plus entendre les bruits de la maison, fouillée de fond en comble par les employés du ministère de la magie, les deux jeunes soeurs se murmurèrent l'une à l'autre : « Unutm...
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"Il a fallu que la plus jolie nana du château lui tombe dans les bras pour qu'il s'intéresse enfin à quelqu'un."
"Je te savais idiot, Avery, mais pas à ce point. Tu t'imagines vraiment que notre Seigneur aime cette fille ?"
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ℙ𝕠𝕦𝕕𝕝𝕒𝕣𝕕, ℂ𝕚𝕟𝕢𝕦𝕚è𝕞𝕖𝕒𝕟𝕟é𝕖, 𝟙𝟡𝟜𝟛
— "Tom..."
Il ne répondit pas. Il ne la regarda même pas. Ses doigts s'enfoncèrent dans sa chair comme des serres. Sa taille, ses cuisses. Juste assez pour marquer la douleur, pas assez pour laisser des traces visibles. Elle réprima un cri dans le tissu rêche de sa robe, les larmes coulant silencieusement dans l'ombre de son cou.
Elle avait vu. Elle savait.
Et ça, Tom ne le lui pardonnerait pas.
— "Tu m'avais promis... Tu avais dit que Mimi—"
— "Tais-toi. Tu parles trop."
Glacial. Sans nuance. Il n'y avait plus dans sa voix la moindre trace d'humanité, seulement le tranchant du mépris.
Ferdaous ravala ses sanglots, se pelotonna contre lui comme une enfant perdue, espérant que le silence adoucirait sa colère.
Mais son cœur cognait dans sa poitrine, désordonné, comme un oiseau affolé prisonnier d'une cage.
Elle savait ce qu'il avait fait. Elle avait entendu le cri. Vu la lumière verte. Elle avait reconnu la voix de Myrtle juste avant qu'elle ne se taise à jamais.
Et pourtant elle restait là.
Parce que l'idée de ne plus l'avoir, de le voir détourner les yeux dans les couloirs, d'être remplacée au bras de quelqu'un d'autre était pire que tout.
Pour calmer sa panique, elle s'accrocha à une habitude étrange : respirer l'odeur de Tom. Une odeur de poussière, de vieux grimoires et de chair tiède.