「 Terrorisées, elles se réfugièrent dans le placard de la chambre. Pour ne plus entendre les bruits de la maison, fouillée de fond en comble par les employés du ministère de la magie, les deux jeunes soeurs se murmurèrent l'une à l'autre : « Unutm...
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Le sifflet de Lee Jordan résonna, annonçant la fin du match. Contredisant une fois encore les prophéties brumeuses du professeur Trelawney, Harry Potter venait de s'emparer du Vif d'or, rapprochant dangereusement Gryffondor de Serpentard au classement de Quidditch des maisons. Dans les gradins, les jumelles de Suroj exultaient aux côtés de Ron et Hermione, tandis que Fred et George Weasley tournoyaient au-dessus de leurs têtes, exécutant des loopings acrobatiques.
Sur le terrain, Cedric Diggory serrait la main de ses adversaires, loyal et élégant jusque dans la défaite. Trempé de sueur, les joues rougies par l'effort, il n'avait sans doute jamais paru aussi séduisant. À l'opposé du stade, Cho Chang faillit tourner de l'œil lorsqu'il salua la foule d'un geste adressé à sa rangée.
Non loin des jumelles, un petit groupe d'élèves arborant les couleurs vertes et argentées de Serpentard se leva, visiblement décidé à quitter les tribunes. Aloïs Rosier, flanqué de Drago Malefoy et de leurs habituels suiveurs, avançait à grands pas, l'air particulièrement contrarié par la victoire des rouges et or. Il ne leur échappa pas que les jumelles ne semblaient pas partager leur amertume. Il leur barra le passage alors qu'elles s'apprêtaient à descendre de la tour.
— "Vous avez l'air de bien vous amuser... On dirait que la défaite de Poufsouffle vous réjouit plus que de raison, non ? Vos petites têtes comprennent-elles au moins les effets que ça aura sur le classement de Serpentard ?" lança-t-il d'un ton glacial.
Son regard, noir de colère, se mua rapidement en une expression dédaigneuse, et un sourire cruel effleura ses lèvres. Il se pencha vers elles, son visage si proche qu'elles sentaient son souffle.
Feryel fit un pas en avant. Il recula légèrement.
Un rictus mauvais se dessinant au coin des lèvres du blondinet.
— "On aurait été tout aussi contentes si Cedric avait gagné. Et on le sera encore plus quand vous écraserez les Gryffondor la semaine prochaine. Apprécier un match et soutenir ses amis n'enlève rien à notre loyauté envers notre maison. Maintenant, décale."
— "On n'a pas besoin de votre soutien. Reste avec tes amis traîtres et sang-de-bourbe, de Suroj."
Feryel haussa un sourcil, imperturbable. La tentative d'intimidation d'Aloïs était vaine et pitoyable en plus de l'incommoder avec son souffle tiède.
— "Tu insistes tellement qu'on dirait que tu essaies de m'embrasser."
Les yeux d'Aloïs s'écarquillèrent de gêne et de colère.
Mais il ne bougea pas immédiatement. Feryel non plus.
Pendant ce temps, Erzsébet regardait Drago. Elle s'inquiétait pour lui, en silence. Cette proximité soudaine avec Rosier ne semblait pas entièrement de son fait.