「 Terrorisées, elles se réfugièrent dans le placard de la chambre. Pour ne plus entendre les bruits de la maison, fouillée de fond en comble par les employés du ministère de la magie, les deux jeunes soeurs se murmurèrent l'une à l'autre : « Unutm...
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Semaine 3 - 29 juin au 5 juillet 1943
Évidemment, les jumelles n'avaient pas fait les fortes têtes. Naturellement, elles se présentèrent à Tom le premier jour de l'entraînement et suivirent les suivants avec le sérieux et l'assiduité d'étudiantes exemplaires. Cela faisait sept jour que Tom Jedusor avait profité du peu de cours leurs restants pour faire travailler d'arrache-pied ses chevaliers qu'il ne reverrait pas de l'été et les filles avaient déjà fait d'impressionnants progrès.
L'attitude de Tom envers elles était certes identique à celle qu'il avait envers le reste de ses apprentis, mais Feryel et Erzsébet étaient persuadées qu'il ressentait la même chose qu'elles lorsque leur magie s'entremêlait. Il y avait dans leurs pouvoirs une irradiation semblable, quelque chose de fusionnel, presque complémentaire. Cette même chose qui faisait que les filles apprenaient vite, au grand damn du reste des chevaliers qui les jalousaient secrètement de peur que Tom ne s'en rende compte. Alors sans rien dire, les deux soeurs encaissèrent les sortilèges violents et cruels de l'ensemble des chevaliers de Walpurgis sans rechigner et trouvèrent même dans leurs souffrances réciproques suffisamment de rage et de colère pour se venger entre elles lorsque Tom changeait leur partenaire de duel.
Douées, elles l'étaient assurément, mais le jeune Voldemort remarqua bien assez vite qu'il leur manquait quelque chose par rapport au reste de la bande, quelque chose de capital s'il voulait les garder dans ses rangs pour le restant de leur vie...
Le 4 juillet 1943, Feryel et Erzsébet attendirent Tom au fond du couloir où se trouvait la salle commune de leur maison qui se vidait au fur et à mesure que le dernier jour de l'année scolaire approchait. Les résultats des BUSES étaient tombés ce matin et à leur grande surprise, leur grand-père était parvenu à avoir de meilleurs résultats qu'elles alors même qu'elles avaient disposé en avance de l'intégralité des sujets. Adossée contre le mur de pierres fraîches, Feryel porta sa main à sa bouche en baillant.
"Que fait Tom ? Il n'est jamais en retard."
- "Je n'en ai pas la moindre idée..." soupira Erzsébet qui attacha ses cheveux courts en une petite queue de cheval pour aérer sa nuque moite.