「 Terrorisées, elles se réfugièrent dans le placard de la chambre. Pour ne plus entendre les bruits de la maison, fouillée de fond en comble par les employés du ministère de la magie, les deux jeunes soeurs se murmurèrent l'une à l'autre : « Unutm...
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— "Tu es sûre de toi, Erzy ?"
— "Aucun doute. Un gars comme lui dans notre promo, tu crois que ça nous aurait échappé ?"
— "Certes, mais cette histoire de souvenir enfermé dans un livre... Je n'ai jamais entendu parler d'un truc pareil. Je suis persuadée qu'il ment, ou alors il est d'une puissance rare. Si un sorcier pareil avait vraiment étudié à Poudlard, les professeurs devraient s'en souvenir."
— "Quels professeurs ? Tom m'a dit qu'il avait été élève là-bas il y a cinquante ans, il doit être plus vieux que McGonagall... Peut-être Dumbledore, alors ?"
Sans prévenir, Hebi réapparut dans le dortoir, allongée sur son lit, mains derrière la tête, les yeux clos.
— "Depuis quand tu es là, toi ?" s'exclama Erzy en sursautant. "Et sérieusement, tu devrais cacher ton serpent. Il traîne partout, un jour quelqu'un va tomber dessus, et ce sera la fin."
— "Je n'ai pas de serpent. De quel étudiant parlez-vous ?" demanda Hebi, les yeux toujours fermés.
— "Un certain Tom Jedusor. Ce nom te dit quelque chose ?" insista Feryel.
Hebi réfléchit un instant, fouillant dans ses souvenirs.
— "Jedusor... Oui, salle des trophées. Récompense pour services rendus à l'école en 1939, médaille du mérite magique en 1942. Comment avez-vous entendu parler de lui ?"
Les jumelles échangèrent un regard. Ce Tom semblait à la fois intelligent et courageux. Peut-être disait-il la vérité.
— "Je dois rapporter à Rogue les ingrédients de la potion. Je crois qu'il nous a pardonné notre tutorat d'avant-hier. Il avait l'air impressionné quand je lui ai récité la liste d'ingrédients que Tom. Et par impressioné, j'entends qu'il ne m'a pas foutue à la porte en plein milieu."
Erzy se redressa, se rappelant le regard glacial de Rogue, qui avait insisté pour récupérer rapidement les ingrédients. Elle rangea le tout méticuleusement dans son sac avant de quitter le dortoir.
Hebi enfila sa robe, ouvrit la porte qu'Erzy venait de franchir.
— "Je fais un tour aussi."
Seule dans la chambre, Feryel décida de prendre une douche. En se déshabillant, elle aperçut à côté du tas de vêtements sur le lit de sa sœur le journal de Tom.
Elle le saisit et se rallongea, en culotte, pour bavarder. Juste un peu.
Merci pour la recette, Tom. Désolée d'avoir douté de tes intentions la dernière fois.
Content de voir que tu vas mieux, Feryel.
Je me suis renseignée. Récompenses pour services rendus en 1939 et 1942, impressionnant. Tu dois venir d'une grande lignée.
