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Pdv:Laura

-Juste avant, j'ai une question. Est-ce que tu fais parti des Evening wolves? Je sais que c'est pas vraiment le sujet, mais je voulais en être sure.

-Euh et bien oui, j'en suis même le chef. Le gang est en fait la meute, on se fait appeler comme ça juste pour ne pas attiré les regards. Les gens pensent que nous sommes un gang normal. En faite nous sommes une meute avec quelques humains de confiance.

-Vous tuez des gens?

-Non, enfin pas pour le plaisir.

-Alors... pourquoi tu as tué le frère à Jordan? Pourquoi il a fallu que tu le tue?

-Son frère est mort parce qu'il a voulu me tué. C'était moi ou lui.

-Attends...

Un souvenir me frappa à plein fouet. Un souvenir qui change la façon dont je me vois moi-même. J'ai senti mes mains trembler et ma respiration s'accélérer.

-Je l'ai tué...

-Ce n'était pas de ta faute, Laura. Déclara t'il calmement comme si c'était normal.

-Tu ne comprend pas Alex! Criai-je hystériquement. J'ai tué une personne, j'ai enlevé la vie à un être vivant! J'ai ruiné le futur que Jordan aurait pu avoir.

Je secouais Alexandre par les épaules pour lui faire comprendre la gravité de la situation. Il semblait dépaysé à mes paroles et plus je parlais plus son malaise s'accroître. J'étais trop hystérique pour remarqué quoique ce soit.

Une autre pensée me traversa l'esprit me rendant encore plus nerveuse et angoissée que je ne le suis déjà.

-Je suis censée être morte... Je leva la tête pour le regarder les yeux ronds. Je me suis sentie partir. Je me suis sentie mourir. Qu'est-ce qui c'est passé? Qu'est-ce que tu m'a fais?

Je passa mes mains dans mes cheveux et me suis prise la tête. En moi, le doute s'installa rapidement. Je savais se qui c'était passé, mais je voulais l'entendre de sa bouche. Je voulais qu'il me l'avoue.

-Tu voulais tout de même pas que je te laisse mourir sous mes yeux? Laura, je ne peux pas vivre dans toi!

-Dis-le! Qu'on en finisse. Répliquai-je méchamment.

Alex se passa la main dans les cheveux en se pinçant les lèvres. Il fixa un point dans les vides.

-Je t'ai mordu! Je t'ai transformé en loup-garou! Tu es des nôtres, maintenant. Voilà, t'es contente? Je l'ai dis.

-Est-ce que... est-ce que tu m'as marqué? Demandai-je en ayant peur de la réponse.

-Non! Bien sûr que non! Ça équivaut à un viol dans notre "culture".

-Fiou... Attend, mais non! Pas fiou! Je suis un loup-garou et cette voix...

-C'est ta louve intérieur. Déclara Alex en m'interrompant.

-Et merde. Putain, putain, putain! C'est trop! C'est trop pour moi. Il faut que je sorte! J'ai du mal à respirer! J'ai... du mal... à respirer! Criai-je haletante.

-Tu dois faire une crise de panique. C'est normal pour une situation comme celle-là. Suis ma respiration, inspire... expire... inspire... hey attend! Déclara t'il dans le calme .

Je n'ai même pas pris la peine de répondre que je couru vers la sortie. J'ai pris une grande bouffée d'air frais comme si je remontais à la surface après avoir passées des heures sous l'eau. 

Je regardais autour de moi rapidement, je ressemblais à une folle sortie de l'asile. La forêt semblais m'appeler, mais c'est impossible non? Je ne serais pas censé entendre les arbres et les végétaux me murmurer et me chuchoter? Tous, ils semblaient tous me parler. Tous en même temps. Ils m'appeler et m'implorait de venir à eux. En essayant d'arrêter tout le bruit, je plaça mes mains sur mes oreilles. Les bruits, ils sont trop fort! Ils me donne mal à la tête! J'entends même les sauterelles sauter de brindille en brindille. Pourquoi je sais que c'est des sauterelles d'abord? Je n'ai jamais entendu le bruit d'une sauterelles qui saute! Putain, mais c'est quoi ça? Et depuis quand il y a autant de détails sur cette feuille d'arbre par terre? Plus je me concentre, et plus je crois que la forêt qui m'appelle est mon imagination. J'entends des gens parlé. Ça doit être ça les voix. Mais je ne suis pas sure, la forêt... m'appelle quand même... C'est ça être un loup-garou? Devenir schizophrène?

Succombant à l'appel de la forêt, je me suis dirigé en courant vers elle, en m'accrochant au passage sur une racine me faisant tombé lamentablement, mais je n'ai jamais eu de douleur. Enfin, oui, mais pas où ce que je pensais l'avoir. J'ai juste senti mes os se tord dans tout les sens. Étonnamment, ce n'était si douloureux, même que ça a fait du bien. C'était comme si je craquait mes os après n'avoir pas bougé durant des heures. À cet instant je me suis senti libre. Les voix avaient tous arrêté.

L'âme-sœur complètement briséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant