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Pdv: Laura

En entendant l'horrible son de mon alarme, j'ai poussé un râle de rage. Je l'ai éteinte et je suis parti déjeuner. J'ai été surprise de voir deux bols de céréales sur la table. J'ai regardé Alex qui m'attendais avant d'aller manger.

Je me suis assise en le remerciant. Ça faisait étrange de manger avec quelqu'un et à la maison. Quand j'habitais avec mes parents je prenais une pomme et je partais le plus vite possible.

Au moins, j'ai retrouvé un cycle de nutrition normal. Je peux enfin manger autre chose que de la viande et des patates!

Alex m'a dis que je pouvais marcher sans mes béquilles, mais qu'il les amènerait juste au cas où je commencerais à me fatigué.

Après avoir mangé je suis monté dans ma chambre et je me suis rendu compte qu'il fallait vraiment que je refasse ma garde-robe. Je verrais ça plus tard. Je me suis mis une un pantalon noir avec un chandail blanc manche longue moulant et des baskets noires.

Après avoir descendu les marche je retrouvais le look du bad boy habituel d'Alex. Pantalon slim noir, chandail blanc et une simple veste en cuir. Je regrettais un peu mon choix de vêtements, car on s'accordait à la perfection. On aurait dit que c'était prévu.

Je m'apprêtais à retourner me changer, mais Alex me dis qu'on était déjà en retard pour le cours de français. C'est pas que ça me dérange, mais je ne veux pas encore m'attirer des embrouilles. Déjà qu'elle n'arrête pas de me narguer à cause de mon absence assez longue, on dirait qu'elle s'en fou que je suis blessé. Tout ce qui lui importe c'est de me faire chier! Je suis arrivé et déjà elle me cassait les couilles.

-Tu te permet de disparaître pour plus d'une semaine, après tu es en retard? J'ai bien cru que tu allais encore disparaître. En plus, vous étiez ensemble? Pouvez-vous venir en cours au lieu de toujours fricoter?

-Non, mais c'est quoi votre problème avec moi sérieusement? Je dirais bien que je suis désolé pour mon retard, mais vu que c'est vous j'en ai rien à foutre! Même si se n'est pas se que nous faisions qu'est-ce que ça peut bien vous faire qu'on était ensemble? Je sais pas trouvez-vous un mec ça devient plus possible c'est chiant a la fin!

Après avoir lancé ma dernière pique j'ai regardé Jasmin en disant:«Bon Jas, on se voit à la récré!» Je lui aie fait signe de la main, empoigner Alex par le bras et je suis sortie. Je murmurais des insultes à propos de cette stupide prof et Alex se moquai de moi.

-J'ai vraiment le goût de me défouler, alors sois tu arrêtes maintenant! Ou je te fou une baffe bien placé.

Il m'a regardé avec un air de défi et je n'ai pas pu empêcher ma main de partir. Je crois qu'elle c'est fait un trip, elle en avait envie alors pourquoi l'arrêter! J'ai soupiré de soulagement en me disant à quel point ça faisait du bien. Je me suis mise à rire de la face qu'il faisait. C'était hilarant. Son rire c'est finalement mêler au miens. A croire qu'être un loup-garou le rend maso? J'ai encore plus rigolé à cet pensée.

J'ai demandé à mon compagnon de connerie de me ramener au dépôt pour que je puisse frappé dans autre chose que sa gueule. En entrant dans la salle des souvenirs me sont revenus et je suis viré au rouge. Nos baisers, ses mains, son corps... Attend, mais à quoi je pense? Je me suis retourné et j'ai frappé de toute mes forces dans un sac qu'il y avait. Un coup, puis deux, puis trois, puis dix.

Les coups s'enchaînaient à la vitesse de l'éclair. Toute ma rage que j'avais accumulé ces derniers temps et que je ne pouvais pas sortir a cause de mes blessures sortait d'un coup, comme lorsque qu'un barrage cède sous la pression de l'eau. Je m'acharnais sur le sac, comme si celui-ci avait tué toute les personnes qui sont cher à mes yeux. Je pensais à Daniel, à monsieur Tatouage qui a cette heure est mort depuis longtemps, à cet histoire de loup et toute ça augmentait ma rage au fur et à mesure que je remémorais tout.

À bout de force, je me suis écroulé à terre les larmes me montant au yeux. J'avais beau essayer de les retenir, mais la barrière qui les retenais depuis tout ce temps céda. Un sanglot arriva, suivit d'un autre et je ne pouvais plus m'arrêter. Alex me pris dans ses bras et me berça jusqu'à ce que je me calme.

Je devais avoir une mine affreuse. Sans enlevé mes mains de mon visage, je me dirigea vers les toilette.

L'âme-sœur complètement briséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant