Ose enfin l'amour [JENIFER FANFICTION]

CHAPITRE 31

!!! le passage en italique est un passage dit "hot", vous pouvez le passer si vous le souhaitez, vous ne serez pas déranger pour la compréhension du chapitre !!!

De retour à l'hôtel, je me dépêche de monter à ma chambre pour trouver le cadeau de Jen. Je dois avouer que je sais que je l'ai, mais je n'ai pas son emplacement précis. Alors je regarde un peu partout pour finalement le trouver au fond de ma valise. Avant d'aller la rejoindre, je m'assoie sur mon lit et laisse passer quelques minutes. Je vais me retrouver seule avec elle, dans sa chambre. Bon en soit, on l'a déjà fait. Mais nous n'avions pas cette nouvelle relation naissante. Il n'y avait pas eu ce baiser, d'ailleurs je m'étais même fait friendzonner par Jen. Je prends une grande respiration et je quitte ma chambre pour me pointer à la sienne. Je tape et elle me dit d'entrée. Elle doit savoir que c'est moi. Qui d'autre vient dans sa chambre d'hôtel à cette heure-là ? Je... je ne veux pas savoir. J'ouvre et je découvre Jenifer en train de lire debout, à marcher dans sa chambre.

— Tu lis en marchant maintenant ?

— J'ai mal aux pieds à cause des talons de ce soir.

Pieds nus, elle fait encore quelques pas, finit la page qu'elle est en train de lire avant de s'occuper de moi. Elle remet son marque-page et ferme le bouquin. Je n'ai pas eu le temps de lire son titre.

— Tu lis quoi ?

Jenifer se met à rire et pose le livre sur son lit.

— Un classique, Zola.

— Tu lis du Zola toi ?

— Ismaël devait le lire pour les cours, il m'a dit qu'il avait bien aimé alors je me suis laissée tenter. Puis Aliénor, tu n'es pas là pour juger mes goûts littéraires.

— Je ne te juge pas du tout. C'est que...

— Que quoi mademoiselle ?

— Que y'a plus récent quand même. Tu sais, les auteurs aujourd'hui font des trucs pas mal non plus.

— Moque-toi, moque-toi mais moi j'attends mon cadeau.

Le rouge me monte aux joues, je le sens par la sensation de chaleur au visage. Je lui tends mon cadeau. Elle l'attrape et je ne veux pas le lâcher. Elle lève un sourcil.

— Mais il est pourri mon cadeau Jenifer, par rapport à ceux des autres.

— Arrête. Donne-le-moi !

Je finis par le lâcher et Jenifer le déballe. Elle découvre la montre que je lui aie achetée.

— Tu vois c'est nul, tu n'aimes pas, ça se voit à ta tête.

— Mais non ! Laisse-moi mieux la regarder, là elle est dans son emballage, on ne voit rien.

La montre de Jenifer a rendu l'âme il y a quelque temps et elle nous a avoué être perdu sans les aiguilles de son accessoire. Alors j'ai sauté sur l'occasion pour lui en acheter une qui, je l'avoue, me plaisait personnellement. On voit les engrenages, elle fait effet or. Jenifer la sort de son emballage et la regarde attentivement. Je n'aime pas sa façon de froncer les sourcils comme ça. Je le sais qu'il est nul mon cadeau, que ce n'est pas un week-end au spa. Abats-moi Jenifer, qu'on en finisse.

— Elle est sublime Ali.

— Ouais bah c'est une montre.

— Tu n'es pas possible.

Alors que je suis à côté de l'espèce de commode où elle peut déposer des objets, elle vient me coincer entre son corps et cette foutue commode. Son regard rencontre le mien et ses lèvres déposent un vif baiser sur les miennes.