Ose enfin l'amour [JENIFER FANFICTION]

EPILOGUE

15 septembre 2023,

Il n'y a plus aucun carton par terre. Ça fait des semaines que ça traînait, ça commencé à m'énerver et hier soir, nous avons tout rangé ! Prises, Jenifer et moi, d'un élan de courage et de motivation, nous avons tout finis de ranger. Enfin, c'est surtout, car on voyait la date de la crémaillère arrivait et que ce n'était toujours pas propre chez nous. Là que je vois l'appartement nickel, je me demande comment on a fait pour vivre plusieurs semaines dans le bordel. Bon, j'avoue, si on avait arrêté de faire l'amour à tout-va on aurait avancé. Mais comme le dit si bien Jenifer, nous n'avons besoin que d'un sol pour être heureuse. Ça se tient.

Quatrième étage, sous les toits, en hiver nous n'aurons même pas besoin d'allumer le chauffage je le sens. Un petit balcon, essentiel pour que madame aille fumer sa clope ailleurs que dans mon chez-moi. D'ailleurs, sur le point de la cigarette, on avance, elle a réduit, mais après, je ne suis pas toujours à l'appartement, donc si ça se trouve, elle fume dans mon dos. Je ne suis pas encore à aller compter les cigarettes dans son paquet, mais il faudrait que je lui fasse le coup un jour, ça lui en boucherait un coin. Je vous fais donc la visite en circuit court de notre chez-nous, de toute façon, on fait rapidement le tour. Il y a donc notre petit balcon, avec un arbre. Jen a acheté ça un jour, je n'ai pas compris mais ça lui a fait plaisir. Et une fois je l'ai surprise à parler à l'arbre en mode « oh cool tu pousses bien », je crois que la crise de la quarantaine va la tuer un jour. Puis, il y a notre cuisine, une petite kitchnette comme on pourrait dire, car madame n'est pas très cuisine et moi, je n'ai pas vraiment le temps. La plupart du temps, on se fait livrer. Quelques pas et on arrive dans le salon. Ligati a pris possession de notre salon, elle s'en fout de Ikea Jenifer, les poufs Ligati sont là. En plus je ne les trouve pas super confortables, mais si ça lui fait plaisir. On a quand même un canapé qui vient d'ailleurs que sa marque, dieu merci. Quelques enjambés et nous voilà dans la salle de bain. Confort, confort. Juste à côté, les toilettes, mais on s'en fiche. Ah ! Les chambres, la plus grande pour nous, tant qu'à faire et deux petites. Finalement nous avons réussi à récupérer un logement avec trois chambres. Pour le moment, les garçons ne sont pas encore venus dormir ici, mais j'ai déjà hâte.

— Ali ? Ah t'es là, tu te rappelles si j'ai arrosé Josette ?

— Il a plu tout à l'heure, Josette a dû être arrosée. Josette ?

— Quoi ? Ne me juge pas. Tu fais quoi là à te promener dans l'appart ?

— Je... Va t'occuper de Josette, tu veux.

— Ouais, car elle est moins bizarre que toi. Ils arrivent à quelle heure ?

— Dix-neuf heures. C'est pour avoir le temps de préparer Josette ?

— Il faut qu'elle soit belle pour eux. Non, en vrai, c'est pour me préparer moi.

— Je vais dans la salle de bain en première, après ça pue le parfum !

— Ali !

Je me mets à courir jusqu'à la salle d'eau et ferme la porte. Jen impacte la porte et tape dessus.

— Ouvre Ali.

— Même pas en rêve ! Va voir Josette, tu la préfères à moi !

— Mais non, juste c'est différent ! Vas-y en plus j'ai été l'acheter avec ta mère Josette !

— Elle sera ravie de savoir que tu l'as nommé comme ça !

— Ça va, c'est pas le nom de ta mère non plus.

— Encore heureux Jenifer !

J'entends les pas de Jen s'en aller. Je souffle enfin. Mais j'ai l'air conne là, car je n'ai pas préparé mes affaires, il faut que je ressorte. Cependant, je préfère attendre un peu, environ cinq minutes. Quand le temps est passé, j'ouvre doucement la porte, regarde dans les alentours. Pas de Jen visible. J'avance à pas de loup. Elle est où ? Elle doit être posée quelque part sinon elle ferait du bruit. Je passe une tête dans la cuisine, elle n'est même pas avec Josette. Bon, tant pis. Je m'avance vers la chambre. Alors que je passe discrètement à côté de la porte des toilettes, une voix me fait sursauter.