Chapitre 17

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Albus prit discrètement la lettre et la cacha dans l'une de ses poches.

Alors qu'Emmy était partie se doucher, l'homme entreprit d'ouvrir la lettre.

Elle était cachetée par un insigne qui semblait être celui de Gary Brown. Il sortie le parchemin de l'enveloppe puis commença à lire.

"Chère Albus,

il faut absolument que nous nous voyons. C'est à propos d'Emmy. J'ai trafiqué les résultats que j'ai donné au ministère, elle sera donc tranquille puisque le sang de Salazar Serpentard ne coule point dans ses veines. Les vrais résultats, que j'ai quant à eux, pris soin de garder très précieusement et à l'abri de tous les regards indiscrets, s'avèrent être plus grave, si je puis dire, qu'être descendant direct de Serpentard. Je vous les communiquerai moi-même de vive voix au cas où cette lettre serait perdue ou interceptée.
Je vous donne donc, si vous le voulez bien, rendez-vous le 7 août à 23 heures au 394 Dusk Street, à la maison numéro 221.

Amicalement, Gary."

L'ancien Gryffondor relu la lettre plusieurs fois avant de réellement comprendre. Il allait ce soir, découvrir l'identité de celle qu'il considérait comme sa fille. Si Gary en était venu à devoir trafiquer les résultats, c'est que ceux-ci n'annoncent rien qui n'aille.

Il s'enferma dans son bureau pour confirmer sa présence ce soir, puis en ressorti l'air de rien, tentant de paraître le plus calme possible.
Emmy avait un don pour lire sur le visage des gens. Elle racontait que la clé de tout cet art, c'était l'expressivité du regard d'autrui. Elle peut, rien qu'en examinant les yeux d'une personne, déterminer l'état d'esprit de celle-ci.

Si étonnant soit-il, même Albums Dumbledore ne peut échapper à cela, il en est d'ailleurs la première victime. La jeune fille lit en lui comme personne ne l'a jamais fais, enfin presque.

Lorsqu'elle le fixait intensément dans les yeux pour tenter d'y desseler quelque chose, le brun profite du spectacle qui s'offre alors à lui.
Deux iris bleues comme l'océan, striée par des reflets gris plus prononcé du côté droit, le tout contrastant avec la noirceur de ses pupilles.

Ses songes furent interrompu par la voix d'une jeune fille en provenance du salon.

"Paraître le plus calme possible", pensa-t-il.

***

Vingt-deux heures, Emmy lutte encore contre la fatigue.

Vingt-deux heures vingt, ses paupières sont devenues trop lourdes pour restées ouvertes.

Vingt-deux heures quarante, la porte d'entrée est déverrouillée.

Vingt-trois heures, Albus est sur les lieux du fameux rendez-vous.

C'était une ruelle pavée éclairée par seulement quelques lampadaires, par laquelle Albus était obligé de passer pour arriver à destination. Ce n'était pas le genre de quartier très fréquentable.

Il continua ainsi sa route afin d'arriver à la maison portant le numéro 221.
C'était une simple construction en briques peinturées de noir. Les fenêtres étaient cachées par des volets en bois clos. Albus monta les quelques marches qui menaient à la porte d'entrée. Il frappa trois coup sec, puis un homme aux cheveux en bataille et aux cernes démesurées lui ouvrit. Gary invita Albus à le suivre jusqu'au salon. L'intérieur de la maison n'avait absolument rien à voir avec l'extérieur. La décoration, tout comme la taille de la maison qui avait du subir quelques sorts d'agrandissement, était digne d'un luxueux manoir lumineux et chaleureux.

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