Chapitre 34

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Après la victoire de deux membres de leur maison, les Gryffondor ne pouvaient résolument pas rester les bras croisés. C'est donc ainsi qu'à minuit, tous les élèves appartenant à la maison créée par le fondateur Godric Gryffondor, étaient en train de danser et chanter dans leur salle commune. Ils avaient lancer un Silencio, pousser et réduit la taille de tous les meubles, et augmenter le volume de la musique.

Tous étaient fiers de leurs champions. On pouvait entendre entre deux musiques, les noms d'Emmy et Harry, fièrement criés par leurs camarades.

Lorsqu'à trois heures du matin, la fête prit fin, tous se hâtèrent de remettre en ordre la salle commune, avant de se souhaiter bonne nuit puis de rejoindre son dortoir.

***

Le lendemain matin, la plupart des Gryffondor ne pointèrent pas le bout de leur nez avant midi. Au petit déjeuner, la table des rouges et or était quasiment vide. Trouvant cela suspect, leur directrice de maison avait décidé de leur rendre une petite visite surprise. Lorsqu'elle entra dans la salle commune, elle ne trouva rien qui puisse incriminer les élèves, suspectés d'avoir fêté la victoire des deux champions de leur maison.

Dans la Grande Salle, on pouvait cependant voir le sourire de Drago et Blaise. Ils savaient que les Gryffondor étaient parfois un peu fêtards, mais delà à ce que tous les élèves de cette maison soient impliqués... Les deux Serpentard admettaient que les lions avaient vaincu les serpents en terme de fête improvisée.

***

Profitant du calme et de la tranquillité dont disposait Albus, celui-ci se rendit à la bibliothèque, espérant trouver un livre qui pourrait l'éclairer.

Il se balada longtemps entre les rayonnages, jusqu'à trouver celui qui l'intéressait. Une multitude d'ouvrage traitant des maladies sorcières étaient rangés par ordre alphabétique. Albus se saisit alors d'un livre intitulé "Maladies magiques liées aux sentiments".

Le brun sortit de la bibliothèque, puis se rendit dans ses appartements, dont l'entrée était dissimulée derrière son bureau.

Il posa alors le livre sur une table, prit une grande inspiration, puis tourna les pages afin de trouver le sommaire. Chaques noms de chapitres indiquaient un sentiment. Albus se rendit donc au chapitre sept qui traitait de l'amour.

Il lut alors tout le chapitre dans lequel était répertorié les maladies magiques liées à ce sentiments, et les quelques explications qui allaient avec à chaque fois.

Il trouva le Flores Amans, une maladie mortelle qui fait pousser une rose rouge autour du cœur de la victime. Lorsqu'elle meurt, la victime crache les pétales de celle-ci. Cette maladie survient lorsque le sorcier qui aime n'est pas aimé en retour. La mort peut être évitée à condition que le sorcier aimé montre une preuve d'amour sincère à la victime du Flores Amans. Forte heureusement, tous les amours à sens unique ne débouchent pas sur un Flores Amans, seule une infime partie de sorciers sont touchés par cette maladie.

N'étant pas intéressé par cela, le brun avait continué sa lecture, jusqu'à ce qu'il tombe sur le Loving-Soul.

"Le Loving-Soul compte parmis les maladies liées à l'amour les plus rares. Elle concerne principalement les âmes sœurs, voilà pourquoi elle est si peu répandue. Le Loving-Soul est aussi considéré comme un lien qui unit deux sorcier.

Lorsque qu'un sorcier rencontre son âme sœur, un cœur apparaît sur sa main droite. Il n'est que très peu visible au début, il ressemble à une simple brûlure presque invisible. Mais ce cœur  peut prendre plusieurs couleurs différentes au cours de la vie du sorcier, s'il vient à côtoyer continuellement son âme sœur. La signification de ces couleurs n'est pas à négliger. Il existe sept couleurs : le blanc, le gris, le bleu, le vert, le orange, le violet et le noir.

Un cœur de couleur blanc est signe d'un refoulement inconscient des sentiments éprouvés pour l'âme sœur. Le sorcier ayant un cœur de cette couleur est ignorant des sentiments qu'il éprouve envers son âme sœur. À ce moment-là bien souvent, il l'a considère sûrement comme une amie.

Un cœur gris est l'inverse d'un cœur blanc. Le sorcier refoule volontairement les sentiments qu'il éprouve envers son âme sœur. Ce refoulement ne mène pas à la perte d'un sorcier, mais peut réduire de peu la puissance magique de celui-ci.

Le bleu est quant à lui signe d'amour et de haine. Le sorcier ayant un cœur de cette couleur sur sa main est partagé entre deux sentiments aux antipodes. Cette couleur bleue ne devient visible que lorsque le sorcier pense à son âme sœur, autrement, tout comme pour le blanc, le gris, le vert, le orange et le violet, le cœur garde son aspect initiale qui est le même que lors de la rencontre.

Le vert correspond à un amour réciproque.

Le orange représente quant à lui un amour à sens unique, dans lequel l'être aimé ne ressent que de l'amitié, ou de l'indifférence envers l'être qui l'aime. Cette couleur ne mène pas à la mort, contrairement au noir que nous verrons juste après.

Le violet reflète la haine que porte l'une des deux personnes envers l'autre. La personne haït voit donc par conséquent, le cœur qu'elle a sur la main devenir noir.

En ce qui concerne la couleur noire, qui elle reste indélébile si rien ne change, elle est signe d'un amour à sens unique. Le sorcier est haït par son âme sœur, tandis que lui l'aime. C'est ainsi que le Loving-Soul devient mortel, car à partir du moment où le cœur devient noir, il ne lui reste pas plus de deux ans à vivre. Il existe bien évidemment une sorte de remède pour changer la donne. Son âme sœur doit sincèrement lui déclarer sa flamme. Car si le sorcier ignore que sont âme sœur éprouve en réalité des sentiments pour lui, s'il pense toujours être haït par celle-ci, la mort l'emportera.

La mort des Loving-Soul est également quelque chose d'assez spécial. Cette maladie est également considérée comme un lien qui unit deux sorciers, comme nous l'avons dit au début. C'est pour cela qu'il existe un cas de figure dans lequel si l'un meurt, l'autre meurt également : quand les deux âmes sœurs s'aiment. Si l'une meurt, l'autre succombe également. Même si les sentiments sont partagés entre haine et amour, tant que les deux sorciers s'aiment, rien n'arrêtera la mort.
Pour ce qui est d'une mort causée par le Loving-Soul lui-même, seule l'âme sœur haït meurt. La mort de celle-ci se rapproche beaucoup de celle des personnes atteintes du Flores Amans : il meurt en crachant des pétales de fleurs. La seule différence notable étant l'origine des pétales. À la différence du Flores Amans, les pétales ne sont pas celles d'une rose rouge, mais celles de la fleur préférée de sont âme sœur.

Des recherches ont été menées pour approfondir les connaissances. Il a alors été découvert que cette maladie existe également chez les Hippogriffes, certaines races de dragons, l'Oiseau-Tonnerre, les Centaures, les Phénix, effaçant parfois la propriété curative de leurs larmes, et les Obscurials quels qu'ils soient, empêchant à ces derniers d'avoir un contrôle total sur leur Obscurus."

Albus contemplait sa main droite, repensant à ce qu'il venait de lire, puis il pensa à Emmy.

Harry avait malheureusement raison, Hugo aussi d'ailleurs. Le brun avait rapporté à Albus ce qu'il avait vu la fois où il avait accompagné Emmy à la tour d'astronomie. Le roux quant à lui, avait en quelque sorte fait comprendre au directeur que rien ne pourra être fait contre l'amour, et encore moins contre des âmes sœurs.

L'ancien Gryffondor comprit beaucoup de choses ce jour-là. Il comprit pourquoi un cœur bleu apparaissait lorsqu'il pensait à Gellert. Il comprit également pourquoi l'Obscurus d'Emmy avait refusé de sortir.
Mais l'homme dû aussi faire face à une réalité bien douloureuse : Gellert Grindelwald est son âme sœur, ils sont tous les deux liés, et Albus est vouer à l'aimer quoiqu'il arrive, car jamais il ne réussirait le haïr complètement.

C'est alors qu'une question effleura l'esprit embrouillé du mage blanc : de quelle couleur était le cœur qu'avait Gellert sur la main ? Gris ? Bleu ? Ou peut-être noir ?

★★★★

Le Flores Amans est très clairemenr inspiré de la maladie fictive Hanahaki
que j'ai découvert il y a peu et que je voulais absolument utiliser d'une manière ou d'une autre.

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