Chapitre 19

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Une course poursuite acharnée dans une forêt. Des centaines d'hommes contre une petite fille dans les bras de ce qui semblait être son père. Les sorts fusaient de partout et des corps s'écroulaient après s'être pris un sort vert en plein fouet. Le sol était recouvert de sang à quelques endroits. Certains se cognaient violemment la tête sur un rocher avant de tomber. La course poursuite continua encore et encore. L'effectif des attaquants diminuaient, tandis que la force de l'attaqué s'amoindrissait. Un sort réussi finalement à atteindre l'homme qui tentait en vain de protéger la petite fille qu'il tenait dans ses bras. Plusieurs sorciers lui arrachèrent l'enfant qui se mit à hurler aussi fort que l'âme brisée du sorcier qui fut attrapé.

Emmy se réveilla en sursaut. Encore l'un de ses maudits cauchemars. La blonde en faisait chaques nuits depuis le jour où elle a fait face à cet épouvantard, c'est-à-dire il y a une semaine. Elle n'avait daigner dire un seul mot de ce qu'elle avait vu à qui que ce soit. Rien à faire, bornée comme elle était, il était impossible de lui soutirer la moindre information. Albus s'en inquiétait d'ailleurs énormément. Il cauchemardait souvent lui aussi. Il revoyait le regard vide de sa fille face à cet épouvantard, puis tout basculait pour revenir à cette nuit où le directeur de Poudlard avait découvert qui était sa descendante, et son deuxième géniteur.

Il avait souhaiter garder Emmy dans ses appartements pour éviter de surcharger l'infirmière scolaire. C'était d'ailleurs aujourd'hui qu'ils allaient tous deux commencer les entretiens d'embauche. Madame Pomfesh avait réellement besoin d'un assistant, surtout en ce moment.

Le brun s'habilla puis sorti de ses appartements, en ayant pris soin de rassurer et saluer sa fille avant de partir.

***

"- Albus, il ne reste plus qu'un candidat ! Qu'allons nous faire s'il n'est lui non plus pas fait pour ce poste ?! Et si lui aussi était un incappable comme tout ceux d'avant ?!

- Calmez-vous Pommona, tout ira bien. Comme on dit, le meilleur pour la fin, enfin j'espère."

Trois coups retentirent et la porte du bureau s'ouvrit sur un homme. Il était grand et mince. Ses yeux étaient marrons et ses traits du visage étaient parfaitement dessinés. Sa peau n'était pas toute lisse, il avait quelques rides et des cheveux gris, parfois blancs qui se mêlaient à la blondeur dorée des autres. Il était vêtu d'une chemise blanche et d'un veston gris à carreaux, le tout surmonté d'un long manteau noir qui s'arrêtait au niveau de ses mollets, caché par un pantalon parfaitement taillé de la même couleur. Il salua le directeur et l'infirmière puis s'assit en face d'eux.

"- Bien, nous vous écoutons. Présentez-vous s'il vous plaît.

- Je me nomme Charles Jones. J'ai reçu plusieurs récompenses pour avoir fait avancer la médecine sorcière. Durant ma jeunesse, j'ai étudié à Ilvermorny, si vous voulez tout savoir. Mon âge avancé ne me permet plus réellement de travailler dans des hôpitaux aussi dynamiques que ceux que j'ai connu. J'ai travaillé auprès de plusieurs milliers de malade grave ou non, sorciers comme moldus...

- Vous connaissez aussi la médecine moldu ? le coupa l'infirmière.

- Oui bien-sûr, j'ai fais des études dans le monde des moldu dès lors que j'eus mon diplôme sorcier. À vrai dire, certaines de leurs techniques sont bien plus simples et efficaces que les nôtres.

- Albus, il n'y a plus de questions à se poser. S'il connait la médecine moldu, c'est parfait.

- Voulez-vous me dire que nous avons passer une journée entière à faire passer des entretiens en sachant pertinemment qu'aucun d'entre eux n'auraient ce que vous cherchiez ? Pourquoi n'avoir pas dit plus tôt que vous vouliez une personne connaissant la médecine moldu ?

- Parce que ça fait fuir les gens, Albus. Peu de sorciers connaissent vraiment la médecine moldu. Et puis au moins, j'aurai tout de même eu un assistant, même s'il n'a pas réellement toutes les compétences requises. Je vous l'ai dis et vous l'avez vu par vous même, je suis débordée. Alors il est vrai que j'ai dis que tous étaient des incapables, mais s'ils connaissent les bases, cela m'aurait suffit pour l'instant. Monsieur, vous êtes embauchez ! Vous commencerez demain matin le temps que vous puissiez vous installer. Le professeur Dumbledore vous indiquera l'emplacement de vos appartements."

***

"-Un psychologue !? s'indigna Emmy.

- Les potions anti-rêves ne sont pas illimitées. Dois-je vous rappeler que vous avez liquider la moitié du stock en mois d'une semaine, répliqua l'infirmière.

- Emmy il faut que tu parles. Tu ne pourras pas enfouir indéfiniment tes peur, dit Monsieur Jones.

- Je n'ai aucune peur.

- Il n'y a pas de honte à ça si c'est cela qui t'inquiète. Je sais oh combien tu détestes te confier à propos de ta personne, mais c'est la seule solution, répondit Albus d'un ton bienveillant.

Il eut un long silence durant lequel la jeune sorcière scruta une à une les personnes présentes dans la pièce. Elle détourna finalement le regard et demanda :

- Qui sera le psychologue ?

- Un certain Hugo Martin, l'assistant de Gary Brown. D'après ce que m'a dit le professeur Dumbledore, il semblerez que vous les connaissiez déjà", répondit Monsieur Jones en consultant le directeur.

Obscurial VitalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant