Chapitre 9

258 15 0
                                    

Poudlard était à présent vide.

Plus aucuns élèves ne déambulait dans les couloirs du château.

Énormément de choses avaient changée en quelques mois.

Le professeur Quirell n'était plus et sa véritable identité fut révélée grâce au "Trio d'or".

Les trois même membres de ce trio qui avaient enfin réussi à se réconcilier avec la "Serpendor".

Ils avaient tous les quatre assumés leurs tords, même si aucun des trois Gryffondor ne comprenait l'amitié si spécial et si jalousée qui unissait Emmy Dumbledore et Drago Malefoy.

C'était donc l'heure de quitter Poudlard pour deux longs mois.

Emmy attendait patiemment, assise sur les quelques marches se trouvant dans le bureau du directeur, qui finissait de ranger quelques papiers.

Lorsqu'enfin le brun eu fini, il prit la main de la jeune sorcière et l'emmena jusqu'aux grandes portes de Poudlard. Une fois les portes passées, il marcha encore un peu pour arriver dans la zone de transplannage.

Le mage blanc baissa les yeux vers Emmy puis lui dit d'un air grave :

"- On ne retournera pas à la maison.

- Comment ça ? On va où alors ? demanda-t-elle paniquée.

- Nous ne sommes plus en sécurité là où nous sommes.

- Mais tu es là non ? Qu'est-ce que je risque avec toi ? En plus tu avais installé des protections autour de la maison.

- Emmy, rappelle moi le nombre de fois que ton Obscurus a complètement réduit à néant toutes ces protections ? De toute façon tu n'as pas ton mot à dire, tu me suis point.

- Je veux juste savoir ce que c'est ce danger. Si tu fuis c'est que ça doit être grave alors je veux savoir.

- Je ne fuis pas Emmy.

- À chaque fois qu'il y a un danger tu ne renonce jamais à te battre contre celui-ci.

- Oui est bien il y a certains cas où se battre n'est pas la solution. Maintenant si tu veux bien me suivre.

- Hors de questions. Je ne bougerai pas d'ici tant que je ne saurai rien.

- Je ne veux pas avoir à supporter l'un de tes caprices maintenant donc tu me suis ! avait dit l'homme d'un ton autoritaire qui aurait fait frémir n'importe qui, sauf Emmy, qui avait à présent l'habitude de l'autorité d'Albus au vu du nombre de caprices que celui-ci avait dut endurer.

- Pourquoi tu ne veux pas me le dire ? Je te rappelle que nous sommes en danger, j'ai bien le droit de savoir ce que je risque !

- Pour cette fois, il vaudra mieux que tu ne saches rien, ta sécurité en dépend énormément. Je sais à quel point ta curiosité peut te menée au mauvaise endroit, tu en as eu la preuve avec le miroir dur Risèd. En plus d'être curieuse tu es courageuses, tu ne peux donc pas t'arrêter lorsque tu sents qu'il y a un danger puisque ton courage te pousse à faire autrement. Et pour couronner le tout, tu es déterminée, ce qui n'arrange pas ton cas. C'est pour cela que je ne te dirai rien et que je t'interdis de chercher quoique ce soit de ton côté. C'est bien clair ?

- Oui... répondit la blonde d'un ton boudeur."

***

Lorsqu'ils arrivent sur leur nouveau lieu d'habitation, Emmy ne put dissimuler sa surprise.

Une petite maison plein pied faite de pierres grises était construite dans un gigantesque champ de coquelicots. Plus loin derrière la masure, il y avait un chêne sur lequel la jeune fille s'imaginait déjà escalader les branches pour atteindre le plus au point de l'arbre et observer pendant des heures le paysage.

De l'autre côté, il y avait du sable, puis la mer qui n'était pas très agitée ce jour là.

Après avoir bien contempler les alentours, les deux entrèrent dans la maison.

Il arrivèrent dans le salon qui comportait une cheminée au-dessus de laquelle était accrochée la réplique d'une peinture moldu "Impression, soleil levant".

Deux canapés rouges bordeaux était installés devant celle-ci, avec un tapis de la même couleur couvrant le sol en bois.

De l'autre côté de la pièce, une élégante bibliothèque en bois foncé trônait fièrement.

Albus montra ensuite la salle à manger et la cuisine qui était une même pièce à la jeune fille.

Une table rectangulaire également en bois était disposée au milieu de la pièce, recouverte d'une nappe jaune moutarde et encerclée par deux chaises fabriquée avec le même matériaux.

Après ça, Emmy passa dans un couloir pour rejoindre sa nouvelle chambre.

Lorsqu'elle ouvrit la porte, elle vit une pièce assez spacieuse. Il y avait un lit baldaquin au milieu d'un mur, un grand bureau dans le coin droit de la chambre et une armoire à vêtements de l'autre côté. Il y avait également un luxueux piano noir. La jeune fille s'était découvert cette passion lors de l'hiver de ses neuf ans lorsqu'elle avait vu un pianiste jouer une douce mélodie de Nöel. Elle avait demandé à l'homme si elle pouvait essayer, et depuis le piano était devenu sont instrument préféré.

Obscurial VitalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant