6. L'argent, encore et toujours l'argent...

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Je me réveille encore une fois, je vais travailler, je me balade un peu et vais regarder l'appareil, je regarde la mémoire.

Une photo de pigeon, une photo de pigeon, une photo de Spiderman, une photo de pi- Attend.... UNE PHOTO DE SPIDERMAN?!

Je retourne sur la photo précédente et la regarde attentivement, on apperçois très clairement Spiderman sur celle-ci. Je fais défiler les photos suivantes.

Si j'ai de la chance, VOILÀ! Une autre photo de Spiderman dans le sens inverse.

Je regarde les photos suivantes, il n'y en a pas d'autre. Je ramène l'appareil photo pour pouvoir faire développer les photos et essayer d'en tirer quelque chose. Je décide de passer par les toits pour gagner du temps.

Je saute de l'un à l'autre, parfois je glisse ou je rate l'atterrissage, alors je me rattrape avec une toile ou mes mains adèrent aux murs. Je fais de mon mieux pour ne pas me faire remarquer, le moins de bruits possible, passant au dessus des rues moins fréquentées la nuit. Je me sens libre, je pourrais aller n'importe où comme ça, si ce n'était pas hors du commun, si chaque personne qui me voyait ne lançait pas un soupir d'admiration, ou ne me montrait pas du doigt aux personnes proches d'eux. Parfois on m'appellait Spiderman, parfois on m'appellait inconsiente, parfois on m'appellait extraordinaire, parfois on venait jusqu'à dire que j'étais une nouvelle méchante en ville.

Le vent frais entrait en contact avec mon visage, me faisant légèrement frissonner, je le sentais s'immisser entre les pores de ma peau, me procurant une agréable sensation. Et je continuais de courir, de sauter un toit après l'autre, un immense sourire se formait peu à peu tout au long de mon escapade. Je me sentais libre.

Libre d'aller où j'en avais envie. Libre de m'amuser. Libre de décontracter. Libre d'oublier le poids qui était posé sur mes épaules depuis que j'avais atterris dans ce laboratoire. Un poids qui s'était intensifié après mon arrivée, qui me tuait à petit feu, qui me stressait. Un poids trop lourd à porter quand on le porte seul.

Je rentre finalement à l'appartement. Je suis en train de verrouiller la porte quand Liz me fait sursauter.

Liz: T'étais où?

- Je me suis baladée car je n'étais pas fatiguée.

Liz: Faudrait que tu préviennes avant de faire ça. J'ai eu peur pour toi tu sais. Tu ne sais pas le nombre de tarés qui trainent dans ce coin la nuit.

Je lui réponds en soupirant.

- Oui, désolé... Je te préviendrais la prochaine fois...

Liz: Tu as intérêt!

- Je le ferais.

Liz: Bon allez, c'est pas tout ça mais moi je suis fatiguée, je vais me coucher. Bonne nuit.

- Bonne nuit.

Elle se dirige vers sa chambre et je fais de même. Je pose l'appareil photo sur ma table de nuit et m'allonge sur mon lit.

Tous mes sens sont en éveil. J'entends les klaxons des voitures, les roues freinant sur le béton humide, le bruit des chaussures des passants claquant contre le sol, ainsi que le brouhaha qui sort de toutes leurs cordes vocales réunies. Je me lève et regarde par la fenêtre. Je peux voir ce que je veux en dix fois plus grand si je me concentre dessus. J'ouvre la fenêtre et sors légèrement la tête par dessus cette dernière. Je décide finalement de m'habiller tout en noir pour que personne ne m'aperçoive grâce à l'obscurité de la nuit. Je prends également mon appareil photo, pour pouvoir me souvenir de ce que je verrais du haut de ces bâtiments.

Peter Parker x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant