94. Les mêmes pouvoirs que moi

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Mes yeux s'ouvrent d'un coup sec. Je me redresse en sursaut et me mets à inspecter la pièce du regard. La porte de la chambre est entrouverte.

Je ne réfléchis pas plus et me lève de mon lit avant de sortir de la chambre. Mes yeux parcourent rapidement le salon. Je remarque que la porte d'entrée est grande ouverte, et qu'une silhouette se tient sur le pas de la porte, dos à moi.

Ça recommence.

Je me rapproche doucement d'elle, veillant à ne pas faire de geste brusque. Quand j'arrive finalement à sa hauteur, je pose doucement ma main sur son épaule. Elle reste immobile.

- (T/p), il faut aller te recoucher.

Un léger silence s'en suit. Elle ne semble pas réagir à mes mots. Je fais encore deux pas pour me retrouver en face d'elle et tenter d'attirer son attention. Ses yeux fixent un point dans le vide, ne remarquant toujours pas ma présence. Elle marmonne finalement quelques mots, s'adressant visiblement à la chose qu'elle fixe, mais la plupart de ses paroles sont inaudibles.

- Tu es en train de rêver, ce n'est pas la réalité.

Mes yeux s'arrêtent sur sa main posée sur la poignée de la porte. Je la saisis doucement pour l'en détacher, et pose mon autre main sur son épaule pour la faire reculer. Je me retourne ensuite pour refermer la porte à clefs et me reconcentre rapidement sur elle.

Je place mes deux mains sur ses épaules pour la guider jusqu'à la chambre. Elle reste silencieuse. Une fois devant l'échelle de son lit, elle s'arrête, comme si elle se trouvait devant un mur. Je soupire, malgré un léger sourire en coin.

- Tu ne m'arrange pas les choses, tu le sais ça ?

Elle n'a toujours aucune réaction. Je ne la fait pas poireauter plus longtemps sur place et la pousse gentiment pour qu'elle s'allonge dans mon lit. Je m'assieds à côté d'elle un moment.

- Je suis sensé parcourir la ville à cette heure-ci. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire si les méchants découvrent qu'il n'y a personne pour les empêcher de braquer des banques ?

...

Je soupire en me laissant doucement tomber en arrière, m'allongeant à côté d'elle. Je tourne la tête pour qu'elle soit dans mon champ de vision. Mes yeux s'attardent sur son visage pendant un long moment. Elle a enfin refermé ses yeux.

J'approche doucement ma main de son visage pour la poser sur sa joue. Ses sourcils se froncent pendant l'espace d'un instant avant de revenir à la normale.

- Ça n'a pas l'air facile pour toi ces derniers temps. J'espère qu'on arrivera à surmonter tout ça ensemble.

Je me rapproche doucement pour déposer un baiser sur son front et finis par lui tourner le dos.

...

J'ouvre les yeux avant d'automatiquement les refermer, agressée par la lumière artificielle allumée au dessus de moi. Il me faut un moment avant de m'y habituer, puis je commence à regarder autour de moi.

Nan mais c'est une blague, par pitié ça suffit maintenant. Il faut qu'on les tue combien de fois pour qu'ils crèvent définitivement ??

Je plonge ma tête dans mes mains en comprenant que je suis à nouveau enfermée dans une cellule.

Comment je suis arrivée ici ? Et où est Peter ? Est-ce qu'il va bien ? Mais surtout... QU'EST-CE QUE JE FOUS ICI BORDEL DE MERDE ?!!

Un bruit métallique se fait entendre derrière moi. Je remarque qu'il y a une bouche d'aération de la taille de ma main incrustée dans le mur. Une voix féminine se fait entendre depuis l'autre côté, certainement aussi prisonnière de cette cellule.

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⏰ Dernière mise à jour : 3 days ago ⏰

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Peter Parker x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant