Peter Parker x Reader

24. Un problème d'attirance

Le trait de mon stylo dérape une nouvelle fois sur le côté de la feuille. Je n'en peux plus, déjà une semaine. Je resserre ma main sur elle-même et cette dernière s'arrête de trembler. Sept jours entiers à avoir des envies chelou près de lui. Je jette un coup d'œil au tableau et recopie les mots importants. Ma main se remet à trembler. Je soupire pour la énième fois.

Peter: Eh ça va?

- Oui, ça va.

Je desserre ma main et lâche mon stylo.

Ça va, c'est rien. C'est pas comme si j'avais l'impression d'être capable de te sauter dessus à tout moment...

Je remarque ma main bouger tout seule et me saisis de mon poignet. C'est de pire en pire. J'ai l'impression d'être sous drogue, les symptômes sont les mêmes ! Malaise, sueurs, courbatures très importantes des bras et des jambes, douleurs abdominales, nausée, insomnie, agitation, anxiété importante, tremblements, irritabilité, angoisses très marquée, absolument tout ! Je n'écoute même plus le cours. Rien que penser à ce qu'il risque de se passer, j'en ai mal au ventre. Je commence déjà à regretter mon choix, mais je me dis qu'avec Tony ça aurait pu être encore pire, donc même si c'est à la limite du supportable et que je ne suis pas libre de tout mouvement, je préfère avoir un semblant de vie normale plutôt que de moisir encore une fois dans un laboratoire avec des gens qui me regardent comme un animal, ou comme ces autres sujets de tests qui-

Peter: (t/p)!

- Quoi?

Peter: Le cours est terminé, tu n'as pas entendu la sonnerie?

- Ah, non. Je n'ai pas fait gaffe, désolé.

Peter: T'es sûre que ça va? Tu as la tête qui tourne? Tu ferais peut-être mieux de rentrer, tu as l'air ailleurs. J'ai remarqué que tu avais arrêté de prendre des notes, ça doit être sérieux.

- Non, ça va. Je dois juste-

Une vague de douleur monstrueuse se fait ressentir au niveau de mon bras. Je ferme les yeux aussi fort que je le peux et lève la tête. Je n'arrête pas de serrer pour pouvoir l'empêcher de bouger, mais sa proximité avec Peter ne m'aide pas du tout, bien au contraire. Plus il est proche, plus je sens mon bras tirer, plus fort je dois serrer pour le maintenir.

Peter: Hey, je vois bien que ça ne va pas. Tu devrais vraiment rentrer te reposer. Je t'apporterais les cours ce soir si tu veux.

Oui bien sûr mais ça revient au même car dans tous les cas tu es dans les parages.

Je me contente de soupirer, ne cherchant même pas son regard.

- Bon, d'accord. Je vais rentrer, désolée si tu t'es inquiété à cause de moi.

Je ne vois rien venir qu'il se jette sur moi pour me faire un câlin.

C'est une très mauvaise idée. De un parce que si j'avais été malade, il l'aurait attrapé, et de deux, parce que sens déjà que tout mon corps réagit à son contact. Il doit vite se détacher, je ne sais pas ce dont mon corps est capable s'il ne s'enlève pas rapidement.

Mais à mon plus grand malheur, il resserre son étreinte. Je n'arrive plus à tenir mon bras, tout le reste de mon corps essaye de bouger. Je tente de me retenir d'une manière ou d'une autre mais n'y arrive pas. Je suis entrain de céder, je ne contrôle plus rien. Je finis par bouger, sans vraiment le remarquer, comme si je m'étais soudainement endormie, et quand je me rends compte de ce que j'ai fait, il est déjà trop tard.