89. La retrouver

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Ma respiration se coupe alors que mes yeux parcourent rapidement les mots uns à uns. Je relève finalement les yeux vers Peter.

- C'est vraiment horrible. Ils sont-

Je serre les dents pour me retenir de jurer.

Peter: Inhumains.

- Oui, inhumains... Ce sont vraiment des monstres.

Je sens sa main se poser sur mon épaule.

Peter: On ne pouvait pas le savoir.

Ma lèvre inférieure commence doucement à trembler.

- M-mais elle croit toujours qu'elle peut les retrouver. Ils lui ont ment-

Peter: Ils ont fait pareil avec toi, tu ne te souvenais de rien.

- Mais c'est moi qui l'ai choisi ! Même si je ne m'en souviens pas, je sais que c'était ma décision. Elle, elle n'a rien demandé à personne. Elle a seulement suivi leurs ordres car elle pensait pouvoir les revoir, et qu'est-ce qu'ils ont fait en échange ??

Peter: (t/p)...

- Ils en ont fait des cobayes dans leur expérience pour duppliquer mes pouvoirs, et ça les a tué. Tout est... encore de ma faute.

Peter: Arrête, tu n'as pas à te rejetter la faute. Tu n'aurais rien pu faire.

Je reste un moment les yeux fixés dans le vide.

- Je sais.

Mon poing se serre. Je ferme les yeux pour me séparer de la feuille qui décrit, avec grande précision, la torture dont ils ont été victime avant de succomber à leur mal. Mes yeux se réouvrent, s'ancrant cette fois-ci dans les iris brunes en face de moi.

- Mais elle les cherche toujours, aujourd'hui encore. Et elle ne quittera pas ce bâtiment tant qu'elle ne les aura pas retrouvé.

Il secoue immédiatement la tête.

Peter: On n'a plus le temps.

- On ne peut quand même pas la laisser là ! Elle va mourir dans le chagrin si on ne fait rien.

Peter: On a promis à Tony Stark de revenir vite. Je ne compte pas te perdre pour ça. Tu as ta boîte, on s'en va. En plus, on n'arrivera pas à la retrouver en si peu de temps.

- KAREN, où elle est ?

Je le vois automatiquement lever les yeux au ciel alors qu'il ne peut s'empêcher de râler d'une petite voix.

Peter: Elle a intérêt à être à moins de cinq minutes de nous... Déjà qu'elle se permet de me pousser, si en plus on doit la secourir en risquant notre vie, on n'est pas prêts de s'en sortir.

KAREN: Je détecte une forme de vie de sexe féminin au deuxième étage.

Il semble s'offusquer à l'entente de ces mots.

Peter: C'est de la folie, tout est déjà à moitié effondré au dessus. Si quelque chose risque de s'écrouler, c'est bien le deuxième étage.

- On doit y aller.

Il pose sa main sur son visage l'espace de quelques secondes, avant de soupirer bruyamment.

Peter: D'accord... Mais on se dépêche, et on sort dès qu'on l'a trouvé.

J'acquiesce aussitôt. Il me sourit faiblement et remet son masque.

Peter Parker x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant