19. Bande de nouilles

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Le vent frais souffle sur mon visage tandis que mes yeux sont fermés. Je suis montée sur le toit avec une chaise et un plaid. Je laisse mes pensées divaguer toutes seules, pendant que le son lointain des voitures résonne dans mes oreilles et que les lumières de la ville m'apaisent.

J'entends un bruit se rapprocher de moi, comme celui de ses toiles. J'attends un petit moment, et puis ce bruit disparaît. J'ouvre doucement les yeux, mais je ne vois rien alors les referme. Ce n'est que quand je sens des bras se glisser sous mes épaules, et sans que je ne puisse rien y faire, mes pieds se décoller du sol et le plaid se dégager de mes cuisses, que je me rends compte de ce qu'il se passe.

Je réouvre les yeux et me toure vers la personne qui me porte, qui sans surprise se trouve être Peter dans son costume. Je m'agrippe alors à lui et me penche pour admirer les lumières de la ville.

Peter: Tu aimes la vue?

- Oui, c'est b-

Il me lâche alors sans me prévenir et je tombe en arrière.

L'enfoiré

Je ferme les yeux.

Allez (t/p), ça va aller. Il va gentiment venir te chercher en plein vol dans 3, 2, 1... Bon d'accord si il n'est pas là dans 5 secondes je me mets à crier de toutes mes forces.

Je me mets donc à sortir tout l'air de mes poumons jusqu'à ce qu'il revienne m'attraper.

Peter: Alors? C'était mieux de plus près?

- Va te faire! Refais encore une fois ça et je te frappe!

Peter: Dans ce cas j'ai juste à ne pas te rattraper.

- Ose le faire et je te jure que tu ne pourras jamais faire de gosses.

Peter: Calme-toi je rigolais.

- Oui bah ton humour il est à chier.

Peter: Bah dis-donc...

Il rigole sous son masque et je me surprend à essayer de voir son visage à travers le fin bout de tissus. Il s'arrête finalement sur le toit d'un bâtiment et me lâche, puis s'assied sur le rebord et je fais de même. Il reste silencieux pendant un moment, mais ça ne me dérage pas car je suis bien trop occupée à admirer la vue pour en tenir compte. Il nous a amenés tout en haut d'un gigantesque immeuble. On peut voir l'entièreté du Queens de là-haut.

Il commence à gigotter et à marmonner des mots incompréhensibles.

Peter: Hum Je..fin tu heum pourrais euh éviterdedirequejesuisspidermanadesgenspacrequesitulefaistoutlemondefiniraparlesavoiretmoijenepourraisplusallerencoursetmatanteellevapasêtrecontentedesavoirquejemebaladesurlestoitstouslessoirs...

- Et en français ça donne quoi?

Il soupire, retire son masque et reprend, toujours en regardant la ville.

Peter: Ned pense que tu vas le répéter à tout le monde. Il a finit par me convaincre d'aller te redemander de ne rien dire.

- Mais je t'ai déjà dit que je ne le ferais pas.

Peter: Oui, je sais...

Je soupire et songe à une façon pour qu'il ait un peu plus confiance en moi.

- Je sais! Si ça peut te rassurer, je te raconte un secret. Comme ça si jamais je dis le tiens, tu pourras faire de même.

Il tourne la tête vers moi, me regarde un moment dans les yeux, puis se tourne à nouveau vers la ville et porte son regard sur ses chaussures.

Peter Parker x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant