22. Quelques mots

2.5K 138 86
                                    

Yoo Comment vous allez?

Quoi? Moi je suis en retard?

Pfff n'importe quoi 🙄

Enfin bref désolé j'ai pas réussi à tout finir, parce que le chapitre était pas complet quand j'ai dû aller fêter le nouvel an ducoup j'ai pas eu le temps de trouver des idées à ✨1h✨ du matin, puis je me suis levée à midi pour manger et j'ai pas pu continuer d'écrire dessus avant 14h, ensuite on a dû regarder un film en famille qui s'est transformé en deux, et c'était déjà samedi soir 21h. J'ai essayé de continuer mais le syndrome de la page blache on connaît... Et pis dimanche j'ai dû finir mes devoirs donc j'ai pas non-plus eu le temps d'écrire plus que ça.

Me voilà donc, lundi matin en perm, puis mardi et mercredi pour finir ce foutu chapitre en sachant que je dois en publier un deuxième même pas encore écrit pour vendredi en plus de la ff sur Lee.

__________________________________

Comment j'avais fait pour me retrouver là? Mon corps s'était déplacé tout seul, et je ne m'en étais rendue compte qu'une fois arrivée.

Je regarde autour de moi et constate que personne n'est encore là. Soupirant de soulagement, je tente de lever un pied pour rentrer chez moi mais n'y arrive pas. Plus rien ne m'appartient. Je savais qu'ils allaient se retrouver ici et, inconsciemment, j'avais souhaité m'y rendre. Mes sens m'ont écouté mais c'était à mon plus grand malheur. Je réitère mon geste mais ma jambe ne veut toujours pas quitter le sol. J'attends une dizaine de minutes mais je ne peux toujours pas me dégager. Puis, j'entends au loin le son du réacteur de l'engin volant du Vautour.

Merde!! Pu- mais tu vas bouger jambe à la con?!

Je tire de toutes mes force dessus mais elle ne lâche pas sa prise. Je les entends se rapprocher alors que je suis coincée ici. Et finalement, le moment tant redouté arrive. Je les vois se cracher devant moi, mais aucun des deux ne m'ont encore remarqué.

Je les vois se battre, je suis aux premières loge. Les débris volent de tous côtés, manquant de me percuter à chaque fois qu'ils passent près de moi. J'ai de la chance qu'ils ne m'atteignent pas, parce que je ne peux pas bouger le haut du corps non-plus, même pas un battement de cils. Je les regarde, impuissante, priant pour que tout se passe également comme je l'avais vu, mais je ne peux pas en juger, plus maintenant.

Ce n'est rien de bien méchant, j'ai juste reçu une plaque en métal directement dans la tête, me suis évanouie, et ai commencé à délirer.

Je vois noir, puis blanc, pour finir par voir une nouvelle fois tout en noir. Je me relève et regarde autour de moi, le ciel a tourné au rouge, le sol a une couleur orangée et des tonnes de débris sont éparpillés un peu partout autour de moi. Je regarde mes mains et me pince le bras mais je ne ressens aucune douleur, je rêve, ou alors je suis morte.

J'entends des voix s'élever à ma droite et tourne ma tête pour voir de qui il s'agit, mais je ne vois que des tâches noires. Je m'en approche et remarque que ces silhouettes prennent progressivement des couleurs. J'arrive à rapidement distinguer certains des traits de chacun d'eux et continue de me rapprocher.

Je m'en tiens maintenant à quelques mètres et réussis à définir ces silhouettes peu nombreuses comme étant toutes des personnes présentes dans le film Avengers Endgame. Ils n'ont pas l'air de me voir mais me regardent tous comme s'il y avait quelque chose d'important derrière moi. Je me retourne alors et me vois, moi, blessée de partout, gravement au niveau du ventre et du bras, mon visage presque méconnaissable tellement il est recouvert de terre et de traces de sang.

J'entrouvre la bouche, mais ne trouve rien à en dire alors la referme avant que mon moi ne me traverse doucement pour de suite s'effondrer sur le sol. Presque tout le monde se rue sur cette personne à moitié morte que je serais en répétant mon nom, que je ne vais pas mourir, que tout se passera bien, et alors que je me rends compte de ce qu'il est en train de se dérouler, je vois cette lueur disparaître de ses yeux, des miens, cette lueur que tout le monde devrait avoir tant qu'il est vivant, voulant dire qu'elle ne l'est plus. Je suis morte, ou plutôt je mourrais ici.

Non, ça ne va pas, je ne suis pas d'accord avec ça, je ne veux pas que ça se finisse comme ça.

Je serre les poings, continuant d'observer la scène qui se déroule sous mes yeux.

Des larmes, des cris, des lamentations, des maux au cœur au fil de chaque bouffées d'air saccadées s'écrasant dans leurs poumons dilués à la poussière, que j'aurais préféré voir plutôt que ce qu'il se passait. En vérité, personne ne pleurait, personne ne criait, pas un seul mot ne dépassait la barrière de leur lèvres, ils étaient tous choqués, certes, mais ne paraissaient pas plus triste que ça. J'aurais pu penser qu'ils se retenaient, mais au fond je savais la vérité:

Ils s'en foutent totalement de moi.

Non, je ne laisserais pas cet évènement se passer comme ça, je ne le veux pas, je ne l'accepte pas. Je refuse de finir la seconde vie qui m'a été offerte de cette manière, je compte bien en profiter, même si je finis comme ça, je ne veux pas que ce soit de cette manière.

Finissant par détendre les poings pour me calmer, je réouvre enfin les yeux et me relève lentement alors qu'un énorme acouphène résonne dans mes tympans. Je regarde autour de moi et remarque que je suis dans un lit blanc et qu'un bandage décore mon front. La plaque de métal ne m'a pas raté.

J'essaye de faire un pas en avant mais j'ai l'impression qu'une bombe explose dans mon crâne et ne vois plus rien pendant quelques secondes le temps que ça se calme, puis me redresse en me tenant la tête. J'entends des pas dans le couloir mais n'obtiens pas le temps de réagir que la porte s'ouvre en même temps qu'une voix retentit dans la pièce.

Pepper: Bonjour (t/p), je suis Pepper, mais je crois que tu le sais déjà. Tony m'a rapidement parlé de toi, tu me dis ce que tu faisais là où nous t'avons trouvé?

- Bah je me suis prise une plaque métallique en pleine face donc je me suis évanouie.

Elle me lance un regard pour reposer la question sans un mot.

-Non, honnêtement, je ne sais pas. C'est comme si tout avait fonctionné sans moi, et je ne l'avais pas remarqué avant de m'y trouver.

Pepper: C'est un trouble du sommeil?

- Nan nan, je me suis dit que j'allais me balader, du coup je suis sortie et j'ai commencé à penser à quelque chose, je n'avais même pas l'impression de continuer à marcher, c'est comme si j'avançais tout seul.

Pepper: Je vois, j'en parlerai à Tony.

- Et je peux sortir là ou pas encore ?

Pepper: On va te garder encore une ou deux heures pour voir comment tu cicatrises, puis tu pourras partir.

Elle me sourit et sort en emportant avec elle la petite plaquette sur laquelle étaient griffonnés quelques mots.

Peter Parker x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant