Je me réveille, mon spider-sens sonne, il est 7 heures.
Putain de merde c'était quoi ça?!
Je regarde autour de moi, c'est ma chambre. J'entreprends de sentir ma manche mais il n'y a qu'une odeur de lessive et aucune trace d'humidité.
C'était un rêve alors? C'était vachement réaliste dis-donc.
Je réfléchis quelques longues minutes avant de me rappeler que j'ai école. Je m'habille à la hâte, prends mon sac à dos et embarque une tartine posée sur la table. Je me rends à l'école par le chemin habituel et vois que la route est barrée à cause d'un accident.
Comme dans mon rêve!
J'emprunte donc le chemin que j'ai trouvé dans mon rêve et regarde attentivement autour de moi. J'aperçois le petit garçon de mon rêve se pencher dangeureusement au dessus de la barrière.
Mais à ce moment là c'est plus un rêve, c'est juste une prémonition!
J'accours vers lui et le tire doucement vers moi.
- Hey petit fais gaffe tu pourrais tomber.
Petit garçon: Mais mon camion il est tombé.
-Hey! Ça va aller, il est tombé dans l'eau ou il est encore sur le pont?
Petit garçon: Il est accroché au bord, là.
Il pointe son camion du doigt.
Je comprends pourquoi il était pendu au dessus du vide maintenant.
Je tends le bras à travers la barrière et réussis difficilement à toucher le camion. Mes doigts se collent au jouet et je lui rends après lui avoir fait promettre de ne plus jamais faire de bêtises dans des endroits dangereux comme celui-ci. Je jette un coup d'oeil à l'horloge qui m'indique que je pourrais arriver à l'heure si je me dépêche. Je presse donc le pas et retrouve le chemin pour l'école. J'arrive pile à l'heure pour l'appel et ne me fais même pas remarquer.
La journée se passe un peu différemment de celle de mon rêve mais rien de gros ne change.
Maintenant, je dois verifier si quelque chose se passe après être rentrée. Je regarde trois ou quatre fois qu'il n'y ait pas de limousine noire devant l'immeuble, prends les escaliers, et ouvre enfin la porte de l'appartement. Je jette un coup d'oeil à l'intérieur et entre lentement. Je referme la porte à clef derrière moi et pars en direction de la cuisine me chercher un verre d'eau.
- Salut Liz
Liz: Salut
- Quoi de neuf?
Liz: Rien de spécial... Oh! J'oubliais!
Et merde!
Liz: J'ai commandé une pizza pepperoni et une chorizo, si je n'entends pas sonner tu pourras aller ouvrir?
- Oui bien sûr.
Je me dirige vers ma chambre, ferme la porte, pose mon verre d'eau sur le bureau et souffle un bon coup en me laissant tomber sur le lit.
- Pfiou... C'était stressant...
Cette nuit-là, pour la première fois, je ne suis pas sortie dehors, j'étais trop occupée à essayer de trouver ce qu'il s'était passé de différent. C'est sûr que recevoir un costume serait cool, mais devoir répondre à un interrogatoire de Tony Stark et certainement rater deux jours de cours n'était pas la meilleure des solutions.
Un milliardaire qui fait le déplacement de son domicile à un immeuble perdu dans le Queens n'était pas là par hasard... Je déteste les interros surprises, donc il faudrait que je me prépare à l'avance au grand Tony Stark. Mais que je sois préparée ou pas, on ne sait jamais à quoi s'attendre avec un milliardaire comme lui.
Milliardaire... Mais oui! Il est milliardaire, il a donc un satelite à lui, des caméras et tout, non? Il a dû le voir d'une façon ou d'une autre... Mais oui! Le petit garçon! J'ai utilisé ma toile pour le sauver, il a dû le détecter ou je ne sais quoi... Je crois que si c'est lui qui me trouve je suis mal barrée, s'il cherche je ne vais plus savoir quoi faire. Alors que si c'est moi qui viens, il posera peut-être moins de questions.
Dans tous les cas, pour l'instant, tant que je ne fais pas trop de vagues avec mes pouvoirs, ça devrait aller... On n'est seulement qu'en début de semaine, je peux encore réfléchir à ce que je vais faire...
...
J'ai fait super attention à tout ce que je voyais ces derniers temps et j'ai pris conscience de quelques caméras dissimulées ou mises en hauteur. J'ai veillé à ne pas trop me balader la nuit ou à directement aller vers la fenêtre toujours ouverte du gymnase. J'ai remarqué que parfois je me sens énervée pour rien, et qu'après mes sorties nocturne au gymnase, je me sens calme et sereine. J'en déduis donc que je ne suis définitivement pas faite pour rester inactive.
On est aujourd'hui samedi matin, et j'ai choisi de me rendre à Manhattan ce week-end pour décider si je vais toquer à la porte de la tour Stark pour éviter l'angoisse de me faire prendre.
J'ai demandé à Liz de me prêter son téléphone pour voir le trajet à partir du Queens. Il y a marqué qu'il y a 23,5 kilomètres à parcourir, et que le temps à pied est estimé à 4 heures et 17 minutes, mais j'arrondis à 4 heures. Je me suis décidée à m'y rendre par des petits chemins isolés, par la forêt dans la montagne pour pouvoir aller plus vite sans me faire repérer.
Le temps passe rapidement. Je cours le plus vite possible, fermant parfois les yeux, sentant le vent sur mon visage, l'odeur des arbres et de la nature me chatouillant les narines, m'offrant ainsi une sensation de bien-être. Je tire ensuite une toile sur un arbre et m'y propulse pour me balader maintenant grâce à la seule force de mes bras. (Mais ça marche pas si t'as le vaccin, le bras engourdi et tt on connait... Tout ça pour ne même pas aller en Grande Bretagne, j'suis dégoûtée d'la vie.😓)
Le temps passe, je me surprends parfois à sourire à la sensation du vent sur ma peau, à chantoner au rythme de mes toiles tirées et à fermer les yeux par inadvertance. J'arrive à Manhattan avec une heure d'avance, ce qui n'est pas extraordinaire sur 4 heures de route mais c'est déjà un bon début, surtout qu'on ne puisse pas dire que je me sois trop dépêchée.
J'essaie de me remémorer le trajet jusqu'à la tour Stark mais me perds très rapidement. Je cherche ensuite la plus haute tour de Manhattan et la trouve tout de suite. Finalement, c'était plutôt facile. Je me mets à marcher vers elle en faisant attention à la circulation.
Nous y voilà enfin, la tour Stark...
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Peter Parker x Reader
Fanfiction"Je pense qu'au départ je les croyais, quand ils disaient vouloir le bien de l'humanité. Se rendaient-ils compte de ce qu'ils faisaient ? Je ne l'ai compris que plus tard, mais je ne pouvais plus rien y faire." Les expériences qu'elle a subies l'ont...