81. Mauvais pressentiment

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Coucou mes araignées préférées !

Je tenais à vous remercier pour tout le soutien que vous m'avez apporté. J'ai bien eu le temps de réviser et je pense que j'ai tout cassé !! 😌 Il ne me reste plus qu'à attendre les résultats je stresseeee 😫

Pour ceux qui l'ont passé aussi ça s'est passé comment ??

Bonne lecture ;)

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Un frisson me parcourt alors que je sens mes poils se hérisser. Je lève les yeux en faisant tout mon possible pour garder mon équilibre lorsque je descends du coffre de la camionnette blanche.

Un grand bâtiment blanc se dresse devant moi, entouré d'un grillage de trois mètres de haut qui semble nous empêcher toute sortie. Je remarque à quelques endroits des hommes armés qui effectuent leur ronde, comme pour garder fièrement la forteresse. Ils s'arrêtent en nous remarquant.

Ma tête se tourne presque automatiquement sur Tim qui nous pousse toutes les deux violement le dos pour entrer à l'intérieur. J'inspire profondément pour garder mon calme.

Allez, plus que quelques heures et tout sera réglé.

Je serre mon poing pour me donner du courage et me défait de mon emprise pour marcher moi-même à sa suite. Dès que mon pied entre en contact avec le carrelage du hall d'entrée, je sens mes poils se hérisser. Mes yeux parcourent l'endroit avec insistance, à la recherche de la moindre faille qui pourrait permettre d'outrepasser la sécurité. Rien. Je reporte mon attention sur l'homme qui nous guide vers une destiniation inconnue.

Au bout d'une trentaine de minutes à marcher dans des couloirs de plus en plus déserts, et à descendre des escaliers interminables pour s'enfoncer encore plus profondément dans la terre, une unique porte de coffre-fort nous barre la route. Je reste de marbre tandis que Tim tappe un nombre incalculable de chiffres en ce qui s'apparente à une mélodie grâce aux différents sons qu'ils produisent.

3 2 3 2 3 6 7, 1 8 9, 7 9 3 6 4, 1 7 0 3 3 6 9 5 3, 7 9 3 2 3, 6 5 9 2, 3 9 6 4 9 8 2 7 3 9 5 7 5 2 9, 5 3.

La porte s'ouvre en un grincement qui me force à me couvrir les oreilles. Nous suivons ses pas alors qu'il pénètre dans le bunker. J'avale difficilement ma salive en voyant ce qui s'apparente à une cellule de 5 mètres carré entourée de murs de verres en plein milieu de la salle.

Mes dents se serrent automatiquement alors qu'il saisit fermement mon bras pour me forcer à entrer à l'intérieur. Il m'y jette presque et referme automatiquement la porte. Je reste immobile au centre de la petite pièce alors que le sourire hautain qu'il arbore me donne envie de lui sauter à la gorge.

Un long silence semble mettre le temps en suspend. C'est Suzanne qui le brise en s'avançant un peu plus près de lui.

Suzanne: Vous avez réussi à la récupérer, alors maintenant c'est à mon tour.

Tim: Bien-sûr, un accord est un accord.

Il prononce ces mots tout en laissant s'échapper un sourire en coin qui me donne des frissons dans toute la colonne vertébrale. Je fais un pas en avant pour les observer en fronçant les sourcils. Il pose légèrement sa main sur son épaule en l'invitant à avancer vers la porte du bunker.

J'essaie de tendre l'oreille pour écouter à nouveau la mélodie pour déverrouiller l'entrée, mais à peine je m'appuie sur la pointe des pieds pour mieux observer les touches que je l'apperçois m'adresser un autre de ses sourires et appuyer sur la première touche pour entrer le code.

A ce geste le verre tout autour de moi s'opacifie pour que l'on ne puisse voir plus que des ombres difformes au travers, qui ne laisse passer plus aucun son. Je soupire pour manifester ma frustration.

J'ai un mauvais pressentiment.

...

Le silence commence lentement à influer sur mon état d'esprit. Tout autour de moi est blanc, du sol au plafond, en passant par les toilettes et même le sommier du lit. J'ai l'impression d'avoir été amputée de tous mes sens.

Le pire, c'est que j'ai la vive impression qu'ils l'ont fait exprès.

Je ferme les yeux, couchée sur le dos, alors que j'entends enfin une voix m'appeler au loin dans mes rêves. Un sourire se forme inconsciemment sur mon visage alors que j'imagine ses yeux me regarder malgré la distance qui nous sépare.

J'ouvre les yeux. Le paysage autour semble tourner à vive allure. Je l'apperçois à une vingtaine de mètres devant moi, appelant désespérément mon nom dans l'espoir de me trouver.

Je m'avance vers lui.

Il lui faut quelques secondes avant de remarquer ma présence et de se mettre à courir dans ma direction. Il m'attrape les épaules dès qu'il est à ma hauteur en m'inspectant des yeux.

Peter: Dieu merci tu n'as rien. Ils ne t'ont rien fait rassure-moi.

Je m'arrête quelques secondes sur ses yeux ancrés dans les miens et plonge dans ses bras pour me sentir près de lui.

- Non, ils m'ont enfermé dans un sous-sol, mais pour l'instant aucune expérience n'a recommencé.

Peter: Tant mieux alors, on devrait avoir le temps d'arriver jusqu'à toi avant qu'ils ne te touchent.

Je me détache de lui pour reprendre mon sérieux.

- Vous avez déjà réussi à me retrouver ?

Peter: Bien-sûr

Il hausse les épaules comme pour signifier que c'est évident et croise les bras en baissant la tête.

Peter: J'ai vraiment cru pendant un moment que... tu étais dans cette voiture qui a brûlé.

Je pose mes mains sur ses bras et rapproche mon visage du sien, pour finir par coller nos fronts ensemble et fermer nos yeux l'un après l'autre.

- Je sais, j'ai eu peur que tu me croies morte et que tu ne me cherches plus.

Peter: Je n'arrêterais jamais de te chercher, même s'il me faut parcourir la terre entière et tous les mondes dans lesquels ils pourraient te ramener.

- Je te crois.

Peter: Je t'aime de tout mon être.

Mes yeux s'ouvrent d'un coup alors que ces mots résonnent dans ma tête en un écho sans fin.

- Quoi ?

Peter: Je t'aime à ne plus savoir quoi en faire.

Je ne parviens pas à retenir un sourire d'apparaître sur mon visage.

C'est la première fois qu'il le dit.

Peter: Tu me manques.

- Toi aussi tu me manques... je t'aime aussi.

Je le fixe alors que son regard s'illumine à son tour en un sourire identique au mien. Il décroise ses bras et j'en profite pour l'enlacer encore une fois. Le temps s'arrête, mais pourtant tout a l'air d'aller plus vite, car en l'espace de ce qu'il me paraît être une dizaine de secondes, je me suis déjà réveillée.

Peter Parker x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant