Coucou les araignées !🕷🕸❤️💙
Et non, vous ne rêvez pas, ceci est bien un nouveau chapitre 😌
J'ai beaucoup hésité mais j'ai décidé qu'il fera encore partie de l'histoire, et pas de l'épilogue, bien qu'il s'en rapproche un peu... 😅
On est donc sur le dernier chapitre de cette histoire. Celui-là est un peu court, mais l'épilogue sera très, mais alors très long. Je réfléchis en ce moment à le couper en trois parce qu'il fait presque 8000 mots. 😅
Mais pas d'inquiétude, je pense en publier deux par semaine pour que ça aille plus vite, vu que j'ai pris beaucoup d'avance !
D'ailleurs l'illustration est faite par IA, ça a pris du temps mais je suis contente, ça se rapproche vraiment du costume que j'avais en tête à la base. Il ressemble aussi un peu à celui de Spider-Gwen 😊
Si ça vous intéresse y'en aura d'autres après ^^
Bonne lecture 😘
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Les choses se sont déroulées bien plus vite que je ne l'avais prévu. Malheureusement, l'univers a décidé de me tourner le dos, encore une fois, et j'ai fait partie des effacés.
Certaines choses se sont résolues, d'autre ont vraiment dégénéré.
Ma relation avec mon père s'est arrangée. Il nous a fallu du temps, beaucoup, beaucoup de temps, mais l'atmosphère tendue entre nous a finit par se dissiper. On évite toutefois tous les deux de reparler de ce qu'il s'est passé – parce que je sais qu'il s'en veut encore, même si de mon côté j'ai décidé de croire en ces paroles et d'effacer le passé pour me concentrer sur le présent, et surtout qu'au final, tout s'est bien terminé, comme il l'avait vu dans sa vision.
Je ne garde pas de séquelles particulières de cette époque, à part physique, mais ce ne sont rien de plus que des marques. Elles ne m'empêchent pas de vivre, ne me gênent pas dans mes mouvements. Elles me rappellent juste qui j'étais avant, et pourquoi je suis celle que je suis aujourd'hui.
Après qu'il ait réussi à se réinsérer dans la vie professionnelle, et à acheter une maison à crédit avec ses revenus, nous avons décidé d'un commun accord de se remettre à vivre sous le même toit. Il y avait encore beaucoup de choses que nous devions rattraper, bien que nous avions conscience que beaucoup d'autres resteront perdues à jamais.
Malheureusement, mes peurs concernant Tony se sont avérées.
D'un côté, je suppose que c'était une bonne chose de faire aussi partie des effacés, parce que je ne sais pas ce que j'aurais fait pendant 5 ans sans Peter. C'est déjà dur de me lever sans le voir tous les matins, puisque je m'y suis habituée en vivant aussi longtemps chez lui et May. Surtout qu'en 5 ans, les choses changent. Peut-être n'aurais-je plus du tout été la même. Et, qui sait ? Même si Peter et moi sommes liés, il y a un monde où après ça, nous nous serions rendus compte que nous étions devenus incompatibles, que l'on ne se comprendrait plus. Que tout aurait changé.
Mais d'un autre... Étant donné que j'ai été effacée pendant cinq longues années, je ne suis arrivée qu'à la fin du combat, et je n'ai pas eu assez de temps pour me préparer. Je me suis retrouvée à courir comme si ma vie en dépendait avec ce gant dans les mains. J'ai tout fait pour que le plan original fonctionne. Mais Tony avait raison. Certaines choses sont inévitables.
J'étais prête à tout pour y arriver, pourtant. J'avais même pensé, pendant un court moment, lorsque ce gant était entre mes mains, que je pourrais mourir à sa place. Enfin non, j'étais persuadée que j'en étais capable sans mourir. Ou peut-être l'espérais-je juste... Je n'ai pas eu le temps de tester ma théorie. Il me l'a arraché des mains avant de le jeter au loin. Peter avait compris. Lui non plus, il n'aurait pas pu vivre sans moi.
Et puis, tout s'est déroulé comme ça aurait dû se faire sans moi : Thanos récupéra les pierres, les incrusta sur son gant, déclara "Je suis désormais inéluctable", puis claqua des doigts. Mais plus aucune pierre ne se trouvait sur son gant, parce que Tony les avait prises. Il leva la main devant lui, le gant mécanique – créé par ses soins pour supporter les pierres d'infinité – sur sa main. Et puis alors que des éclairs de toutes les couleurs le parcouraient, il claqua des doigts, en prononçant la même phrase iconique qui était restée dans toutes les consciences de son audience après la première diffusion du film : "Et moi je suis Iron Man".
Puis tout se termina, et après ce court instant de réjouissance, il mourut, encore une fois. Sans que je n'aie rien pu faire pour le sauver. La tristesse ne me quitta pas pendant les semaines qui ont suivies. Tout comme elle ne quitta pas Peter.
J'ai eu beau essayer, c'est comme si l'univers m'interdisait de changer quoi que ce soit au "bon" déroulé des choses. J'étais dévastée. Le pire a peut-être été quand Peter a découvert que je savais déjà que Tony allait mourir. La dispute a duré des jours. Nous n'étions pas en capacité de raisonner clairement, notre esprit toujours endeuillé. C'était comme si ne nous ne comprenions plus. Enfin, comme s'il ne me comprenait plus.
Après ça, j'ai eu beau essayé de lui dire ce qui allait se passer dans le futur, il ne me croyait plus. Il est tombé droit dans le piège de Quentin Beck – Mysterio – et a fini, comme prédit, épinglé à la première page de tous les journaux – télévisés ou papiers – avec son identité révélée et le statut de tueur en prime.
Ce n'est que là qu'il a compris que je disais la vérité, et que la mort de Tony l'avait bien trop aveuglé pour qu'il ne se rende compte des choses évidentes.
Puis vint notre dernière chance. S'il ne me croyait pas cette fois, il n'y aurait plus de point retour. Il fallait qu'il assimile le fait que tante May allait aussi mourir si on ne faisait rien.
Et pour l'assimiler, ça, il n'y a pas eu besoin de lui répéter.
Mais comme toujours, tout ne s'est pas passé comme prévu. May a quand même fini blessée, et Peter fut empli de rage. Il m'a laissé seule avec elle sans se retourner, alors qu'elle avait sombré dans le néant, pour partir avec ses alter-ego à la recherche des hommes qui avaient causé cette horreur.
Il aurait dû vérifier si elle respirait encore.
J'ai cru rêver, être enfermée dans un rêve éveillé, une vision qui disparaîtrait aussi vite qu'elle était arrivée lorsque j'ouvrirais les yeux. Même si c'était faible, elle respirait encore. Jamais je n'aurais pu l'imaginer. Était-ce parce que j'avais essayé de la protéger des débris lorsque le bâtiment s'était effondré ? Je ne pouvais pas y croire.
Et pourtant, je me suis accrochée à cet espoir. Et alors que je la sentais au bord du précipice, Happy est arrivé.
Je l'ai supplié de nous emmener à l'hôpital ; il n'a pas fallu le lui dire deux fois. Je ne l'avais jamais vu rouler aussi vite. Une fois arrivés, nous l'avons laissée entre des mains expertes, mais elle ne se réveilla pas avant plusieurs jours.
Je n'ai pas revu Peter avant la fin du combat, de longues heures plus tard. Pas avant que Doctor Strange ne soit obligé d'effacer Peter de la mémoire de tous, pour sauver notre monde, dont le multivers commençait à s'effondrer.
C'était arrivé trop vite. Je n'étais pas prête. Je ne voulais pas l'oublier. Je ne voulais pas le laisser seul. Je ne voulais pas être seule. Il faisait maintenant partie intégrante de ma vie. Je savais déjà que je ne serais plus que l'ombre de moi-même lorsqu'il ne serait plus là. Me rendrais-je au moins compte qu'il me manquait ? Que quelque chose d'important me manquait ?
J'essayais de me mentir à moi-même, mais je savais qu'il n'y avait aucune chance que je m'en souvienne toute seule. Il me fallait dépendre de la capacité de Peter à me rappeler la vérité, qui, je le savais après avoir senti mon cœur se resserrer en regardant le film, était d'un zéro pointé.
J'ai eu beau lui faire jurer de venir me rappeler qui il était, qui nous étions l'un pour l'autre, j'étais parfaitement consciente qu'il n'en ferait rien.
Et j'avais raison.
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Peter Parker x Reader
Fanfiction"Je pense qu'au départ je les croyais, quand ils disaient vouloir le bien de l'humanité. Se rendaient-ils compte de ce qu'ils faisaient ? Je ne l'ai compris que plus tard, mais je ne pouvais plus rien y faire." Les expériences qu'elle a subies l'ont...
