Peter Parker x Reader

83. Tout me prendre

Hello les araignées vous allez bien ??

Petit message pour vous dire que j'ai eu mon bac mention très bien heheh ! 😙✌️ Comme quoi l'attente n'aura pas servi à rien 👁️👄👁️✨

Toujours pour ceux qui l'ont passé en même temps que moi, ça s'est passé comment ?

Bonne lecture <333

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Je me redresse en un gémissement de douleur, m'adossant au bureau dans le fond de la pièce pour faciliter mon mouvement. Des bruits affreusement stridents et forts parviennent à mes oreilles depuis le drône volant en face de moi.

Je tire une toile pour le ramener vers moi, sentant déjà mon audition diminuer des suites de ces sons aigus, et donne un coup de poing aussi fort que je le peux pour briser le dispositif.

Un acouphène résonne à présent dans mes oreilles. Je regarde vaguement autour de moi, me sentant étourdi pour une raison qui m'est inconnue. Mes jambes faiblissent. Je tombe en arrière sans pouvoir y faire quelque chose, ni même vraiment le remarquer. Mes yeux parcourent encore une fois la pièce, avant qu'ils ne se ferment machinalement en un mouvement si long qu'il me semble pendant un court instant être toujours maître de mon corps, puis le noir complet m'envahit.

Des vibrations secouent le sol ; une explosion semble retentir au loin. Je papillonne des yeux, réussissant à lutter pour regagner mes esprits, tentant de trouver son origine. De grandes lumières m'aveuglent à proximité. Je réussis à m'en protéger en plaçant mon bras devant mon visage et tente de m'étirer en regardant autour de moi.

Je comprends assez rapidement que l'explosion que j'ai cru entendre a réellement eu lieu, dans le hall où Tony Stark se battait avec les soldats il y a à peine quelques secondes.

Je m'avance vers la vitre qui s'était brisée sous mon poids et m'adosse à une poutre en métal pour observer la scène. Mon sang ne fait qu'un tour dans mon corps. Je tends mon bras en avant et saute dans le vide qui sépare la salle, située au deuxième étage, du grand hall, dans lequel les flammes envahissent tout l'espace. J'appuie de toutes mes forces sur mes lanceurs de toiles, qui s'avèrent ne plus fonctionner, et atterris durement contre le sol en une roulade improvisée pour absorber le choc. Les quelques débris de béton qui parsèment le sol parviennent tout de même à me causer d'énormes douleurs dans le dos et les genoux.

Je me redresse aussi vite que je le peux en ignorant ce paramètre et me rue vers l'armure de l'homme de métal gisant au centre, transpercé entre le thorax et l'épaule par une poutre de métal qui s'était décrochée du plafond. Mes dents se serrent alors que toujours aucun son ne parvient à mes oreilles. Je regarde autour de moi, paniqué, alors que je remarque des traces de sang un peu partout sur le costume.

Mes mains se mettent à trembler alors que ma bouche répète toute seule des mots qui me restent inaudibles, mais qui semblent pourtant faire sens dans mon esprit.

Non, tout mais pas ça.

Je retire mon masque, ayant l'impression de manquer d'air, et plonge ma tête dans mes mains. Ma respiration se fait de plus en plus saccadée sans que je ne puisse la controller. Je sens un liquide chaud couler le long de mes joues ; je sais déjà ce que c'est.

Je fais du mieux que je le peux pour reprendre mon souffle, songeant à (t/p) qui m'attend patiemment au fond d'un tunnel, dans un bunker désert, certainement proche de la sentence qui lui sera infligée après tout ce qu'elle a causé à cette organisation de malheur, qui lui a pourri la vie dans les moindres détails. Rien n'y fait.

A chaque fois que je tente de me relever pour aller la chercher, je croise les yeux métalliques du masque d'Iron Man et je ne peux m'empêcher d'émettre un nouveau sanglot, que je ne parviens même pas à entendre.

Et s'il était en train de me parler ? Et s'il était en train de me donner ses dernières paroles et que je ne pouvais pas les entendre ? Et s'il était encore vivant ?

Je regarde autour de moi en un dernier regard de détresse et remarque que le masque de mon costume a une drôle de lumière rouge clignotante sur le côté. Je l'enfile sans vraiment y réfléchir et prononce les premiers mots qui me viennent à l'esprit.

KAREN

A ma plus grande surprise, je parviens à entendre une voix dans mon crâne en guise de réponse, mais cette dernière me donne rapidement mal à la tête.

KAREN: Oui, Peter ?

Pendant combien de temps est-ce que j'étais inconscient ?

Ces mots me traversent l'esprit alors que je tente de les prononcer, toujours incapable de m'entendre parler.

KAREN: Vous avez perdu connaissance il y a 28 minutes maintenant.

Quoi ?! Tout ce temps ! Qu'est-ce qu'il s'est passé exactement ?

KAREN: Quand vous êtes tombé au sol, M. Stark a continué de se battre avec plusieurs dizaines de soldats à la suite jusqu'à il y a cinq minutes, puis ils se sont tous enfuis pour une raison qui était inconnue, jusqu'à ce que l'un d'entre eux lance une grenade dans le hall avant s'enfermer derrière ce qui semblait être une porte de bunker. La grenade a eu une détonation anormalement élevée et a touché l'armure ainsi que le noyau d'Iron Man, qui a causé une plus grande explosion, endommageant la structure du bâtiment et menant à la chute de plusieurs poutres qui maintenaient le système d'électricité en place.

J'avale difficilement ma salive.

Et Tony Stark ?

KAREN: Aucun signe de vie n'est détecté provenant de son armure ; les capteurs sensoriels semblent avoir été sectionnés lors de l'explosion. Il m'est donc impossible de rendre compte de l'état actuel de son corps.

Pourquoi je t'entends ?

KAREN: Je diffuse actuellement un signal sonore de 120 décibels dans vos oreilles. Les conséquences sur un humain lambda peuvent inclure la perte de l'audition. Cependant, c'est le seul moyen efficace pour vous communiquer les informations importantes dans l'immédiat.

Je hoche la tête en prenant une grande inspiration pour me calmer, priant pour que Tony Stark soit toujours vivant dans son armure et que je puisse trouver de quoi l'aider à se tirer de cette situation, un mauvais pressentiment m'envahissant pourtant l'esprit à contre-cœur.

Je tente de prononcer des mots d'encouragements à l'armure inanimée alors que je me dirige vers la porte du bunker dans lequel les soldats étaient allés se terrer comme des lâches en laissant dépérir l'homme de métal dans la solitude. Une rage incrontrôlée m'envahit.

Ils veulent vraiment tout me prendre. Dans ce cas, ja vais m'assurer de tout leur prendre à eux aussi.