Finalement c'était plus facile que prévu. J'ai juste suivi le troupeau de la classe et je suis arrivée à destination.
Quand j'entre dans la salle, une belle femme de la quarantaine me détaille du regard. Elle a les cheveux blonds détachés et porte une veste chic blanche avec une jupe noire assez courte. Elle a de beaux yeux gris et porte des talons aiguilles noir. Quand tout les autres élèves sont assis, elle me montre une place libre et je m'y installe.
Elle a l'air sympa. Son cours est facile à comprendre et elle explique bien la leçon.
Le reste de la matinée se passe sans encombres, si ce n'est le fait que j'ai la tête qui tourne de plus en plus à force de ressentir cette présence. J'ai préféré manger dans les couloirs, et ne l'ai pas regretté car j'étais éloignée de la source de mon intense mal de crâne. À la fin du repas, je suis à nouveaux des élèves de la classe, quand j'aperçois une porte de gymnase. Mon esprit se partage rapidement.
Je veux vraiment faire du sport, ressentir la même sensation que ce soir-là, mais je ne veux pas tellement me faire remarquer plus que je ne l'ai déjà fait.
Je finis par me résigner à faire deux tours de terrains plutôt lentement,
et à respirer plus fort pour simuler un essoufflement physique.
J'ai vraiment envie de bouger, de courir sans m'arrêter, de monter une de ces nombreuses cordes tendues au plafond, de frapper si fort dans un des sacs de frappe qu'il se décrocherait, laissant s'échapper un long filon de sable, prouvant mon passage ainsi que mon immaturité plus que flagrante. Mais je ne peux pas.
Je suis déçue et intérieurement triste de mon choix, mais ne le montre pas. Au bout d'environ 10 minutes, le bruit strident d'un sifflet retentit. Tous les élèves se rendent au centre du gymnase et je fais de même. Le prof explique le déroulement du cours. On doit faire un minimum de 30 pompes, squats et abdos, ainsi qu'une montée à la corde.
Je fais tout mon possible pour prendre beaucoup de temps, et faire semblant de glisser quand je monte à la corde, ce qui est plus compliqué que prévu vu que mes mains adhèrent à cette dernière. Après cet exercice "fatigant", Flash vient me voir. Il me dit que c'est la fin de la journée et que je peux rentrer. Je pourrais l'écouter, mais c'est Flash. Alors je me contenterais de suivre une autre personne de la classe jusqu'à notre prochain cours.
Je suis dans les gradins, en train de ranger mes affaires dans mon sac, quand je vois Liz avec son groupe se rapprocher de moi.
Liz: Salut. Juste un conseil: n'écoute jamais Flash. Il dit tout le temps n'importe quoi. Votre classe est censée avoir biologie juste après.
- Ah bon? Comment tu sais ça?
Elle hausse les épaules et dépose ses affaires sur le banc. Sa classe doit avoir sport après la nôtre. Je baisse la tête et articule un bref remerciement, puis me retourne pour aller suivre un élève de la classe jusqu'à la salle de cours. Flash range vite son sourire narquois quand il me voit y entrer. Je le regarde et lui sourit pour lui faire croire qu'il n'y a aucun problème. Ce qui est entièrement faux. Je sais qu'il va recommencer, mais ce n'est qu'un simple élément perturbateur. Il ne risque pas de pourrir mon année, c'est moi qui vous le dit.
Je m'assieds à une place libre et écoute le cours jusqu'à la sonnerie. Je rentre tranquillement en passant par l'épicerie de M. Delmar, et après avoir vérifié l'appareil photo, je pose mon sac à côté de mon bureau et m'effondre sur mon lit.
Il s'écoule de longues minutes avant que je décide finalement d'enlever mes lunettes, de remettre mes habits noirs, un genre de long bonnet dans lequel j'avais fait des trous pour les yeux, et de m'élancer à travers tout le Queens.
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Peter Parker x Reader
Фанфикшн"Je pense qu'au départ je les croyais, quand ils disaient vouloir le bien de l'humanité. Se rendaient-ils compte de ce qu'ils faisaient ? Je ne l'ai compris que plus tard, mais je ne pouvais plus rien y faire." Les expériences qu'elle a subies l'ont...
