102. Quelque chose d'impardonnable

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Coucou les araignées ! ❤️💙🕸🕷

Ça fait un moment que je n'ai pas laissé de message sur cette histoire (la dernière fois c'était au chapitre 64 quand j'annonçais que c'était bientôt la fin 🧍‍♂️ Autant dire que j'avais mal calculé mon coup...)

Anyway, cette fois-ci, promis, c'est la bonne ! Le dernier chapitre est déjà rédigé, et le prologue presque fini ! 🥳 Je dois juste me décider d'en combien de partie je les publie. 😅

Je tiens à prévenir à l'avance que ce chapitre est assez long, donc accrochez-vous bien !

Bonne lecture !!

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Le silence se rallonge. Les mots refusent de sortir. Les souvenirs que j'aurais préféré oublier me reviennent en mémoire et, encore une fois, je me retrouve dans la maison

Mes yeux se posaient sur ma femme et ma filles en train de jouer ensemble, toutes les deux assises sur le tapis. Les rires s'élevaient dans les airs, rendant l'impression que l'espace se trouvait hors du temps. Je me penchai en avant à la demande de ma fille, un sourire détendu sur le visage. Elle rigola une nouvelle fois, faisant avancer dans les airs l'avion en plastique qu'elle avait en main.

(t/p): Papa papa ! Regarde, il va se cracher sur les tours !

A ces mots, elle fit avancer l'avion une nouvelle fois, avant de reverser la pile de Kapla avec le nez de l'avion. Au moment même ou le bruit des bouts de bois s'entrechoquant entre eux retentit, un violent coup frappa à la porte, ou plutôt força son ouverture. Des cris résonnèrent dans le salon. Ils pointèrent leurs fusils sur nous.

Soldat 1: Que personne ne bouge ! Restez où vous êtes !

Sans attendre aucune réponse, l'un d'entre eux s'avança avant de saisir ma fille sous le bras. Je me redressai immédiatement.

Soldat: J'ai dit on ne bouge plus !

Je sentis la bouche du canon d'un fusil dans mon dos. Ils étaient aussi entrés par la porte de derrière. Je ne pouvais pas les empêcher de l'emmener. J'adressai un regard à ma femme, qui me regardait paniquée. Les cris de ma fille retentirent encore dans la pièce. Je sentis la colère monter en moi. Mes poings se serrèrent. Le contact avec le fusil dans mon dos se fit plus insistant.

Soldat: Réfléchis bien avant de tenter quoi que ce soit. Tu veux vraiment que le dernier souvenir que la gamine ait de toi ce soit ton cadavre ?

J'avais du mal à respirer, surtout avec les cris suraigus qui ne pouvaient cesser. Je serrai les dents, sentant mon cœur bouillonner en moi. Pourtant, j'avais les pieds et poings liés. Il me fallait du temps. Il me fallait les prendre par surprise. Je ne pouvais pas la récupérer dans ces conditions. Je hochai la tête, avant d'intimer à ma femme de rester calme. Je me tournai vers ma fille qui se débattait toujours.

- Ne t'en fais pas, ça va aller.

Pleurant tellement que ses réponses se firent incompréhensibles, elle continuait de tenter de se libérer. Elle hurlait, donnait des coups à son ravisseur, tentait vainement d'atteindre son bras pour le mordre, reniflait pour reprendre son souffle.

Je baisse les yeux vers le parquet une nouvelle fois, prenant une grande inspiration.

- Dans la deuxième vision, nous ne nous enfuyions pas de la maison dans laquelle nous étions. Ils arrivaient pour t'enlever, et on ne pouvait pas les en empêcher. On ne sortait pas de la maison, on ne mourrait pas, mais pourtant, ton futur était encore pire que le précédent, car ils t'auraient dit que nous t'avions abandonné, et tu l'aurais cru pendant toute ta vie.

Peter Parker x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant