I'm Your Alpha | ᴠᴍɪɴ |

Chapitre 40

- Comment ? À qui ?

- Je vais t'expliquer, reste calme et laisse-moi te raconter.

Je le regardais, curieux de savoir ce qu'il avait de si important à me dire. Les autres se regroupèrent autour de nous pour l'écouter.

- Le dossier que tu as ramené m'a permis d'avoir une vision. J'ai vu tes parents. J'ai tout vu.

- Mes parents !?

- Je t'avais dit de rester calme.

- Oui, pardon. Dis-m'en plus, je veux savoir.

- Je disais, oui donc, j'ai vu pourquoi ils sont décédés.

- Pourquoi ?

- C'est une histoire assez complexe. Tes parents étaient dans une relation interdite, ils n'était pas de la même branche.

- C'est-à-dire ?

- Tes deux parents n'étaient pas des loups-garous comme nous. L'un des deux était différent de nous. Je n'arrive pas à déterminer sa nature malheureusement.

- Quoi ? Tu vas me dire que ma mère était une louve et que mon père n'en n'était pas un ?

- Pas totalement. Tu oublies un gros détail, les omégas peuvent donner la vie et la personne qui t'a mis au monde était un oméga mâle. C'était tous les deux des hommes.

- Donc tu me dis qu'ils sont mort parce qu'ils n'étaient pas de la même nature et qu'ils étaient deux hommes ?

- Oui, laisse-moi terminer...

*********

- Je ne peux plus courir, j'ai beaucoup trop mal !

- S'il te plaît, relève-toi, ils arrivent !

- Le bébé. Il me fait mal ! Je crois qu'il veut sortir.

- Je ne veux pas vous perdre ! S'il te plaît un dernier effort. Je ne supporterais pas d'être loin de vous !

Sa main posée sous son ventre, l'oméga pleurait. Les douleurs étaient si fortes qu'il peinait à rester debout. Ses jambes tremblaient tellement qu'il posa sa main libre sur l'épaule de son compagnon. Il souffla plusieurs fois.

- On doit se cacher quelque part. Il doit sortir, je ne peux pas avancer plus. J'ai l'impression que mon ventre est en train de se déchirer. Ahh !

- Chut, d'accord, d'accord.

Son amant vit le liquide couler entre les jambes. Il n'attendit plus et le prit dans ses bras pour le porter.

- Je vais t'aider à accoucher. Essaye de faire le moins de bruit possible. Je sais que c'est difficile, mais essaye, pour le bébé.

Il courut quelques minutes en cherchant du regard un endroit qui pouvaient convenir. Il vit enfin une grotte puis il y entra. Il l'allongea sur la terre et enleva son bas. Il se mit entre ses jambes et mit ses mains devant lui. Les ennemis s'approchaient à grand pas, mais il n'avait pas le choix.

- Pousse. Je suis prêt. Fais de ton mieux. Je suis là.

Les gémissements de douleur retentir dans la grotte si silencieux jusqu'à maintenant. Les gouttes de sueurs perlaient, les muscles contractés, les poings serrés, l'oméga poussait de toutes ses forces. Son souffle irrégulier semblait ralentir lentement et il n'abandonna pas. Jusqu'au dernier moment, il se donna à fond.