I'm Your Alpha | ᴠᴍɪɴ |

Chapitre 48

Il n'était qu'un déchet. Il ne méritait que la mort, après m'avoir fait tout ce mal. C'était un homme qui ne méritait pas de vivre.

Ma haine était nourrie par lui. Mes plus sombres pensées refaisaient surfaces. Je voulais le faire saigner. Je voulais voir son sang couler à flot, rien que d'y pensée, mes dents poussaient. Me débarrasser de ses hommes était une chose facile. Il ne restait plus que lui pour que ce cauchemar, dans lequel il m'avait enfermé, disparaisse.

Des grognements sortaient de ma bouche, je le voulais. 

- Daehyun... Où est-ce que tu te caches ? 

Il était proche de moi, je le ressentais. Il n'était pas loin.

- Tu ne viens pas voir ton petit copain que tu as tué ? 

Ce couloir était silencieux, nous nous étions éloignés des autres. Et de ce fait, je pouvais entendre son souffle.

- Sais-tu à quel moment je suis mort ? 

Je passais devant plusieurs chambres, tous les accès étaient ouverts.

- Lorsque tu m'as abandonné et laissé entre leurs mains, l'un deux m'a donné plusieurs coups à la tête avec le bout en métal de la lampe de chevet. J'ai eu le goût du sang dans ma bouche. Ils voulaient que j'arrête de m'agiter. Ils ont réussi.

Il était en face de moi, assit sur une chaise dans une grande salle vide. Il y avait seulement lui et moi dans cet énorme endroit.

- Tu m'as trahis alors que je t'aimais plus que n'importe qui.

- Tu n'étais rien qu'un faible, dit-il en jouant avec sa chaine. Je ne t'ai jamais aimé. Tu n'étais qu'un passetemps pour moi. Lorsque tu n'étais pas avec moi, j'étais avec quelqu'un d'autre.

Il continuait de m'enfoncer plus bas que terre. Il s'amusait toujours avec moi, il se moquait totalement de ma mort. Comment j'ai pu tomber amoureux de lui ? Je me sentais humilié. Comme un objet qu'on pouvait utiliser à sa guise. Je n'étais rien, mais je devais y mettre fin aujourd'hui. Je refusais de me faire tuer encore une fois par lui.

- Tu as créé un monstre. Je voulais juste vivre, avoir un petit copain, connaître le bonheur, les malheurs de la vie. Mais je n'ai pas pu, je suis mort !

Mes pieds commencèrent à avancer vers lui. Pendant ce temps, il se leva et donna un coup de pied à la chaise. Sa chaîne claqua comme un fouet sur le sol. 

P.O.V. Extérieur

La confrontation entre ces deux hommes venait de débuter, l'un se battait pour sa liberté et l'autre juste pour s'amuser. Leur combat violent résonnait dans la salle. Aucun des deux ne se laissait faire. L'un des deux allait mourir et ils le savaient très bien.

L'esprit de San était vide. Les souvenirs revenaient à chaque fois que son regard se posait sur lui. Il avait atteint le bout, il n'arrivait plus à retenir le monstre qui dormait en lui. Sa haine se déchaînait tel un torrent sur son adversaire qui fut surpris de cet élan de rage qui s'abattait sur lui. Il en ria même. Voir son ancien amant se changer, le rendait quelque peu heureux, il y prenait plaisir. Dans sa tête, c'était grâce à lui que San était devenu fort. Son sourire déforma son visage.

- Pourquoi tu souris !?

- Tu devrais me remercier toute ta putain de vie. J'ai fait de toi un homme !

La folie le faisait parler. On aurait pu dire qu'il avait un problème mental, il était... impitoyable ? Il ne ressentait aucune peine lorsqu'il faisait du mal et disait tout ce qu'il pensait. Ses mots étaient comme des armes, elles faisaient des blessures profondes qui mettait du temps à guérir. Il était tout simplement sans cœur. D'un autre point de vue, il était le moins vivant d'entre les deux. Il ne ressentait rien. C'était un vrai psychopathe.