Victoire Mollia {Drago Malfoy}

92. Préfets

Quand je me réveille je suis éblouie par les rayons de soleil qui traversent la fenêtre. Je m'étire et reste un petit moment dans mon lit. Je regarde l'heure et vois qu'il est presque midi. Je me lève et pars dans la salle de bain avec des vêtements propres. Je vais vite prendre une douche, m'habille et retourne dans ma chambre. Je mets mon collier avant de descendre. J'arrive dans la salle à manger, et je découvre Malfoy assis à sa place. Je fais le tour de la table pour m'asseoir en face de lui.

Moi: Salut!

Malfoy: Salut!

Moi: Tu es toujours le premier debout?

Malfoy: D'habitude oui. Surtout le lendemain de nos soirées. Enfin, avant que tu sois là. Tu te lèves plutôt tôt pendant les vacances Mollia.

Moi: Tu te lèves plutôt tôt pour quelqu'un qui s'est bourré la veille Malfoy!

Malfoy: Je suis pas celui qui boit le plus lors des soirées. Et tu étais bien plus fatiguée que moi hier, enfin ce matin.

Moi: C'est vrai. Par contre, tu sembles pas trop en mauvais état pour quelqu'un qui devrait avoir la gueule de bois.

Malfoy: J'ai déjà pris un truc pour ça ! À part ça, tu as reçu du courrier.

Il me tend deux enveloppes qui étaient sur une petite piles à côté de lui que je n'avais pas remarqué avant. Je les prends et regarde de qui elles viennent. L'une d'elle vient de ma grand-mère et l'autre vient de Poudlard. Je suppose que les autres lettres près de Malfoy sont celles de Poudlard pour les autres. J'ouvre la lettre de ma grand-mère et la lis.

Vic,

Je suis heureuse que tu ailles mieux et que tu t'amuses bien avec tes amis. J'ai passé le message à tes parents, et ton père n'a pas trop apprécié que tu te sentes bien chez Malfoy. Heureusement que ta mère était là pour le calmer, sinon il serait venu te voir et je pense que tu sais ce qui aurait pu se passer.

Autrement, je voudrais qu'on se retrouve au Chemin de Traverse dimanche. Je devrais aller acheter quelque chose, et je pense que tu as dû recevoir ta liste de fournitures pour Poudlard. Tu pourras les acheter en même temps. Retrouve moi chez Fleury et Bott vers 17h.

À bientôt

Grand-mère

Malfoy: C'est qui?

Moi: T'es curieux dit donc.

Malfoy: Je t'ai dit hier que tu m'intriguais, et c'est toujours le cas. T'as déjà oublié?

Moi: Non, je m'en souviens. Mais qu'est-ce qui peut t'intriguer dans une simple lettre?

Malfoy: Rien, mais j'ai quand même envie de savoir. Alors c'est qui?

Moi: Ma grand-mère. Je devrai la rejoindre au Chemin de Traverse dimanche.

Malfoy: On va sûrement y aller tous ensemble pour nos affaires de Poudlard.

Moi: Qu'est-ce qu'on a de nouveau cette année?

Malfoy: J'en sais rien. J'ai pas encore ouvert ma lettre. J'attends les autres. Je pense qu'on a beaucoup de choses nouvelles, mon enveloppe est plus lourde que d'habitude.

Je prends la lettre de Poudlard, et effectivement, elle est plus lourde. La porte de la pièce s'ouvre, et une tête multicolore entre et vient s'asseoir à côté de moi.

Moi: Salut l'arc-en-ciel!

Il passe sa main dans ses cheveux en grognant de mécontentement. Malfoy appelle l'elfe de maison, et lui demande d'amener une potion pour le cheveux de Théo, et trois autres autre pour la gueule de bois de nos amis. La petite créature acquise, va chercher ce que le blond a demandé, et revient quelques minutes après. Théo prends en premier la potion pour ses cheveux, qui redeviennent brun. La porte s'ouvre à nouveau laissant entrer nos deux autres amis. Ils nous saluent brièvement et une fois installés, ils prennent les trois leur potion pour faire passer leur mal de tête. Quelques minutes plus tard, ils semblent en meilleure forme. Malfoy donne les lettres à chacun, mais personne ne les ouvre. l'elfe revient en faisant voler un plateau avec cinq assiettes dessus. Il fait ensuite voler celles-ci jusqu'à nous avec des couverts. Lorsque tout le monde est servi, l'elfe repart, nous laissant déjeuner, ou plutôt dîner. Aucun de nous ne mange beaucoup, étant donné que nous ne sommes pas lever depuis longtemps. Quand vous avons tous fini de manger, nous partons dans le salon avec nos lettres. Comme d'habitude, Del et son cousin vont s'asseoir sur les fauteuils et moi, Blaise et Théo nous nous mettons sur le canapé. Nous ouvrons tous nos enveloppes et en sortons deux parchemin. Le premier est comme toujours une lettre pour confirmer notre place à Poudlard, et la seconde est la liste de fournitures. J'ouvre en premier la liste tout comme les autres.

Delphine: Ça va, on a pas beaucoup de livre à acheter. Il nous en faut seulement pour le cours de Défense contre les Forces du mal.

Théo: Vous pensez qu'on aura un bon professeur cette année?

Blaise: J'en sais rien, on verra.

Je prends ensuite la deuxième lettre qui est plus lourde que l'autre. Je vois Malfoy faire de même du coin de l'œil. Je déplie la lettre, et là, j'ouvre grand les yeux, stupéfaite. Je regarde le blond qui, lui, sourit fièrement. Je repose mon regard sur ma lettre en prenant l'insigne de Préfet.

Blaise: J'y crois pas! Vous êtes tout les deux Préfets? C'est trop cool! Vous aurez plein de privilèges, et vous pourrez vous balader dans les couloirs après le couvre-feu pour faire vos rondes!

Delphine: Vous pensez que ce sera qui les autres Préfets?

Blaise: Pour Serdaigle et Poufsouffle j'en ai aucune idée, mais pour Gryffondor, ça sera sûrement Granger et Potter.

Malfoy: Enfin si Potter retourne à Poudlard cette année!

Moi: De quoi tu parles?

Malfoy: Potter a utilisé la magie en dehors de Poudlard, et devant un moldu en plus! Le Ministère l'a renvoyé, mais cet idiot de Dumbledore a convaincu les Magenmagots de faire un procès à Potter. Il passe demain au tribunal, et je pense que notre très cher directeur sais comment faire pour que le ministre accepte de laisser Potter retourner à l'école.

Moi: Je sais que t'aimes pas Harry, mais c'est pas une raison pour vouloir le voir expulser.

Malfoy: Pour moi, moins je vois Potter, mieux je me porte!

Je soupire, puis observe mon insigne. Je le trouve plutôt joli. J'espère que Malfoy ne m'embêtera pas trop pendant nos rondes. Je remets mes lettres et mon insigne dans l'enveloppe et la pose à côté de moi. Nous parlons presque tout le reste de la journée dans le salon, étant encore un peu fatiguée de notre courte nuit.