Victoire Mollia {Drago Malfoy}

127. Inquiétudes

Le soir, je prépare mes affaires pour Poudlard, mais n'ayant pas grand chose à prendre, mon passage dans ma chambre est rapide. Je prends mon sac et y rajoute quelques livres avant de redescendre dans le hall d'entrée. Je regarde une dernière fois ma bague, m'assurant que les protections fonctionnent toujours. Une fois sûr que tout va bien, je prends une poignée de poudre de cheminette et entre dans la cheminée. Je lâche la poudre, prononçant ma destination, et les flammes vertes m'entourent.

Une fois que mes pieds retouchent le sol, je sors de l'âtre et vois le professeur Dumbledore assis à son bureau. Ce dernier se lève et vient vers moi.

Dumbledore : Bonsoir Miss Mollia.

Moi : Bonsoir professeur.

J'allais quitter le bureau, mais Dumbledore me retient.

Dumbledore : Miss, je sais que vous vivez une période difficile, mais sachez que moi et vos professeurs, nous sommes là pour vous aider.

J'acquiesce sans rien dire, et reprends mon chemin vers la porte.

Dumbledore : Sachez que vos amis aussi sont là pour vous. Et je peux vous dire que dans le genre de situation dans laquelle vous êtes, l'amitié est quelque chose de précieux.

Je reste sur place repassant ses paroles en boucle. Je sais qu'il a raison, mais pour le moment, je n'ai envie de parler à personne.

Dumbledore : Vous n'êtes pas seule Miss, ne laissez pas votre peine vous isoler.

J'acquiesce une nouvelle fois, puis remercie mon directeur pour ses conseils. Je me retourne vers lui, et lui fait un maigre sourire avant de le saluer et de m'en aller. N'ayant pratiquement pas dormi cette semaine, je suis fatiguée, et je veux aller me coucher au plus vite.

Je longe les couloirs plongés dans l'obscurité de la nuit, tête baissée. Je descends dans les cachots espérant ne pas croiser Rusard, ou un préfet qui n'est pas de mon année. Arrivée devant le mur qui cache notre Salle Commune, je dis le mot de passe et entre sans lever la tête. Je fais quelques pas dans la pièce me dirigeant vers mon dortoir, mais je m'arrête, sursautant en entendant mon prénom. Lorsque je me redresse, je vois tous mes amis en train de se lever des canapés près du feu.

Blaise : Vic ! Tu vas bien ? On c'est inquiéter, tu ne donnais pas de nouvelles !

Il est vrai que je n'ai pas répondu aux lettres qu'ils m'ont envoyé. J'en ai reçu de tous, mais je n'avais pas la force de leur écrire.

Moi : Oui, je suis désolé de ne pas avoir répondu à vos lettres, j'avais des choses à faire.

Je leur souris faiblement et Blaise me prend dans ses bras. Je lui rends son étreinte avant de m'éloigner.

Moi : Qu'est-ce que vous faites encore debout ? Il est pratiquement minuit.

Théo : On t'attendait, c'est évident non ?

Delphine : On voulait te voir, et te parler.

Blaise : Oui, on se demandait ce qu'il t'arrivait. On ne nous a rien dit.

Moi : Je pense bien que vous vous posez des questions, mais pour le moment, j'ai besoin de me reposer, on se verra demain d'accord ?

Ils hochent la tête, mais je peux voir de l'inquiétude dans leurs regards. Même dans celui de Malfoy, qui est resté silencieux depuis le début. Je les salue d'un signe de tête et monte dans ma chambre sans les laisser dire quoique ce soit.

PDV Blaise

Elle est repartie aussi vite qu'elle est venue, ce qui est plutôt étrange. Je me tourne vers les autres qui sont eux aussi, autant perdus que moi.