Victoire Mollia {Drago Malfoy}

118. Évasion à Azkaban

Je me réveille la tête lourde après cette nuit qui n'était pas de tout repos. Je reste un moment allongée. Je repense à ma discussion avec mes parents, et rien que le fait de savoir comment elle c'est terminée me fait sourire. Cette pensée me motive à sortir de mon lit malgré mon léger mal de tête du à mes pleurs d'hier. Je prends des affaires pour la journée et file me doucher. Une fois prête, je me regarde un coup dans le miroir et remarque que mes yeux sont encore un peu rouges, mais ça ira. Je sors de mon dortoir et descends dans la Salle Commune. Vu que mes amis ne sont pas là, je pars dans la Grande Salle où je les trouve assis à leur place habituelle. Je les rejoins et m'installe à côté de Blaise.

Blaise : Te voilà enfin, on a cru qu'on t'avait perdu.

Moi : Ne t'en fait pas, je me suis juste levée plus tard.

C'est vrai qu'en y pensant, j'aurais pu loupé des cours car je n'avais pas mon réveil. J'ai eu de la chance de me réveiller à l'heure. Je prends mon petit déjeuner quand le courrier arrive. La Gazette du sorcier tombe devant nous, et Blaise la prend. Je regarde ce qui est en première page, et je manque de m'étouffer en voyantle gros titre. Je lis en vitesse avec Blaise, et plus j'avance dans ma lecture, plus je suis inquiète. Treize prisonniers se sont échappés d'Azkaban, et le Ministère accuse Sirius Black d'avoir organisé cela car sa cousine Bellatrix Lestrange fait partie des prisonniers évadés. Et puis, il c'est lui-même échappé de cette prison il y a deux ans. Blaise fait passer le journal aux autres et je peux voir leurs visages s'assombrir chacun leur tour. Une fois que nous avons tous lu, le silence tombe dans notre petit groupe. Je regarde principalement Del et Malfoy car Bellatrix fait partie de leur famille. Malfoy semble perdu et je crois voir un peu de panique ou de peur dans son regarde. Pour Delphine, c'est un mélange de crainte et de joie.

Le reste de la journée c'est passée dans une ambiance particulière, nous n'avons pratiquement pas parler, et nous n'étions pas les seuls. Toute l'école est au courant, et la plupart des élèves sont restés loin de notre groupe, nous jetant des regards méprisants, et parlant dans notre dos. Notre groupe est resté fermer à toutes les remarques, ce qui ma surpris surtout en ce qui concerne Malfoy, mais je pense qu'ils devaient tous être un peu ailleurs. Le soir on s'est retrouvé dans la Salle Commune, mais l'ambiance n'a pas changer. Aucun de nous ne parle. Nous sommes tous assis autour du feu dans le silence à ne rien faire. Après une dizaine de minute, Del s'en va, et je fais de même, ne voulant pas rester dans cette situation. Une fois dans mon dortoir, je vais me doucher avant daller me coucher. Je passe une bonne heure à repenser à la journée plutôt désagréable. Je sens que les prochains jours vont être tendus.

Cela fait bientôt une semaine que la nouvelle sur l'évasion d'Azkaban est apparue dans la Gazette du Sorcier. Les choses se sont un peu calmées depuis, et reviennent à peu près à la normale.

Aujourd'hui, nous sommes samedi, et c'est là St-Valentin. Beaucoup de monde est à Pré-au-Lard, mais avec mes amis de Serpentard, nous sommes restés au château, profitant qu'il soit presque vide. Il est seulement une heure de laprès-midi, et nous sommes assis au tour du feu de notre Salle Commune. On est seul et on parle un peu de tout. On passe la plupart de notre après-midi à faire ça, puis nous allons marcher un peu dans le parc. Quand les élèves commencent à rentrer, il est l'heure de diner. Nous partons donc à la Grande Salle, et avant d'aller à ma table, je vais voir le trio dor.

Moi : Salut, ça va? Comment c'est passé votre journée?

Ron : Hey ! Ça va, et disons que la journée était plutôt ennuyeuse, pour moi en tout cas. Harry était avec Cho, avant de rejoindre Hermione au Trois Balais.

Moi : Attend, quoi ? On peut m'expliquer ?

Harry : J'avais un rencard avec Cho, mais je devais rejoindre Hermione pour parler de quelque chose.

Je m'assois à côté de Ron et regarde Harry qui est en face avec Hermione.

Moi : Tu peux être plus précis s'il te plaît.

Hermione : J'avais rassemblé Luna et Rita Skeeter au Trois Balais pour que l'une d'elle face un article sur ce que Harry a vu et vécu au cimetière. J'espère que ça permettra à plus de gens de le croire. Malheureusement, je ne pense pas que Skeeter publiera d'article. Peut-être que Luna le pourra avec son père, en tout cas, elle, elle est d'accord. Il lui faut juste convaincre son père.

J'acquiesce en réfléchissant à tout ce qu'Hermione vient de me dire. C'est une bonne idée, certaines personnes ne changeront pas d'avis , mais pour d'autre  cela peut leur ouvrir les yeux. Skeeter aurait eu plus d'influence  que le père de Luna, mais elle ne va pas se mettre le ministre à dos. Pour une fois qu'on veut qu'elle nous écrive un article, elle ne le fait pas, il n'y a rien de plus énervant que cette femme. Enfin non, il y a Ombrage, mais elle, cest une tout autre histoire. Enfin bon, Xenophilius Lovegood a aussi pas mal de lecteur, il aura aussi son influence.

Moi : Eh bien, j'espère que tout se passera bien. Autrement Harry, comment c'est  passer ton rencard ?

Harry : Pas très bien je te dirai. Elle a passé son temps à me parler de Cedric. Je crois qu'elle l'aime  encore. Et puis, elle m'a fait une crise de jalousie quand je lui ai dit que je retrouvais Hermione après. Je ne crois pas que ça va continuer.

Moi : Je suis désolé, mais c'est  peut-être une bonne chose dans un sens. Si elle a toujours des sentiments pour Cedric, ça ne serait pas très respectueux envers toi. Une fois qu'elle aura fait son deuil, vous pourrez reprendre sur de meilleures bases. Et si c'est pas le cas, c'est que vous n'êtes pas fais pour être ensemble, et tu trouveras quelqu'un d'autre. Quelqu'un qui t'aime vraiment.

Harry : Tu as sûrement raison.

Je lui souris avant de me lever. Je les salue avant de m'en aller. Je jette un coup d'œil à Ginny en lui faisant un petit sourire. Elle me le rend en rougissant légèrement. Je sais qu'elle nous a entendus, et c'est même pour ça que j'ai rajouté ma dernière phrase à mon petit discours.