Victoire Mollia {Drago Malfoy}

96. La retenue

On sort de la salle, et j'ai tout de suite droit au remarque de mes amis vert argent.

Blaise: Qu'est-ce qui ta pris? T'es folle de la provoquer comme ça?

Théo: Maintenant elle va t'avoir à l'œil!

Delphine: Moi j'ai trouvé ça drôle, et vous pouvez pas dire que Vic a tort!

Blaise: Je dis pas que ces propos sont faux! Je suis tout à fait d'accord avec elle, mais tu pouvais les garder pour toi!

Moi: C'est bon, c'est pas la fin du monde!

Blaise: T'es en retenue Vic! C'est seulement le premier jour de cours! Normalement c'est toi la plus sage du groupe, c'est toi qui nous empêche de faire ce genre de choses!

???: Elle est pas si sage que ça alors!

On se retourne vers la personne qui vient de parler et qui est juste derrière nous. C'est Parkinson, ce qui n'est pas surprenant.

Parkinson: Mollia qui provoque un professeur, c'est nouveau! Quel surprise nous réserves tu? Tu vas te transformer en Veracrasse pour échapper à ta retenue? Tu n'auras pas beaucoup de choses à changer en dehors de la taille, t'es aussi moche que ces créatures!

Elle et ses amies rigolent comme des idiotes. Je souris avant de répliquer.

Moi: C'est gentil Parkinson, tu veux juste d'avouer que j'avais ma place à Serpentard! La provocation et la ruse sont deux des qualités de cette maison!

Parkinson: J'ai jamais parlé de ruse Veracrasse!

Moi: Bien sûr! En parlant des surprises que je vous réserve. Garder ses talents pour soi et les dévoiler seulement à certains moments, c'est de la ruse! Et puis, désolé de te décevoir, mais je sais pas me transformer en animal.

Je ne lui laisse pas le temps de répondre que je tourne les talons et pars pour mon prochain cours. J'ai pas envie de parler plus longtemps avec elle. Je me dirige vers les serres où je retrouve mes amis Gryffondor. Eux me félicitent pour ce que j'ai dit à Ombrage. Je passe le cours avec eux et je me mets d'accord avec Harry pour qu'on se retrouve devant la Grande Salle avant d'aller à notre retenue.

Le soir, je mange avec mes amis et quand vient l'heure pour moi de partir, je me lève et attend Harry à l'entrée de la Grande Salle. Ce dernier arrive quelques minutes après, et nous nous dirigeons vers le bureau d'Ombrage. Sur le chemin on parle de ce qu'elle va nous faire faire. Une fois devant la porte du bureau de notre nouveau professeur, Harry toque et elle nous demande d'entrer. Harry ouvre la porte, et nous découvrons la pièce entièrement rose, des assiettes avec des chats qui miaulent suspendu aux murs, et deux bureaux à côté de celui d'Ombrage placé au centre de la pièce. Tout ce rose me fait mal au yeux, je pense que juste le fait de me trouver dans cette pièce suffit pour passer une horrible retenue.

Ombrage: Bonsoir M. Potter, Miss Mollia.

Aucun de nous ne répond, et elle nous dit de nous asseoir. Harry et moi nous installons chacun à un bureau en posant nos sacs à côté de nous.

Ombrage: Aujourd'hui, je vais vous faire recopier des lignes!

On allait sortir nos plumes de nos sacs, amis Ombrage nous arrêt.

Ombrage: Non! Pas avec vos plumes! Vous allez prendre une de mes plumes personnelles!

Je jette un coups d'œil à Harry pendant qu'elle nous donne à chacun une plume. Je sais pas pourquoi, mais je sens que c'est plus que de simples plumes.

Ombrage: M. Potter, vous aller écrire, je ne doit pas mentir! Et vous Miss Mollia, vous écrirez, je ne dois pas contester les méthodes du Ministère!

Harry: Combien de fois?

Ombrage: Oh! Disons, le temps qu'il faut pour que le message soit gravé!

J'échange un regard avec mon ami appréhendant la suite. Ombrage pars derrière nous, mais je l'arrête.

Moi: Vous ne nous avez pas donné d'encre!

Ombrage: Vous n'en aurez pas besoin!

Je la regarde encore quelques secondes avant de commencer à écrire. Quand je termine la première phrase, je sens une douleur à ma main gauche. Je la regarde et vois la phrase s'inscrire sur le dos de ma main puis disparaît laissant qu'une marque rouge. Je me tourne vers Harry et remarque qu'il a la même chose. Ombrage s'approche et vient devant nous. Elle nous regarde à tour de rôle.

Ombrage: Oui?

Harry: Rien.

Elle se tourne vers moi et je réponds la même chose que Harry.

Ombrage: Exactement! Car au fond du vous, vous savez que vous méritez cette punition!

Harry et moi ne répondons pas. Je serre les dents pour éviter de lui lancer un sort.

Ombrage: Maintenant continuez!

Elle va s'installer à son bureau et nous continuons d'écrire. À chaque fois que je termine une phrase, elle s'inscrit sur ma main avant de disparaître., mais plus j'écris, et plus on voit les lettre sur ma peau. Je serre les dents, cette fois pas à cause d'Ombrage, mais à cause de la douleur qui devient de plus en plus insupportable. J'écris le plus lentement possibles, mais en une heure, j'ai le temps d'écrire beaucoup de lignes. Je serre mon poing à chaque inscription sur ma main espérant à chaque fois que la douleur soit moins horrible, mais ça ne change rien du tout. Quand Ombrage nous libère enfin, on peut nettement voir ce que j'écris depuis une heure sur ma peau. Harry et moi prenons notre sac et sortons le plus vite possible de cette pièce, sans dire un mot à notre professeur. Une fois dans le couloir, nous soufflons tous les deux de soulagement. On marche dans les couloirs pour rejoindre nos Salles Communes en silence. Aucun de nous n'a envie de parler de ce qui c'est passé. La douleur est toujours présente et je pense qu'elle ne partira pas de sitôt. Quand on se sépare, on se souhaite bonne nuit et nous nous quittons. Je descends dans les cachots en mettant mes mains dans mes poches. J'arrive devant le mur qui cache l'entrée de notre Salle Commune et dis le mot de passe. J'entre et me dirige directement vers les dortoirs ne voulant parler avec personne.

Théo: Vic!

Mes amis m'appellent mais je ne les écoute pas.

Parkinson: Qu'est-ce qui se passe Mollia? T'as pas supporté ta retenue avec Ombrage? Que t'es faible!

Parkinson et ses amies sont installées à une table, en train de faire leurs devoirs. Elles se moquent toutes de moi après la remarque de la brune. Je sors ma baguette avec ma main droite et sans regarder ces filles qui rigolent comme des idiotes. Je pointe ma baguette vers elles et sans rien dire, le flacon d'encre de Parkinson explose ce qui la recouvre elle, Lovegood et une autre fille d'encre noire. Les gens dans la pièce rigolent pendant que je continue mon chemin. Je monte rapidement les escaliers et m'enferme dans mon dortoir.