Victoire Mollia {Drago Malfoy}

122. Dégâts causés

PDV Malfoy

Tout le monde regarde Mollia partir avec le professeur Rogue. Une fois la porte fermée, plusieurs élèves commencent à chuchoter, mais Ombrage les fait taire, et nous demande de continuer notre travail. Elle semble en colère, et elle va s'asseoir à son bureau. À voir son visage, je pense qu'elle veut que le cours se finisse vite pour aller demander de explications au directeur. Je jette un coup d'œil à Blaise qui est à côté de moi, et comme moi, ne comprend pas ce qui se passe.

Le reste de l'après-midi passe rapidement, et nous n'avons pas revu Mollia depuis de cours de Défense contre les Forces du mal. Nous sommes dans la Salle Commune, attendant qu'elle arrive, mais nous ne la voyons pas. Nous allons donc dans la Grande Salle pour manger, et nous espérons qu'elle y sera, malheureusement, ce n'est pas le cas. Une fois à table, Blaise, Théo et Delphine posent toutes les questions possibles sur l'absence de Mollia, et ce, durant tout le repas. Moi, je ne fais qu'écouter, mais je ne peux m'empêcher de m'interroger moi aussi. Rogue se déplace rarement, et, il a parlé du directeur à Ombrage, donc c'est quelque chose de vraiment important. De plus le fait qu'elle ne soit toujours pas de retour ne peut que renforcer cette idée. Nous retournons à notre Salle Commune, et comme toujours, nous nous installons près du feu pour parler, mais cette fois, c'est aussi pour attendre la brune. Nous l'attendons depuis deux heures, mais toujours aucune trace d'elle. Nous décidons de monter nous coucher en se disant qu'on la verrait demain.

PDV Vic

Je me réveille douloureusement sur le sol de ma chambre. Je me redresse difficilement, et m'assois ayant un mal de crâne insupportable, le dos appuyé contre mon lit. Je garde un moment les yeux fermés, de peur de voir dans quel état j'ai mis ma chambre hier. Je repense aussi à tout ce que m'a dit Remus, et j'essaie de ne pas pleurer. Je prends une grande inspiration afin de me détendre un minimum, et je me décide à ouvrir les yeux. La première chose que je vois, c'est le tapis au sol, à moitié brûlé et repoussé contre la porte. Puis la table de chevet à ma droite, renversée, les deux tiroirs ouverts. Ce qu'il y avait dedans est éparpillé par terre. Le meuble est, lui aussi, brûlé sur un côté. À ma gauche, le bureau est en grande partie explosé. Je me redresse toujours avec peine, et me laisse tomber sur lit, où ce qu'il en reste, assise. Les draps sont déchirés et dispersés autour du lit. Le matelas ne ressemble plus à rien, et est lui aussi, brûlé. De l'autre côté de la pièce, je peux voir la bibliothèque. Elle est renversée contre le mur, près d'elle. Tout ce qui ce trouvait dessus, livres, vases, cadre photo, tout est détruit, et ce qu'il en reste se trouve étalé par terre où sur les étagères qui tiennent encore. À côté, la fenêtre est brûlée sur le bas, et les vitres sont recouvertes de suie et de poussière, ne laissant ainsi passer que peu de lumière. Au dernier coin de la pièce se trouve mon armoire. Une des portes est cassée en deux, et l'autre est complètement sortie de ses fixations, et se trouve maintenant au fond du meuble. En faisant le tour de la pièce, j'ai pu remarquer que tous les murs étaient noir, sûrement brûlés eux aussi. Heureusement que le professeur Dumbledore a jeté un sort qui renforce les murs, sinon, je pense que la maison Black ne serait plus debout. Je me remets droite et prends mon visage entre mes mains, horrifiée par ce que j'ai fait.

Après quelques minutes à reprendre mes esprits, je souffle un bon coup avant de me lever. Ma tête me fait mal à cause de mes pleurs d'hier, mais c'est tolérable. Mon corps est endolori, et chaque mouvement m'est désagréable sans non plus être insupportable. Je me dirige en titubant vers la porte. Je m'appuie sur la porte le temps de retrouver mon équilibre, puis j'ouvre la porte. Je sors de ma chambre, et tombe sur Roxanne, assise sur une chaise devant moi. Elle relève la tête et se lève en me souriant timidement.

Moi : Tu n'es quand même pas rester là toute la nuit, rassure moi.

Ma voix est rauque, et parler me fait un peu mal à la gorge dû à mes cris d'hier.