Chapitre 69

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Le groupe commence à paniquer, sans voir ce que je vois bien évidemment. Je pose ma tasse de thé sur la table, et me retourne de nouveau vers les invités non invités.

- Vous voulez du thé ? Je demande d'une voix calme.

Ils me regardent tous perdu, tandis que je les fixe normalement en attendant une réponse.

- Au mon Dieu, mais qu'est-ce que vous avez fait ?! Hurle Maria soudain en entrant dans le champ.
- Je peux savoir ce qu'il se passe là ? Je demande.
- On a reçu l'alerte indiquant que vous étiez en danger. Alors on a défoncé la porte. Explique un des hommes à Maria.

Quelle alerte ? Quel danger ? Mais quoi ?

- La porte que tu viens de défoncer coûte une blinde espèce de voyou.
- Je n'ai rien fais du tout, je n'ai pas appuyé sur le bouton. S'exprime Maria en regardant la commande qui se trouve près de moi.
- Ah mais c'est de ça que vous parlez ? Je jouais avec, sans savoir, j'ai potentiellement, en effet appuyé oui. Dis-je.

Maria s'occupe des hommes et je me retrouve de nouveau seule enfin.

- Du coup je disais quoi ? Ah oui, rester ici seule n'est vraiment pas un de mes souhaits. Je ne suis pas heureuse bordel.
- Attends mais, il vient de se passer quoi là ? Parle Aaron super tendu qui tourne en rond avec le portable.
- Tu parles des hommes armés, qui ont braqué leurs armes sur moi y'a deux minutes. C'est simple Aaron. C'est un putain de signe de la vie te montrant que ton idée pue la merde !

Je me lève aussi en prenant mon portable et me dirige vers le salon.

- Tu m'as laissé seule ici et voilà qu'on me pointe des armes ! J'aurai pu mourir Aaron ! Tu comprends ça ? Mais vas-y, continue à courir derrière Karla.
- Madame, je m'excuse pour le malentendu, ce sont mes gardes. Parle Maria qui vient de me rejoindre.

Non Maria.. Tu viens de tout détruire ! Joue le jeu bordel.

- Peut-être, mais cela ne change rien Aaron. Aaron. Rigole pas, j'te vois sourire. Arrête. Je veux dire, les armes étaient pointées sur moi. Ils auraient pu tirer, un accident aurait pu avoir lieu. Y'a rien de drôle dans tout ça. Dis-je rapidement en tournant en rond aussi, pendant que monsieur rit littéralement.
- Je t'aime Lynn.

Non, non. Non. Ça marche pas comme ça. Il joue avec mes sentiments là.

- Dégage de là, je veux pas voir ta gueule.
- Je prends ça comme un je t'aime. Dit-il avec un sourire dragueur.

Je le regarde un moment les sourcils froncés, puis raccroche.

Connard.

- Tout va bien ? Me demande Maria.
- On va devoir refaire la porte. Dis-je en m'asseyant.

2heures plus tard

- Je peux venir avec toi ? Je demande en faisant un sourire mignon.
- Je suis désolé mademoiselle, vous n'avez pas le droit de quitter la maison. Me répond le garde.
- Je ne vais pas quitter la maison.. Je laisse mon cœur ici, je suis de tout cœur à la maison. Seul mon corps va t'accompagner.

Il me regarde un instant, et essaye de rester sérieux.

- Je suis désolé.
- Que tu sois désolé ne m'aide pas forcément. Laisse-moi venir avec toi.
- Je dois demander à M.Aaron.
- Pas à mon père ?
- Nous avons eu l'ordre de M.Aaron.

Alors pourquoi je me fais chier depuis tout à l'heure ?

Je vais prendre mon sac et ma veste puis referme la porte en informant Maria que je pars. J'allais avancer mais Chris notre garde se pose en face de moi.

LYNN IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant