Chapitre 37

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- Aaron, cherche pas. Y'a rien. Dis-je en le poussant.
- Pourquoi tu compliques toujours tout ? T'as juste à me dire ce qui te fais chier Lynn. Comment je peux t'aider comme ça putain ?
- Tu me cries dessus pour un rien. Dis-je en le fixant.
- Tu vas vraiment continuer ce jeu ? Me demande t'il plus calme.

Je ne dis rien. J'ai peur. J'ai tellement peur de le perdre aussi.

Il soupire puis quitte la chambre sans me lancer un seul regard. Je viens m'assoir sur le lit quand soudain la porte s'ouvre.

02h18

Je prends mon sac puis sors de la chambre. Aaron n'est pas ici, depuis notre dernière discussion je l'ai pas vu.

Je descends les escaliers et me dirige vers l'extérieur. À peine mis un pied dehors je frisonne fortement. Je marche rapidement vers la voiture et monte côté passager. Je jette le sac à l'arrière et soupire.

- J'ai rien compris. Dis-je.
- Car il n'y a rien à comprendre chérie. Dit-elle en démarrant.
- Zara, si je suis venu c'est parce que je veux savoir ce que tu sais. Je comprends rien mais, est-ce que tu m'écoute même ? Demandais-je les sourcils froncés.
- Lynn, on a une heure de route. Dors si tu veux.
- Pardon ?!
- Je t'en prie. Dit-elle avant d'accélérer.

Je la regardais perplexe face à son comportement quand je reçois un message. Je regarde et remarque que c'est Patrick.

Patrick, le philosophe. Je lui ai donné ce nom sachant que je le connais pas. Mais je suppose que c'est Alexis Vazov. Je sais pas enfaite.

J'ouvre le message et lis.

- Toute route qui mène quelque part est mensongère.

J'éteins le tel sans me prendre la tête et regarde la route défiler. Je commence à m'habituer, et je sais que c'est pas bon pour moi.

Je ferme les yeux en espérant dormir quand quelque chose fait tilt dans ma tête. J'ouvre brusquement mes yeux et regarde derrière. On est sur une route complètement vide, entouré de champs.

- Qu'est-ce que tu regarde ? Me demande Zara.

Comment il peut savoir ?

- Oh quelle conne. Râlais-je en baissant la vitre rapidement.

Je jette au plus loin possible mon portable et prie pour que ce soit finis.

- Je vais pas demander. Je vais pas demander. Non. Parle Zara à elle même.
- On nous suivait Zara. Comment j'ai pas pensé à ça putain..
- C'est quoi le rapport avec ton portable ?
- C'est de ca qu'ils avaient notre position.
- Impossible ça. Ton père a installé un programme permettant d'éviter ce genre de truc. Explique t'elle.
- Dmitri avait réinitialiser mon portable, c'est peut-être plus le cas du coup ?
- Sûrement, mais Lynn, y a personne. Comment t'as su qu'on nous suivait ?

Je vérifie si il y a qui que ce soit derrière nous mais, personne.

- Euh j'ai vu vite fait tout à l'heure.
- C'était pas comme si on allait t'envoyer un message en disant: hello nous sommes derrière vous, bisous ! Dit-elle en abusant.
- Haha, ça serait quand même fou. Dis-je en toussotant.

Je ferme les yeux tout en sachant que je vais pas réussir à dormir.

3h21

- Zara si tu voulais me tuer t'aurais pu me le dire, y'avait pas besoin de faire autant de route. Dis-je en regardant autour de moi.
- Ferme la, tu vas aimer. Viens.

Elle avance vers la porte puis sort des clés. On est en face d'une petite maison très chaleureuse. Elle ouvre la porte et on entre à l'intérieur directement.

LYNN IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant