Chapitre 8: Surprise

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Ce matin, je n'ai vraiment pas envie de me lever. Mes bleu me font mal.  Je souffle et part prendre ma douche. Une fois fini, j'enfile mes sous vêtements noir et regarde un moment le gros bleu sous ma poitrine et mon ventre.

Le bleu à mon bras est énorme. Je passe un peu de pommade et enfile une chemise blanche et une jupe crayon bleu ciel avec des boutons dorés. Collants noir et talons blanc avec des nœuds à mes chevilles. Je brosse mes cheveux bouclés et laisse la mèche au milieu de mon front.

Je met un peu de fond de teint sur ma joue et prends mon sac. Plus je me rapproche de l'entreprise, plus je stresse. Et si il me vire? Je souffle en me garant pour la première fois au parking 1. Il fait chaud.

Presque tout le monde est en manche courte. Je souffle en rentrant dans le bâtiment. Il y a beaucoup de monde et mes talons font du bruit sur le carrelage en marbre. Oui, sa respire le luxe, ici.

Je me présente à une femme brune au yeux marron. Elle est magnifique mais hautaine dès qu'elle pose les yeux sur moi.

- bonjour, que puis faire pour vous? Demande-t-elle.

- bonjour, je suis la directrice de la création et du marketing. J'ai une convocation avec le PDG, monsieur Cares.

- d'accord. Assesseur 2, dernier étage, bureau tout au fond du couloir.

Je la remercie et suis ses indications. L'ascenseur va un peu trop vite à mon goût. Je joue avec mes doigts et passe ma main sur mes bleus au ventre. Je dois me calmer. L'étage 50 est beaucoup trop près d'où je suis. La porte s'ouvre et j'hésite à descendre.

Le bruit de mes talons est amortie par la moquette et je sers la lanière de mon sac. J'arrive dans une grande salle où il y a une femme, son assistante. Une magnifique blonde vénitienne au yeux bleu, presque noir. Elle a les cheveux lisses.

- bonjour, vous êtes ? Vous avez rendez vous?

- oui, j'ai une convocation. Madame West, directrice de la création et du marketing.

Elle hoche de la tête et tape sur son ordinateur avant de se lever.

- suivez moi.

Je la suis et elle se déhanche jusqu'à une porte en bois beige. Elle toque à la porte et prends une vois mielleuse. Beurk.

- monsieur Cares, madame West est là. 

- merci, laisse la entré.

Elle affiche une mine boudeuse et part. Je regarde la porte. J'ai pas envie de rentrer. Du tout.

- je peux savoir ce que vous attendez ? Dit une voix grave derrière la porte.

Je reprends ma respiration et baisse la poignet pour rentrer.

- bonjour monsieur, excusez moi. Dis-je.

Je ferme la porte dans mon dos et me retourne pour regarder l'homme assis derrière le bureau. Il est déjà en train de me fixé et je rencontre immédiatement ses même yeux gris glacial. Je ne bouge plus. Putain de merde!

Il me détaillé complètement tandis que j'ai du mal à respirer. Il est mon patron. J'ai couché avec un homme qui est aujourd'hui mon patron. Il tient ses mains et ses yeux n'ont toujours pas quitté les miens.

Je l'entends respirer d'ici.

- tiens donc, qui voilà. Dit il.

Je recule pour coller mon dos à la porte. Je suis prête à me retourner et partir quitte à perdre mon travail. Je vois un regard amusé apparaître sur son visage et il se redresse. Il va se lever?

- tu comptes encore me fuir? Me demande-t-il.

J'ouvre la bouche pour répondre mais rien ne sors. Il n'a pas beaucoup changé. Même pas du tout. Il est toujours aussi Imposant, même assis. Ses cheveux sont coiffé en wave. Il a une montre et une chevalière à sa main droite.

Il porte un costume bleu marine et blanc.

- maintenant, j'ai ton prénom. Ylliëmée. 

Il me sourit mais je n'ai pas du tout envie de lui sourire. J'ai envie de partir. Je n'y crois pas. Il se lève, s'imposant de sa hauteur, un peu comme les hommes de la mafia russe dans les films. Punaise, qu'est ce que je raconte encore? 

Il contourne le bureau pour se rapprocher et cette fois ci, je pose ma main sur la poignets. Il s'arrête pour regarder ma main. Il relève les yeux vers et son regard a immédiatement changer.

Il me met clairement au défi d'ouvrir cette porte. Il me défend d'ouvrir et je n'ai pas trop envie de savoir ce qu'il va faire si je le fais.

- rien ne sert de courir, petite souris. Tu ne pourras pas fuir  ici.

Petite souris? Mais qu'est ce qu'il raconte? Je vais quand même prendre le risque. Je me retourne rapidement et ouvre la porte mais on me soulève par la taille.

Je sursaute et m'apprête à crier mais il met sa main sur ma bouche en fermant la porte avec son genou. Comment il a fait?! Entre son bureau et la porte il y a une distance d'environ 5m! Comment il a fait pour me retenir aussi vite?

Une nuit à jamais( Réécriture À Venir)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant