Hall et Henly me lâche enfin à l'intérieur et beaucoup semble sortir, en colère. Il se passe quoi? Je vois Klïne donné des ordres à un groupe d'hommes. Je me tourne vers Hall et Henly.
- qu'est ce qui se passe? Demandais-je.
Aucun ne me réponds et ils semblent complètement ailleurs. Je sers le tissu de ma robe et mon niveau d'anxiété et de nervosité augmente d'un coup. Il se passe quoi? Je suis pas au milieu d'un hold-up alors pourquoi on ne me répond pas.
- qu'est-ce qui se passe! Dis-je presque en criant.
Henly tourne brusquement sa tête vers moi et je croirai presque qu'il se tord la nuque. Il me dévisage.
- ce qui se passe, la chieuse, c'est qu'on a un problème avec l'homme qui te regardait.
Je le dévisage. Comment ça, la chieuse?! Il se fou de moi? Je ne l'aime pas et lui non plus mais d'où?
- si je suis chieuse, toi tu es quoi? Casse couille. Oui. Crachais-je.
Il me dévisage et Hall lui met une tape sur l'épaule. Il se calme tout de suite et se redresse. Je vois Kline nous approcher avec une démarche féline et la colère sur le visage. Il saisit mon menton de sa main et semble regarder. Regarder si je ne suis pas blessé. Sa me stresse encore plus. Pourquoi penserai-t-il que je suis blessée? Qui était cet homme?
Il me lâche.
- Il l'a touché? Demande-t-il au deux hommes qui me lâche.
- non, il était en train de l'observer avec son B. Dit Hall.
Son B? Je fronces des sourcils et recule.
- c'était qui? Demandais-je
Klïne encre ses yeux dans les miens avant de répondre:
- quelque qui ne doit pas t'approcher.
Cette réponse ne me va pas car elle ne réponds pas à ma question. Hall et Henly se recule de moi et je voix un voile passer devant les yeux de l'homme qui fait battre mon cœur. Je reste à l'observer tandis que Henly part pour me laisser avec Hall et Klïne.
- tu ne rentres pas chez toi, ce soir. Préviens Klïne. Tu viens avec moi.
Je sors brutalement de mes pensé.
- pardon?
Il me regarde et apparemment, je n'ai pas l'air d'avoir le choix. Non. C'est hors de question? Pour qui il se prend pour décider de ce que je dois faire à ma place?
- non. Crachais-je.
- t'a pas le choix. Me dit il en arquant un sourcils.
- tu n'as pas à me dire ce que je dois faire. Dis-je en m'avançant vers lui.
Je ne sais pas d'où me viens cet élan de courage mais j'en profite pour l'instant. Je ne suis pas d'accord avec lui. Et aussi, je ne me suis même pas rendu compte que je le tutoie. Qu'est ce qu'il me prend? Ses yeux deviennent plus foncé et je me retiens de reculer. Il fronce encore plus les sourcils, peut être amusé que j'élève la voix. Mais il est en colère que je ne l'écoute pas.
- écoute bien car je ne vais pas me répéter. Tu viens ou tu viens, tu n'as pas d'autre alternative. Dit il sèchement.
Non. J'en ai marre d'écouter des ordres et je sais qu'il est mon patron mais là, l'ordre qu'il me donne n'est pas professionnel. Il est personnel. Et là, j'en ai vraiment marre. Je lui lance un regarde noire et me retourne et pars. Oui, je pars. Et dans mon dos, j'entends des souffle de surprise un grognement. Il n'est pas content.
Je sens que je vais le regretter quand il va m'attraper car je me met à courir. Ouais, j'aime le fuir. Je me casse. Mais les talons me gêne. Courir en talon n'est pas aussi facile que ce que je pensais. Je tiens ma robe et cours aussi vite que je le peux. Je cours et je m'en contre fiche si je mange le sol.
Mais il ne faut pas trop rêvé avec un homme comme lui. Je le vois apparaitre avec une rapidité devant moi. Je m'arrête net, manquant de tomber, laissant un souffle d'effroi m'échapper. Il s'impose comme un mur épais devant moi, comme un building même. Son visage est tiré par la colère. Mais punaise, qu'il est beau. Non! Arrête, c'est pas le moment!
- je t'ai déjà dis d'arrêter de me fuir. Petite souris.
Il s'abaisse rapidement vers moi. J'aurais bien voulu reculer et le fuir encore mais il me balance sur son épaule. Comme un vulgaire sac à patate. Son épaule est dur et frappe directement mon ventre qui a déjà pris tellement de coup. Un léger cri de douleur m'échappe et je sens son corps se tendre sous moi. Il ne voulais pas me faire mal.
Il saisit mes jambes et me fait glisser pour me porter correctement. Il ne me regarde pas et les passant n'osent pas s'interposer face au regard meurtrier que Klïne affiche. Il va me tuer? Je suis morte! Je sens mes larmes venir à mes yeux. Je boude aussi. Pourquoi je ne peux pas rentrer chez moi.
- Lâche-moi! Dis-je en tapant son torse.
Tu cherche vraiment ta mort, Ylliëmée. Tu le frappes, maintenant? C'est nouveau. Il m'ignore totalement et je me sens rougir de honte. Pas un regard, rien. Il continue de marcher sur le trottoir en me tenant fermement contre lui. Il ne veut pas que je m'échappe. Je ne m'échapperai pas. J'ai envie de pleurer et ma gorge se noue, me signalant qu'elle est d'accord avec moi.
Je me débats pour qu'il me lâche mais c'est comme si ses mains pénétrait ou il me tiens. Et j'arrête net de bouger quand la couleur grise glacial de ses yeux rencontre les miens. Et c'est comme si il m'a ensorcelé. Je me perds totalement dedans et mes larmes reste bloqué dans mes yeux. Je les ravale car le regard qu'il me lance me fait tout de suite me calmer. Je me laisse faire.
- arrête de t'agiter petite souris. Je protège la femme que j'aime, tu comprends? Me demande-t-il.
Je reste bouche bée, les yeux écarquillés, ne m'attendant pas du tout à cette déclaration. J'ai perdu l'usage de ma parole. Je détourne le regard, complètement rouge. Il me dépose enfin devant une voiture noir, qui n'est pas sa limousine. Une 4x4 dont il a les clés. Il me laisse monté côté passager et s'installe en silence côté conducteur. Je m'attache et aucun mot ne franchis ma bouche.
Il veut me protéger. Et je vais le laisser faire. Car j'ai besoin de cette protection car j'ai trop peur pour moi. Pour mon petit corps qui a tant pris, qui a tellement morflée. Mon corps en a marre. Marre, il n'en peut plus de ces bleu, de ces douleurs, qui apparaissent et partent. Qui partent pour apparaître. Encore et encore depuis ces dernières années.
Alors oui, je vais le laisser me protéger même si j'ai peur. Peur qu'il me fasse lui aussi du mal. Car je ne fais plus confiance. Comment faire confiance après avoir tant vécue et pris? Je ne sais pas et j'espère que. Avec les sentiments que je ressens pour lui, j'y arriverai.
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Une nuit à jamais( Réécriture À Venir)
WerewolfMa vie n'a été que souffrance et douleur et ça, pendant bien longtemps. Le suicide, j'y est pensé, juste une fois. Cette relation toxique me colle à la peau, alors que j'avais l'impression que tout était terminé. Juste un espoir vain et inutile. Pr...