Chapitre 20: Délicatesse

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Je regarde le pot dans ses mains et il n'y a aucune étiquette dessus. Comme si il l'avait fait.

- qu'est ce que c'est? Demandais-je.

Il ne me regarde pas et passe en douceur de la pommade sur le bleu sous ma poitrine. Je grimace un peu. Il est concentré pour ne pas me faire mal.

- une pommade. J'ai demandé à une de mes proches de le faire pour moi. Dit-il.

Il se penche un peu et encre ses yeux dans les miens.

- personne n'a le droit de marquer ta peau qu'importe la manière. Je suis le seul qui es autorisé à te toucher. Pour te prendre dans mes bras, t'embrasser ou encore...

Il embrasse le gros suçon qu'il m'a fait la dernière fois. Sa ne partira pas maintenant et en plus, on voit toujours les marques de ses dents.

- pour te faire l'amour... Murmure-t-il.

Je bloque ma respiration et je crois qu'il n'en suffisait pas de plus pour que mon cerveau parte en vacances. Je me remet à rougir  comme tout à l'heure et il pousse un souffle étouffé contre ma poitrine.

Il se redresse enfin et ses yeux sont remplis du désir ardent qu'il éprouve pour moi. Malgré tout, il continue à passer la pommade fait maison sur mes hématomes. Au bout d'un moment, je ne sens même plus ses doigts sur ma peau, seulement l'odeur étrange du produit. Il finis de passer le produit sur mon ventre et passe à mes jambes.

Je me redresse pour m'assoir et il passe ses mains sur mes cuisses. Je frisonne. Pourquoi je le laisse me toucher? C'est mon patron, ce n'est pas correct? Mais qu'est ce qui est correct et qui ne l'ai pas, maintenant? 

Sa main passe entre mes cuisses et je sursaute. Il s'arrête une seconde et continue de passer sa pommade sur un bleu. Le produit est transparent et c'est vrai que sa apaise ma peau meurtrie.  Il se redresse et me fixe.

- enlève complètement ta chemise et tourne toi.

Je le fais. J'enlève entièrement ma chemise et me retourne. 

- couche toi, s'ils te plaît.

Je me mords l'intérieur de la joue et me couche sur le ventre. Je retire mes cheveux de mon dos et je sens le lit s'affaisser encore plus. Il est au dessus de mes fesses, ses jambes de part et d'autre de moi. Il passe sa main sur mes ecchymose et je gémis de douleur. Ceux de mon dos près de ma colonne vertébrale me font bien plus mal. 

Il dépose un bisou sur mes omoplates et je me détends encore. Mon corps tremble à cause de la douleur à répétition.

- j'ai presque finis.

Après quelque temps, je peux enfin me redresser et me retourner. Je remets ma chemise sur moi et il attache mes boutons en embrassant moi front, ma joue, et le coin de ma bouche. Je le laisse faire car depuis presque 2 mois, c'est lui qui fait preuve de gentille et de délicatesse à mon égard. Et les sentiments ambiguë que je ressens pour cet homme depuis un moment embrouille mon pauvre cerveau.

Il dépose le pot de pommade et prend l'autre pour passer le contenue sur mes talons et masser mes pieds. Et sa fait vraiment du bien. Mon pied à l'air de faire la taille de sa main. Oui presque.

- tu chausses du combien? Du 37?

Je fronces des sourcils. Comment il a fait pour savoir?

- oui.

Il hoche de la tête et se relève maintenant qu'il a finis. Il part dans la salle de bain surement. Je reste là à reprendre correctement mes esprits. Il reviens.

- viens, allons manger.

Je hoche de la tête et me lève doucement. Mes jambes tremblotent encore mais j'ai moins mal. Ses mains se posent encore sur moi et il me prend dans ses bras pour me faire sortir de ma chambre. Il y déjà la table près du canapé qui a été mise. Il y a des cloches argenté dessus. Il pousse une chaise avec son pied et m'y installe.

- merci.

Il part s'assoir en face de moi et je le fixe. Un dîner en tête à tête. Nous commençons par une simple salade composé à la truffe. Enfin, moi, je ne pourrais pas me payez tout ce qu'il a pris. Je ne suis même pas sûr de pouvoir manger tout de ce qu'il y a devant moi.

- j'ai commandé de quoi te redonner des forces donc je veux voir l'assiette de ton entrée, repas et dessert vide, chérie. 

Il soulève la cloche devant lui et il y a du riz, du bœuf sauté avec une sauce brune et des légumes de saison. Sa sens vraiment bon mais si je vais devoir manger la même quantité qu'il y a dans son assiette, je ne pourrais pas.

- je vais pas pouvoir manger tout ça. 

- oh que si, tu va pouvoir. 

- mais... Commençais-je.

- pas de mais, belle demoiselle. Si tu ne manges pas, je t'aiderai à le faire.

Un sourire sadique apparait sur son visage et je recule un peu. Je boude en prenant ma fourchette pour finir ma salade. Je n'ai pas le choix, apparemment. 

Une nuit à jamais( Réécriture À Venir)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant