Chapitre 12: Premier jour

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Je n'y crois pas. Finalement, j'ai décidé de rester la directrice de la création. Mais là... Je ne sais pas pourquoi je me sens aussi bizarre. Je passe mon peigne puis ma brosse dans mes cheveux bouclés épais. Je souffle.

Je boutonne mon chemisier et enfile ma jupe noir. J'ai décidé de laissé mes cheveux lâchés aujourd'hui. Le trajet à l'entreprise se fait plus vite que je ne le veux. Et entré dans le bâtiment 1 me rend nerveuse.

En plus, pour me donner le poste d'assistante, il a viré l'autre. Il me veux vraiment avec lui mais pourquoi? Je rentre dans l'ascenseur et le bip de l'ascenseur me signifie que je suis arrivé. Déjà? Ah, non, je suis à l'étage 25. Un homme au cheveux  châtain clair et au yeux noisettes rentre.  Je crois que je le reconnais.

Ah, c'est celui qui m'a donné les deux postes de directrices. Hall Starter. Il me regarde en fronçant des sourcils avant de me sourire. 

- bonjour, madame West.

- bonjour, monsieur Starter. 

- Le PDG m'a dit que vous avez décidé de garder votre poste de directrice des créations.

Ah, ça ne m'aurait étonné qu'il ne soit pas au courant.

- oui, c'est ça. Dis-je.

Je reste loin de lui et c'est le silence complet après ça. Une fois arrivé à l'étage, il me laisse sortir en premier et la dame d'accueil me dévisage. Elle devait être amie avec l'ancienne assistance. Hall frappe à la porte du patron.

- entré.

Il entre et je le suis. Directement, Klïne me fixe mais il fronce des sourcils en regardant Hall.

- bonjour, monsieur Cares. 

- bonjour, madame West.

- j'ai le contrat.

Il pose un petit dossier sur le bureau de Klïne.

- tout y es, il faut juste que madame West signe. Dit il.

Je souffle en regardant le contrat. Il n'y a pas l'air d'avoir marqué des choses bizarres. C'est un contrat normal. Je signe en bas de la dernière page.

Hall regarde si j'ai bien trop remplis et hoche de la tête.

- bien, je vous laisse.

Je le regarde sortir avant de me tourner pour regarder Klïne. Je manque de sursauter en le voyant à côté de moi. Je recule mais il me retient par la taille.

- maintenant, je peux t'avoir à mes côté. 

Je le regarde sans rien dire. Il me détaille encore et il semble s'attarder sur mes cheveux.

- je peux? Demande-t-il.

Je fronces des sourcils. Lui qui me touche depuis que nous nous sommes revue, pourquoi pour me toucher les cheveux, il me demande? Je finis par hocher de la tête. Il attrape délicatement une mèche de mes cheveux. La mèche rebondit et il approche la mèche de son nez. Il embrasse délicatement mes cheveux.

Mon cœur rate un battement à son simple geste. Pourquoi un geste aussi simple que ça le rend si... Irrésistible. Je recule brusquement. Pourquoi je pense à ça. Il ne semble pas vexé de mon geste puisque même si j'ai reculé, il a juste étiré un peu ma mèche.

Mes cheveux font comme les ressort dans les stylo. Il me sourit et lâche ma mèche.

- bien, je vais te montrer ton bureau. Petite souris.

- ne m'appelez pas comme ça. 

- et pourquoi pas? Une souris fuit son prédateur sauf que cher demoiselle, tu ne pourras pas me fuir éternellement de cette manière. Dit-il calmement.

Cet homme est lunatique et c'est quoi ces expressions bizarre. Je ne suis pas une souris ou je ne sais quoi. Enfin, qu'on soit d'accord, je ne pourrais jamais me faire passer pour le prédateur devant lui.

- viens, je vais te montrer ton bureau.

Je le suis en le regardant d'un mauvais œil. Nous quittons son bureau pour se rendre devant une porte avant la sienne. Il ouvre et me laisse rentrer en première. La galanterie et la bizarrerie ne vont pas très bien ensemble. Je ne sais pas.

Mes yeux se posent en premier sur la grande bais vitrée qui donne sur le jardin devant les bâtiments. Le bureau est assez grand avec un ordinateur et une chaise roulante. Il y a même déjà des dossiers dessus. Sa sens bon à l'intérieur et il y a des plantes. Il y a un  petit coin d'attente et c'est vraiment simple et cosy.

- je te laisse t'installer. Demain, nous partons pour une interview. Tu seras avec moi toute la journée. Souri-t-il.

Je souffle et le regarde. Je ne réponds rien et souffle un bon gros coups en entendant la porte se fermer. Je ne sais pas mais encore un peu et cet homme est stressant. Son humour est trop bizarre. Je ne sais même pas si s'en ai vraiment.

Une nuit à jamais( Réécriture À Venir)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant