Une nuit à jamais( Réécriture À Venir)

Chapitre 28: Passion

Bonjour à tous! Comment vous allez? Petite information à la fin du chapitre. Je préviens.

Ame sensible de s'abstenir. 

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Je reste là à le fixer, interloquée. Quoi?

- et puis quoi encore? Crachais-je.

Il me répond d'un simple sourire. Il s'attendait à quel réaction de ma part?

- très bien. Tranche-t-il. Alors laisse moi juste faire ça et si tu ne veux pas, je te laisserai. Pour le moment.

Je lève un sourcil. Pour le moment, hein? Donc il ne compte vraiment pas me laisser comme ça.

- de quoi tu parles?

- de ça.

Pourtant il ne fait rien. Si, finalement. Il fixe un partie de mon visage et je sens tout mon corps tressaillir. Ma bouche à l'air de vraiment l'intéressé. Il se rapproche un peu, tout doucement. Il plisse ses yeux, faisant encore plus ressortir le magnifique gris, glacial, magnétique de ses iris. Inconsciemment, ma bouche s'ouvre pour essayez d'articuler un mot mais rien n'en sors. 

Mon simple geste le fait hausser un sourcil et je peux admirer plus en détaille la musculature de sa mâchoire un peu carré. Il se rapproche encore et ce geste fait accélérer les battements de ce morceaux de chair qui bat au fond de ma poitrine. Le sang me monte au joue et j'aimerai tellement m'en empêcher. Mais devant lui, je ne peux pas.

Ses billes grises remonte enfin au miens après d'interminable seconde et je coupe ma respiration. Je m'empêche de respirer, maintenant? C'est nouveau. Une nouveauté que je déteste et que j'aimerai tellement faire disparaître. Pas possible. Son regard se fait plus malicieux, désireux d'aller plus loin. Loin. Pourtant, il n'a rien encore fait, il ne m'a pas touché.

Ses bras sont simplement posés de par et d'autre de moi mais la seule partie de son corps qui bouge, c'est sa tête. Son torse monte et descend au rythme de ses respirations et la vue plongeante que j'ai sur sa peau me fait déglutir. Mon cerveau chauffe. Il...

- remplis-moi ses petits poumons d'air, chérie.

J'expire, et inspire, les sourcils tortillés. Je recule un peu ma tête complètement ailleurs, déconcerté. Son sourire n'est pas moqueur. Non, il est plutôt joueur, enjôleur. Il se rapproche encore et je sens sa respiration sur mon visage. Il inspire. Et expire très, très lentement. Son calme et sa patiente sont déconcertantes. Alors cette fois ci, à mon tour, mes yeux se posent sur sa bouche.

Légèrement rouge au centre et marron chocolat sur l'extérieur. Lentement, sa langue rose passe avec une lenteur démesuré sur sa peau pourtant bien hydraté. J'aperçois la blancheur de ses dents. Et plus surprenant que ça, je crois que je reproduis son mouvement. Oui, je le fais et mes sourcils se tortillent encore plus. Qu'est ce que je fais?

Je n'oses pas remonter mes yeux dans les siens. Mais je le fait, car je suis plus courageuse que ça. Pas vrai? Une nouvelle fois, mes iris rencontre les siens et je sens cette chaleur augmenté partout dans ce corps si traître. Ce n'est pas le mien. Comment un simple regard vers lui peut me faire ressentir ça?

Sa bouche s'ouvre et je fixe encore sa belle bouche. C'est un péché d'avoir une bouche si tentante. Maintenant que je me le rappelle, sa bouche, je ne l'ai eu qu'une fois. Une fois. Quel sacrilège...