Sa doit bien faire 5 minutes qu'il conduit et je ne sais pas où il m'emmène. Son regard est fixé sur la route. Même à ses côtés, je me sens toute petite et vulnérable. Mais en même temps, je me sens capable de supporter ce regard d'un dixième de seconde qu'il pose sur moi quand il en a le temps.
Mes mains jouent avec ma pochette et je mâchouille ma lèvre. Etant donné que c'est une partie de mon corps, je dois dire que ce n'est pas appétissant. Du tout. Et toute cette soirée me donne faim.
- où tu m'emmènes?
- quelque part.
- sa ne réponds pas à ma question. Boudais-je.
Il me regarde une seconde, le visage neutre avant de se reconcentrer sur la route. Je croise mes bras sur ma poitrine, en colère. J'appelle ça du kidnapping. Je l'entends rire face à ma posture et moi non. Sa ne me fait pas rire car on ne veut pas me dire ce qu'il se passe. Et je déteste passé pour une imbécile à qui il faut tout dire et expliquer. Même si, là, je vais un peu passer pour.
- ne boude pas, petite souris. Je t'emmène quelque part où je pourrais te surveiller.
- ne m'appelles pas comme ça! Tu n'avais pas le droit, surtout que tu ne réponds pas à mes questions!
Sa bouche devient pointue et il souffle profondément. Il ne me répond pas. Pourquoi il fait ça maintenant? Je veux des réponses! Mais il ne me les donnes pas. Il reste muet comme une carpe. Jusqu'à ce qu'on arrive devant un hôtel. Et là, je suis encore plus en colère. Il m'amène dans un hôtel. Au lieu de m'amener chez moi.
Je sors rapidement de la voiture une fois garée. Enfin. J'essaye, il me prend par le bras.
- où tu vas comme ça? Grogne-t-il.
- laisse-moi tranquille! Criais-je.
- non, peux être quand tu dormira et que je serai sûr que tu ne crains rien.
Froid. Cet homme en ce moment est froid et il me fait comprendre d'arrêter mes bêtises. Mais, sa voix prouve sa sincérité. Il ne va pas me laisser partir. Alors, doucement, il me lâche et je claque la porte de la voiture. Je marche vers l'entrée de cet hôtel 4 étoiles. The Graham Georgetown.
Nous rentrons et comme d'habitude, c'est le luxe. Un grand hall et je regarde encore les détailles tandis qu'il est déjà à l'accueil en train de prendre une chambre. La dame de l'accueil lui fait les yeux doux. Je me mord l'intérieur de la joue, sentant une pointe de jalousie venir. Pourquoi je suis jalouse d'elle?
Je ne devrais pas puisque Klïne ne s'occupe pas d'elle et signe les papiers. Mais je ne peux pas m'en empêcher. C'est plus fort que moi. Il prend la carte et se retourne vers moi. Il n'a pas besoin de parler, son regard veut dire, dépêche toi, on y vas. Comme c'est beau de voir qu'on peut vraiment parler avec les yeux. Sauf que là, il m'énerve.
Je le suis dans l'ascenseurs et il s'appuie contre le mur du fond où un grand miroir trône. Il arque un sourcil, détaillant attentivement mon attitude.
- tu vas me bouder longtemps?
Je le fixe, sans lui répondre. Pourtant, comparé à moi, il n'a plus l'air si en colère que ça. Ses yeux ratissent chaque parcelle de mon corps avec attention. J'ai l'air d'être une vrai œuvre d'art à ses yeux. Une œuvre d'art vivante. Il croise ses bras sur son torse pour aborder la même expression que moi. Et je comprends. Je comprends qu'il se moque un peu de moi.
- maintenant, je n'ai plus à te demander de me tutoyé, tu le fais toute seule. Me dit il.
Je l'ignore. Il pouffe et tourne sa tête pour sortir de l'ascenseur. Je sors et le suis jusqu'à la porte de notre chambre. La grandeur du salon central m'indique tout de suite que c'est une suite. Sauf que je me souviens que malgré qu'il y a deux chambres et deux portes. Il était venue. Venue me voir et je me remercie d'avoir mis une culotte en dentelle et pas avec des petits lapins, cette fois.
Ou tout autre animal qu'il pourrai qualifier de "mignon". La porte se referme dans mon dos et sa cravate vol pour atterrir sur le canapé luxueux rouges. Il m'observe en continuant d'enlever sa veste qui rejoins sa cravate.
Je reste planté là à le regarder et je fronce brutalement des sourcils quand il enlève entièrement sa chemise. Il est torse nu. Et sans que je puisse m'en empêcher, je le reluque. Je regarde son corps taillé, ses abdominaux qui me donne envie de les toucher. Et lentement, mes yeux descendent jusqu'au v de son bas ventre qui est encore caché par son pantalon. Que cet homme est beau et sexy.
- tu veux ma chemise?
Je relève ma tête et je le dévisage presque d'avoir couper mon observation. J'ai de sérieux problème.
- je te l'ai dit, tu dors ici et je ne penses pas que tu vas dormir en robe de soirée, si? Demande-t-il en me tendant sa chemise.
Mes yeux passent des siens, sa chemise et son corps. Mon cerveau envoie enfin l'ordre à mes jambes de bouger et je récupère la chemise qu'il me donne sans le toucher. Et je me casse sans demander mon reste. Dans ma chambre, j'enlève mes chaussures et défait ma coiffure. Je pars prendre une douche en enlevant tout le maquillage que j'ai sur moi.
Je reste un long moment comme ça et je sors. Je me lève et m'essuie pour remettre ma culotte. Je regarde sa chemise qu'il m'a donné et la porte à mon nez. Je ne peux m'empêcher de sourire. Oh, qu'est ce qu'il sens bon. C'est une drogue, je ne sais pas et là, j'ai juste envie d'aller me lover contre lui.
Je me met à rougir. Non, je ne ferai pas ça même si j'en ai particulièrement envie. Et je sais que si il ouvrait les bras, j'irai directement dedans pour qu'il me chouchoute. Je grogne de rage. Je raconte des putain de connerie.
Pourquoi? A causes des sentiments que je ressens pour lui. Même si je ne le veux pas. Depuis plus d'un an. Je pensais à cet homme à chaque fois que j'en avais l'occasion. Malgré moi, j'ai ces sentiments mais je ne vais rien dire. Si j'y arrive
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Une nuit à jamais( Réécriture À Venir)
WerewolfMa vie n'a été que souffrance et douleur et ça, pendant bien longtemps. Le suicide, j'y est pensé, juste une fois. Cette relation toxique me colle à la peau, alors que j'avais l'impression que tout était terminé. Juste un espoir vain et inutile. Pr...