Chapitre 19: Que c'est mignon

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Je souffle et m'écroule sur mon lit. A peine arrivé hier, nous avons enchainé entre visite d'entreprise et d'industrie, diner et balade sur un site qu'il voulait me faire visiter. Et aujourd'hui, une journée tout aussi longue.

La matinée était remplis par le travail et l'après midi, il m'a encore fait visiter. Il a de l'énergie à revendre et une heure avant de rentrer, il était obligé de me porter même si ça n'avait pas l'air de le déranger. Je n'ai jamais détestée les talons autant que hier et aujourd'hui.

Avec les bleu et courbature toujours présente, mes jambes me faisait affreusement mal en plus de la chaleur de la journée. J'étais presque au bord de l'évanouissement et il m'a harcelée avec la même question.

- qui t'as fait ça?

Je souffle et part me laver en emportant ma chemise préférée. Elle a clairement une odeur d'homme. Elle appartient à mon grand frère. J'avais l'habitude de les lui piquer avant qu'il parte je ne sais où.

Je me prends bain qui apaise ma peau meurtrie. Je brosse mes cheveux sans les mouiller. Des bulles d'eau vole au dessus de mon bain et je ferme les yeux. Je n'aime pas trop utiliser mes pouvoirs. Car selon mon père qui a découvert ça, je suis un monstre et ils servent seulement à faire du mal.

Je souffle. Et je le crois en partie. Mon bain finis, je sort et m'habille de ma culotte et d'une brassière entièrement en coton, comme si c'était un croc top. J'enfile ma chemise, laissant  mes jambes nue remplis de bleu respirer. J'ai mal, je n'ai pas envie de mettre de bas.

Je sors en soufflant et pourtant, un grognement dans mon dos me fait sursauter et crier. Je me retourne pour le découvrir là, assis sur le lit en train de me regarder. Il fixe mes jambes et remonte ses yeux vers la chemise que je porte. Il porte un simple tee-shirt et un jogging.

- déshabille-toi. Ordonne-t-il.

- quoi? Demandais-je choqué.

Je me met à rougir face à l'intensité de son regard et surtout, sa demande. Non, son ordre. Cet homme à de sérieux soucis. Il relève ses yeux vers moi et pourtant, même si j'y décèle du désir, il est comme d'habitude, en colère.

- déshabille toi, j'ai dit. Répète-t-il. Enlève moi cette chemise. Fait le. Je suis bien capable de le faire à ta place mais je n'ai pas envie de te voir pleurer comme la dernière fois.

Je recule d'un pas et l'observe. Je ne sais pas quoi faire.

- c'est... C'est la chemise de mon grand frère. Dis-je comme si ça allait le calmer.

Contre tout attente, sa semble le calmer un peu quand il l'observe l'état de la chemise décoloré sur moi et qui date. Mais son regard repasse sur mes jambes et c'est comme si rien n'avait changé. Il es bipolaire, il manquait plus que ça.

- retire la chemise.

Cette fois ci, il se lève s'imposant de toute sa hauteur et carrure pour me dominer et je me sens aussitôt toute petite face à lui.  Je peut rougir encore plus que maintenant? Je ne sais pas. Mais en tout cas, mon cœur me fait mal tant il bas vite et étonnement, pas de peur comme quand Logan faisait ça.

Il approche d'un pas et ne bouge plus, attendant ma réaction. Mon cerveau cherche une échappatoire mais je n'en vois aucune. Comment il est rentré? J'avais fermé la porte à clé.

- j'ai crocheté la serrure. Dit il pour répondre à ma question.

Je le regarde encore plus ébahis. Il s'est cru dans un film de cambriolage ou c'est comment? Je mors encore ma lèvre inférieur et porte doucement mes mains au boutons de ma chemise. Celle ci tremble et en fait, je ne sais pas vraiment pourquoi je l'écoute. Je continue à me dire qu'il ne me fera rien.

Il ne va pas me faire de mal, n'est pas? Ma chemise une fois déboutonner, il s'approche et prends les deux côtés du tissu pour regarder plus amplement mon corps. J'ai la tête qui tourne tant j'ai chaud. Je regarde son visage ou une veine sort sur son front tandis qu'il découvre les hématomes et ecchymose sur ma peau.

Mais contre toute attente, il sourit.

- que c'est mignon. Aussi mignon que toi, peut être.

Je regarde ce qui le fait sourire et cette fois, je rougis de honte. Pour une femme de 24 ans... Ma culotte est blanche mais il y a des petits lapins gris dessus avec des petits yeux noir et le nez jaune. Et a vrai dire, j'en ai pleins, des comme ça. Avec des fleurs, des symboles, mes supers héros préférée et encore...

- c'est pour dormir. Dis-je pour justifié.

Et comment ça, aussi mignon que moi? Déjà qu'il m'appelle petite souris, il ne va pas en plus m'appeler petit lapin. Si?

- tu n'as pas pas à te justifier de ce que tu portes auprès de moi. Tu es mignonne, belle, magnifique, sublime avec tout ce que tu portes, chérie.

Je reste là à apprécié encore une fois une chose gentille qui sors de sa magnifique bouche. Il se penche vers moi et me prend doucement par les cuisses. Je trésaille et m'accroche rapidement à ses épaules pour ne pas tomber.

- n'ai pas peur. Chuchote-t-il.

Quand il me dépose sur le lit, lui entre mes jambes et que je sois ainsi offerte à lui, je me demande vraiment ce qu'il va faire. Mais tout ce qu'il fait omis me dévorer des yeux, c'est prendre un pot de pommade que je n'avais pas vue. Il y a un autre pot posé sur le lit.


Une nuit à jamais( Réécriture À Venir)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant