Chapitre 13: Complètement...

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A ma plus grande joie, j'ai passé le reste de mon mois de juillet tranquillement. Mais toute tranquillité à une fin. Cette sensation de poignard dans le ventre me reviens quand son poing rencontre ma chair. Je bloque ma respiration.

Je suis en train de me faire battre encore mais la seule chose à laquelle je pense, c'est lui. Même si il m'a répété mainte fois que je suis à lui, moi lui disant le contraire, il ne lâche rien. Il en est même fatiguant à des moments et même si mon corps et mon esprit ont envie d'aller vers lui, il est hors de question que je m'abandonne à un homme que je ne connais pas.

Bien que je me sois plus que abandonné dans ses bras avant aujourd'hui...

- on est le premier aout! Cri-il. Pourquoi tu n'as pas mon argent en main. J'en ai besoin pour acheter un truc.

Son pied atterris  sous ma poitrine et j'ouvre la bouche pour crier mais rien. Rien. J'ai mal mais rien ne sors. Je protège mon visage. Je le trouve bien plus à bout de nerf que d'habitude. Klïne, même si je suis son assistante, sa voix est toujours mielleuse et séductrice quand il me parle. Et surtout, il me parle doucement, pour ne pas me brusquer.

Même à ses yeux, il doit voir que je ne suis pas quelqu'un de fort. La preuve, je me fait battre par mon ex et je ne me défends pas. Je me renferme sur moi même, dans ma bulle. Je dois le voir demain. Je ne sais pas pourquoi mais bien que j'aime mon travail, j'aime le voir. Cet homme à jeté son intérêt sur moi. Et je crains que quand il en aura marre, il me laissera. Comme tout le monde l'a fait jusqu'à présent.

Sauf Pénélope et mon grand frère. Je n'ai pas de nouvelle de lui depuis des années mais il a toujours été là pour moi. Je pousse enfin un cris après son coup en plein dans jambe, près de mon genoux.

- lève toi, merde! Je te parle! Donne moi tout l'argent de ta paye!

Tout? Comment ça, tout? Et avec quoi je paye mes factures, mes courses, mon essence et le reste? Depuis quand il me demande tout?

- non. Réussis-je à articuler.

- comment ça, non, petite pute! Donne moi! Crache-t-il.

Il me un coup sur la tête. Mes oreilles bourdonne et je suis complètement sonné. Le coût me fait arrêter de protéger mon visage et il me saisis par ma queue de cheval.

- l'argent.

- je ne vais... Pas te... Donner tout mon salaire... En plein dé... But de mois.

- ok.

Il me donne un violet coup de pieds derrière la tête et c'est des petits points noir qui danse doucement devant mes yeux. Je ferme les yeux alors que pourtant, il continue de s'acharner sur mon pauvre corps qui aimerai de la tranquilles et finalement, je ne sens plus rien.

Pendant une seconde, je pense à ma mort. Qui sera triste pour moi si je venais à mourir sous les coups de mon ex? Personne. La famille de mon père et lui même? Surement pas. Je n'ai pas envie d'ouvrir les yeux et je ne sens plus certaines parties de mon corps endolorie par les coups.

J'ai un goût métallique dans la bouche et mes paupières sont lourdes. Je ne peux pas être tranquille? J'entends les jolies gazouillis du matin des oiseaux et ce bruit aussi insignifiant que sois-t-il m'oblige à ouvrir les yeux. Je vois flou et ma vue redeviens normal après quelque seconde. 

Et premièrement, chez moi, c'est le bordel totale. Il semble avoir tout saccagé dans mon salon et ma salle à manger pour trouver quelque chose. Un souffle étouffé passe entre mes lèvres. Je bouge un peu mes membres. Il m'a cassé quelque chose? Cela ne serais pas la première fois. Je me redresse sur mes mains et à genoux et un cris de douleur ne tarde pas à franchir mes lèvres.

Mon corps me brûle. Je m'accroche à ma table basse pour me lever. Je reste droite. Mes jambes tremble et je sais que si je fais un pas maintenant, je retrouverai mon sol que j'ai dû nettoyer tant de fois de mon sang. Et je vais devoir le refaire.

J'ai du sang séché sur mon visage qui part de mes cheveux et derrière ma tête me fait mal. La douleur se combat elle même et je ne sais pas si j'ai mal plus à un endroit qu'à un autre.

J'avance. Pas par pas, jusqu'à ma chambre. Elle aussi est en bordel et je comprends tout de suite en voyant que l'argent que je garde pour lui n'y es plus. Je peine à reprendre ma respiration avec mon état et quelque chose d'humide coule sur ma joue. Puis sur la deuxième.

Je pleure de désespoir, de frustration, de douleur, de peine. Je prends, à ma plus grande surprise, le temps d'envoyé un mensonge à Klïne pour lui dire que je suis malade et que je ne viendrai pas aujourd'hui. Finalement, je m'écroule encore de fatigue sur la surface molle de mon lit.

Une nuit à jamais( Réécriture À Venir)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant