Chapitre 32: Vérités

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Coucou! Alors, comment ce passe votre journée? Moi j'ai plein de devoir à faire mais je vous donne quand même votre chapitre du mercredi! 

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Je suis en hyperventilation dans ce taxi. Il est déjà bien loin de l'entreprise et le chauffeur ne cesse de me regarder dans le rétroviseur. Je panique encore plus. Je regarde devant moi. Non. Je ne regarde ni à ma gauche. Ni à ma droite. Et encore moins derrière.

Comment ai-je pu être aussi stupide?! Loup-garou! Même avec ces dons, j'ai toujours voulu rester loin de tout ce qui es surnaturel! Je veux être une personne normal! Mais la vérité, c'est que je ne le suis pas et je ne l'ai jamais été. Je ne le serai jamais. Mon cœur pompe mon sang un peu trop vite et le chauffeur tortille ses sourcils.

- Mademoiselle? Vous allez bien?

- oui, j-je vais bien. Vous ne pouvez pas rouler un peu plus vite?

- vous voulez que je vous emmène au commissariat?

- non, surtout pas!

Il me regarde encore et se concentre sur la route. Je ferme les yeux. Reprends toi. Et de plus, quel débile j'ai fait en utilisant mes dons devant eux. Commissariat? Qu'est ce que la police peut bien faire contre un loup garou? Je panique. Un loup garou. Bordel que non! Je veux rentrer chez moi. Et vite.

Je me suis mise en danger et bêtement. Trop bêtement. Mais le taxi s'est à peine garer dans ma rue que je saute hors du véhicule, en me remerciant d'avoir payé plus que la somme avant. Et je cours en collant sur le passage piéton. Les passants me fixe, comme une folle. Mais qu'est ce que je m'en fou! Je veux juste rentrer chez moi.

Trop de danger m'entoure! Et je déteste ça! J'arrive enfin à mon bâtiment et je prépare tout de suite ma clé. Je n'ai pas envie de perdre mon temps comme dans les films ou ils ne retrouve pas assez vite la bonne clé. Et le pire, c'est que du coin de l'œil, en dehors du bâtiment, une ombre noir. Et en vu de la pression que je sens dans mon dos, je sais plus que bien que c'est lui. 

Mon ventre me fait tellement mal quand je monte les escaliers. Je ne veux pas perdre de temps avec l'ascenseur.

- Ylliëmée, attends! Cri-il.

Comme un petit lapin, je sursaute en manquant presque une marche. Trop rapide! Je suis sûr qu'il a courut et rien que ça, sa aurait du me mettre la puce à l'oreille. Mais non. La porte de mon étage s'ouvre brusquement et je cours dans le couloir pour rejoindre ma porte. Ma main tremble. Ma gorge est noué. En même temps que ma clé rentre dans la serrure, la porte de l'étage claque une nouvelle fois.

J'ai envie de me pisser dessus. Je retiens ma respiration en ouvrant la porte de mon appartement. Je l'ai à peine fermé à clé dans mon dos que ma porte et mon mur tremble. Face au coup qu'il viens de mettre dedans. Je cris de frayeur en mettant rapidement mes mains sur ma bouche pour étouffer mes pleurs. Je suis obligée de m'assoir par terre. Je ne tiens plus debout, tant la panique me consume.

- putain! Je l'entends crier.

A travers la porte, je peux entendre son souffle saccadé et ses grognements de rage. Que sa bête veut laisser échapper pour sortir.

- Ylliëmée, ouvre la porte. Dit il.

Il essaye d'être calme. Mais le ton de sa voix montre tout le contraire. Il est furieux. Contre moi? Ou contre lui?

Une nuit à jamais( Réécriture À Venir)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant