*Point de vue extérieur*
Cela faisait un moment qu'ils étaient arrivés devant la demeure familiale, tous étaient sortis de la voiture à l'exception de Faty qui s'y réfusait. Pour éviter tout scandale dans la rue, son oncle préfera faire rentrer la voiture dans le garage.
- Faty maintenant tu sors! Ne nous énerve pas encore plus! Parceque sinon je ne contrôlerais plus! Fit l'oncle Housseny.
Au même moment sa mère arriva et se mit devant la portière.
- Faty, mon bébé sors de là s'il te plait, viens avec moi! Lui dit-elle de sa voix douce.
L'entente de sa voix lui procura un frisson, comment avait-elle pu partir comme ca en laissant sa mère ici? Se dit-elle. Sa mère! Oui cette femme si douce, comment se fait-il qu'elle n'ait pas pensé à sa charmante mère, à la douleur et à l'inquiétude qu'elle aurait pu ressentir? À cet instant elle se jugea égoïste d'avoir agi ainsi, dans ce monde elle pourrait faire souffrir tout le monde sauf sa maman adorée, qu'elle chéri et aime plus que tout, elle donnerais sa vie pour sa maman! Mais en réalité pouvait-on l'en vouloir d'avoir agi ainsi? La réponse est non, car en son action on ne voyait qu'un acte de désespoir, un appel aux secours silencieux mais également un acte d'impuissance. Cette fuite est comparable à une personne se noyant dans le l'eau, cherchant désespérement un moyen de s'en sortir, de lutter avant d'être tirée profondémment et indéniablement par les profondeurs de la mer. Oui, malheureusement voilà qu'après tout ses efforts le piège s'est irrémédiablement réfermé sur elle, maintenant il ne restait plus qu'à accepter son sort, comme un condamné attendant sa mort, se dit-elle en saisissant la main de sa tendre mère. À peine avoir mis les pieds dehors que ca mère l'enlaça très fortement, elle y répondit elle aussi comme si sa vie en dépendait. Oui! Serrer sa mère contre elle lui faisait extrêmement de bien, elle se sentait revivre, soutenue et surtout aimée. Car elle compris à cet instant qu'elle n'était pas seule contre tous! Qu'elle avait également sa mère qui la soutiendra quoi qu'il arrive.
- Mon bébé! Tu m'as tellement manquée! J'ai eu si peur! Dit sa mère en lui embrassant la joue.
Malgré ses préocupations, Faty ne put s'empêcher de sourire, sa mère est tout simplement adorable!
Les garrçons qui jusque là n'avaient rien dit, commencèrent à rentrer en imitant leur oncle.- Sois forte ma chérie! Et surtout tu fait profil bas devant ton père. Lui chuchota sa mère en commencant à avancer.
À peine entrées qu'amy s'avance.- Tata, tonton m'a envoyée chercher Faty, il veut lui parler en privée.
À ces paroles le stress commmençait à la gagner, Elle était angoissée à l'idée de se retrouver seule avec son père, mais Elle n'était pas la seule, sa mère aussi était stressée.
- Viens allons y! Lui fit sa mère.
- Ma reine s'il te plaît! Laisses les discuter d'abbord, je crois que c'est mieux...lui dit Housseny en lui prenant la main.
- Non! Non! Mais.....
- Maman s'il te plaît, restes calme et laisses les parler. Faty avance, ne le fait pas attendre!
****Point de vue de Faty***
Ces escaliers ne m'ont jamais paru aussi courts de toute ma vie, plus je montais les marches, plus j'espérais que ces foutu marches s'allongent infiniment! Pour que je puisse avoir le temps, oui le temps de me préparer à ce qui va suivre, je ne suis pas prête à affronter mon père et d'aussi loin que je m'en souvienne je n'ai jamais marché aussi lentement de toute ma vie, et pourquoi? Pour répousser l'échéance mais à quoi bon? Me voilà maintenance devant son bureau depuis plusieurs minutes, j'essayes de toutes mes forces d'entrer mais c'est plus fort que moi, je n'y arrive pas, rien que la simple idée de parler avec mon père me donne des sueurs froides, mais viendra toujours un moment où chacun devra assumer ses actes. Prise d'un élan de courage je cogne la porte, le coeur battant à tout rompre.
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Dans la peau d'une épouse
RomanceFatyma Zahratou Haïdara , jeune fille de 18 ans, va voir sa vie basculer du jour au lendemain. La cause, Cheikh Abubacar Traoré, milliardaire malien le plus convoité du pays.