Dans la peau d'une épouse

43

Entres Jerry dis-je en ouvrant un tiroir pour prendre ses dossiers.

- Monsieur, je vous jure que je n'étais pas au cour...commença t-il son explication avant que je ne le coupe.

- Assez! Tu peux faire tes affaires Jerry, tu es viré.

Il ouvrit la bouche pour parler mais je ne lui en donna pas l'occasion et le stoppa d'un geste de la main.

- je vais tout de suite régler ton indemnité de licenciement, ne t'inquiètes pas tu seras bien dédommagé, après tout tu travailles pour nous depuis bien avant la mort de mon  père. En attendant tu peux disposer.

Je ne lui laisse pas le temps d'en placer une que je me reconcentre sur les formalités de son départ.

Après que tout soit fini je pars prendre une bonne douche mais je trouve que Faty m'a préparé un bain, donc finalement je prends un long bain pour me détendre un peu.
À ma sortie je trouve des vêtements posés sur la commode. Je les prends et constate que c'est un tee-shirts et un jogging, je les enfile donc, je passe un coup de fil à ma mère et Bouba  pour leur dire que je suis bien arrivé. Je me couche sur mon lit qui m'avait tant manqué et à peine quelques minutes plus tard, je m'endors fatigué de tous ces voyages.

*******************************

- Cheickh! Cheickh! Lève toi c'est l'heure du dîner.

J'émerge doucement de mon sommeil alors que cette idiote qui me sert de femme est entrain de me secouer comme un vulgaire sac de patate.

- C'est bon! Ne me touche pas ! Grognais-je en dégageant son bras. Tu peux pas me réveiller doucement. 
Elle se relève pour sortir, quand j'entends ce bruit très désagréable pour mes oreilles:

- Tsuuuiippp!!

Aussitôt sortit de sa bouche que je la tire par le bras jusqu'à moi avant de lui pincer ses joues de mon pouce et mon indexe.

- Le respect!!! La grondais-je avant la lâcher en constatant que ses joues devenaient rouge.

Sur ce je la laissa là et descendit pour mon dîner.
Je m'assis et attendis pour voir si elle allait venir me servir ou si j'allais devoir encore intervenir. À ma surprise je la voit descendre des escaliers pour venir en ma direction, vous savez il y a un truc qui m'énerve  et qui me frustre. Je me demande pourquoi je lui ai dit de se balader en sous vêtements? Certes je l'ai dit sous le coup de la colère mais...j'ai tellement envie de la....Avec si peu de vêtements je ne peu empêcher mes yeux d'errer ainsi. Heureusement que j'ai donné des vacances à tous nos employés. Il ne reste que nous et je préfère cela même si je dois gérer ces photos qui sont sur le net.

- Qu'est-ce que tu attends pour me servir? Lui demandais- je en la voyant se servir elle même.

- Je...je ne savais pas que je devais te servir. Par-là-y-elle timidement.

Minute! C'est moi où elle a l'air gênée? Plus je la regarde plus je réalise qu'elle l'est vraiment. Ses joues sont toute rouges. Je ne pus m'empêcher d'esquisser un petit sourire tellement je trouvais ça mignon.

- Tu sais quoi on va manger dans la même assiette tout les deux, viens là.

Elle me regarde perplexe avant de s'approcher d'un pas hésitant. Je la fais s'asseoir sur mes genoux. 

- Donnes moi à manger maintenant. Lui ordonnais-je.

- Hein?...

- Tu veux que je m'énerve ?

Elle finir par obtempérer et exécuta mes ordres. Le repas était si succulent que je n'avais  pas remarqué qu'elle ne mangeait pas. Je lui pris la cuillère des mains pour la diriger vers sa bouche, mais elle détourna la tête en se blottissant contre mon torse.

- Manges un peu allez! Lèves la tête.

Secoua de la tête pour me dire non sans jamais me regarder.

- Je n'ai rien entendu, repris-je pour l'obliger à parler.

- Je n'ai pas faim.

- Ne m'oblige pas à te forcer ! Répliquais-je en changeant de ton.

Face à ce changement rapide de ton, elle releva la tête et j'entrepris de la nourrir sans lui laisser le temps d'une objection.

- Tu vois que ce n'était pas si difficile! Désormais c'est comme ça que je veux qu'on mange. Dis-je en fixant son visage tout rosie. Écoutes, j'espère qu'à l'avenir je n'aurais pas à m'énerver de la sorte. Mais je vais devoir prendre certaines mesures pour que tu comprennes enfin dans ta petite tête que tes actes ne sont pas sans conséquences.
À mes dires elle relève la tête pour me fixer à son tour, je peux apercevoir la peur et l'inquiétude dans ses yeux, nous deux savons que ce que je dirais n'est pas dans son ont.

- Où est ton téléphone? Demandais-je.

-........

- Je ne vais pas me répéter encore une fois ! Alors tu me ramènes tout de suite ton téléphone. Lui ordonnais-je d'une voix sévère.

Elle partit dans le salon et me le ramena aussitôt.

- Viens par là. Commençais je en la faisant s'asseoir sur mes genoux. Va sur Instagram.
Elle exécute et se rend sur son profil. Maintenant supprime ton compte.

- Non ! Je peux pas faire ça! Je ne veux pas! S'écria-t-elle en essayant de se dégager de mes genoux avant que je ne la ramène encore à moi.

- Tu vas supprimer ce compte tout de suite même, écoute je ne veux pas m'énerver encore une fois pour rien alors supprime le.

- NON! Lâches moi! Je ne vais pas le supprimer!  Dit-elle en se levant de mes genoux pour se mettre face à moi un air de défi sur le visage.

Je sentais peu à peu la colère m'envahir, comment est-ce qu'elle ose essayer même de me défier.

- Ecoute moi! C'est pas parceque je t'ai donné de l'espace depuis que tu es venue que tu peux te permettre n'importe quoi. Dis je en me relevant à mon tour en la surplombant de toute ma hauteur. JE SUIS TON MARI ET TU DOIS TE SOUMETTRE À TOUTE MES DÉCISIONS QUE ÇA TE PLAISE OU NON!! Tu vas supprimer ce putain de compte tout de suite!

- Non! Arrête! S'il te plaît, je t'en supplie, je peux pas faire ça! Je ferais tout ce que tu veux mais me demande pas de le supprimer. Je te le jure. Commença -t-elle à pleurer.

- Je n'aime pas me répéter! Je te préviens, si tu ne le supprime pas de toi même, Je te le jure que tu vas morfler ce soir. Dis-je en lui tendant son téléphone pas le moins du monde attendrie de voir ses larmes.

- Cheickh...pour l'amour de Dieu...Me supplia-tu-elle en se mettant à genoux avant que je ne la tire par les bras.

- Supprime tout de suite !! Dis je en la tenant par les cheveux.

- Arrêtes! Tu me fais mal! Pleura-t-elle avant de finalement céder et de suprimer tout ses comptes sociaux.

- Tu vois que ce n'était pas si difficile que ça ! Dis je en la relâchant alors qu'elle pleurait à chaude larmes.

- JE TE DÉTESTE ! T'ES QU'UN SALOPARD! UN PUTAIN DE VIOLEUR! UN SALE CHIEN QUI BANDE MOU!! UN....

************** PDV extérieur ***********

- PAAAFF!!!!! PAFFFF!!!!!!

C'est le bruit de la paire de gifle qui vient de retentir sur la joue de Faty.

- JE T'INTERDIS DE M'INSULTER ENCORE UNE FOIS C'EST CLAIR??? MOI JE SUIS UN VIOLEUR? UN SALE CHIEN QUI BANDE MOU ? Commença-t-il en rigolant de manière sadique. ON VA VOIR CE QU'IL PEUT TE FAIRE RESSENTIR CE SALE CHIEN! Hurla-t-il en la saisissant brutalement par les hanches avant de la traîner dans les escaliers jusque dans leurs chambres alors qu'elle essayait de se débattre dans ses bras mais sans succès.

- AU SECOURS!!! A L'AIDE !!! VENEZ M'AIDER!!!! Cria-t-elle alors que son mari lui tenait les deux mains fermement de son poignet avant de fermer la porte de l'autre main.